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17ème Cross de l'IBAL - Article des DNA du 22/12/2014
Une sacrée brochette

Dans sa volonté de dépoussiérer le cross, l’Ill Bruche Athlétisme Lingolsheim se voit récompensée. Le club du S2A a réuni plus de 300 participants, et non des moindres. Le standing des divers lauréats en atteste.

Grégory Basilico (RT Schweighouse) et Blandine Ducret-Bitzner (S2A/ASPTTS) vainqueurs des cross des as, Benjamin Rubio (S2A/IBAL), roi du sprint cross ? Oui, et alors ? C’était écrit. Dès lors, qu’il y a-t-il de révolutionnaire dans tout cela ?

Rien, sauf que tous y ont mis la manière et ont mis public et observateurs en appétit à l’approche des championnats de début 2015. Et puis surtout, le 17e cross de l’IBAL ne s’est pas réduit à ce trio de choc.

Il a révélé le cadet Émilien Marchet (Unitas Brumath), lequel a poussé Rubio dans ses retranchements et s’est offert le scalp de Kevin Weinachter (EGMA) en finale du sprint.

« Peut-être que cela va m’ouvrir des portes »

Il a confirmé à Aude Vollmer (Lauterbourg AC), dauphine de Ducret-Bitzner, qu’elle pourrait avoir un avenir en cross, même si ses intentions sont toutes autres.

Il a mis en avant une Juliane Wibert multicarte, la néo-licenciée de l’ASL Robertsau s’imposant sans coup férir dans le sprint cross après être montée sur le podium des as féminin.

Il a prolongé l’invincibilité du couple Élise Pollini/Joël Loos dans le relais 8x560 m qui a clos en beauté un programme très enlevé.

Nabil Nadi en précurseur

Il a enfin consacré Nabil Nadi (U. Brumath), lequel a ouvert en matinée le palmarès du maxi-cross qui a, mine de rien, réuni 34 coureurs, pas plus effrayés que ça par les 12 km au menu.

L’espoir marocain de l’Unitas estime avoir fait le bon choix. « Si déjà je me déplace et je fais des kilomètres, ce n’est pas pour courir vingt minutes. De plus, pour préparer les cross longs, c’était l’idéal. » Et comme il est encore en phase de reprise après des pépins physiques, il avait besoin d’accumuler les kilomètres, en 43’44”.

Rien de tout cela pour Grégory Basilico qui revient de sa première sélection en équipe de France militaire auréolé d’une remarquable 2e place en Belgique. « Peut-être que cela va m’ouvrir des portes. »

24 heures de garde, 25 minutes pour l’emporter

Hier, dans le cross des as, il a attendu la fin du 2e des quatre tours de l’étang Zimmer pour faire entendre raison au duo du FCM Smain-Ismaïl Essalki/Ayoub Akil et au Brumathois Julian Ranc. En faisant forte impression.

« Le départ était ultrarapide (impulsé par Akil, le pistard, ndlr). J’ai même pris peur. Puis, ça s’est calmé. J’ai porté une légère accélération. Je crois plutôt que les autres ont ralenti. Finalement, la fatigue me réussit bien. » Le Schweighousois sortait d’une garde de 24 heures et n’a dormi que 7 des 36 heures précédant la course.

Le voilà tourné vers les championnats de France interarmées des 7 et 8 janvier, à Sissonnes dans l’Aisne.

Derrière lui, il a vu débouler deux juniors, Julian Ranc et Smain-Ismaïl Essalki, puis Pascal Schuler, venu déborder un Ayoub Akil méritant sur une distance un peu longue pour lui.

Ranc, longtemps 3e , a eu raison d’Essalki à l’attaque de la dernière boucle. « Dans la butte, j’ai vu qu’il lâchait. Ensuite, j’ai un peu joué avec lui, à chaque fois qu’il se rapprochait. Je savais que la fin me serait favorable. »

Le Mulhousien avait encore dans les jambes les championnats d’académie de mercredi, où il n’a fini guère loin de Baptiste Mischler. « J’ai tout donné, mais je l’ai senti. Je ne pouvais pas en mettre plus. » Avec El Bouajaji et Hueber-Moosbrugger en prime, quelle génération!

49 ans et l’état d’esprit d’une cadette

Chez les féminines, derrière cinq cadets dont quatre Brumathois, Nicolas Uhlrich en tête, Blandine Ducret-Bitzner, 49 ans et l’état d’esprit d’une cadette, s’est fait plaisir, en mode maman athlète. « Que ça fait du bien ! À la place d’une séance au Coucou des bois (dans la forêt du Neuhof) , c’est parfait. Le S2A étant organisateur, il était normal de faire honneur à ce cross. Et puis, ici, les gamins peuvent jouer au foot. »

Bon, d’accord, mais à part ça ? Question cross, la suite ? « Comme toujours, à fond les gamelles ! Jusqu’aux France. Ce serait sympa d’y faire une bonne place, y compris par équipes. »

Sa dauphine, la Lauterbourgeoise Aude Vollmer, est loin d’envisager telle échéance. « Je découvre. Après Lauterbourg, c’est mon deuxième cross. On me l’a conseillé pour préparer la route. Et tout ce qui peut m’aider pour la route, je prends. »

Hier, elle a donc travaillé le foncier… et le mental. « Les tours m’ont paru longs. À l’arrivée, je découvre qu’on a couru 5 200 mètres au lieu des 4 700 annoncés. Ce fut dur physiquement, mais le parcours est intéressant. Ensuite, je savais qu’on allait me coller au train. Mais bon, tant que je finis devant. »

Elle se fixe d’ailleurs pour objectif de monter sur le podium à chacune de ses sorties. Vu le beau monde – Wibert, Fix, Harweg, Gundermann, Moroni, Jellimann – resté dans son sillage, elle en a les moyens.

Après les as, dont il était le tenant, Benjamin Rubio s’est donc offert une nouvelle victoire sur ses terres, dans le sprint cross cette fois, au bout des séries, quarts, demies et finale, avec à chaque reprise 860 m... au lieu des 660 annoncés. Voilà qui a fait grimacer Jean-Marc Ducret, lequel avait convoqué ses coureurs de 100 et 200 m pour une sortie spécifique.

Benjamin Rubio revit

Rubio y a trouvé son compte. De retour chez lui, il a clairement retrouvé la joie de courir et renaît à l’ambition. « Il y avait tout de même de bonnes références avec moi. Je savais que la finale ne serait pas du gâteau. »

Il voit la suite autant en cross qu’en salle. « La salle sur 1 500 m et 3 000 m, avec pourquoi pas une qualif pour un championnat, à voir ; le cross à partir des championnats d’Alsace, avec l’ambition d’être devant, au moins jusqu’aux interrégionaux. »

Objectif France élite

La transition est toute trouvée. Les Brumathoises Élise Pollini et Amélie Mettler, qui ont brillé dans le relais, 1re et 2e associées respectivement à Joël Loos et à l’Obernois William Rudloff, misent elles aussi sur les deux tableaux en janvier. Mais en espérant pouvoir privilégier la salle à la sortie. Le duo vise les France élite, l’une sur 800 m, l’autre sur 1 500 m. C’est uniquement si ça ne voulait pas rigoler qu’elles basculeraient sur les interrégionaux de cross en février.

L’hiver ne fait que commencer…

Rémy SAUER

16ème Cross de l'IBAL - Article des DNA du 16/12/2013

Deloignon et Taurel au sprint

Point d’orgue de la 16e édition du cross de l’IBAL, la finale du sprint cross a tenu toutes ses promesses. Côté masculin comme féminin, les vainqueurs se sont départagés à l’arraché.

Grande nouveauté de cette 16e édition, le sprint cross (dans chaque série, seuls les deux athlètes les plus rapides à parcourir les 720 m sont retenus pour la demi-finale, et ainsi de suite), a attiré les meilleurs athlètes régionaux du 800 m ou 1 500 m.

C’est Pierre Joncheray, licencié à l’IBAL, qui est à l’origine de cette épreuve. Selon lui, elle permet « d’innover afin de pérenniser et développer le cross. Elle dynamise aussi la journée et attire des spectateurs qu’on espère de plus en plus nombreux ». Venu du ski de fond, le sprint cross est pour l’instant une grande première en Alsace, et sans doute en France. Mais le succès qu’il a rencontré auprès des athlètes le promet certainement à un bel avenir.

Deloignon à l’arraché

Chez les hommes, c’est le champion de France junior du 10 km, Arthur Deloignon (ASS), qui, revenu dans la descente finale sur Mounir Acherki (PCA) pourtant crédité d’une avance de quelques mètres depuis le départ, s’impose au terme d’un sprint très serré. Même scénario côté féminin où Amélie Mettler (Unitas Brumath), détachée dès les premiers hectomètres, se voit coiffée sur la ligne d’arrivée par une Judith Taurel (PCA) revenue en force dans les dernières foulées, à la faveur de la même descente.

Plus tôt dans l’après-midi, les courses jeunes ont attiré près d’une centaine de participants ; Enzo Loth et Julie Lejarraja, deux membres de l’Unitas Brumath que l’on devrait revoir aux avant-postes lors des championnats départementaux et régionaux de Cross, s’imposent sur le cross Avenir.

Sur le cross « As féminines » (6 200 m), Juliane Wibert (SR Obernai) n’a laissé aucune chance à ses concurrentes : partie très vite en tête, elle a maintenu un rythme soutenu tout au long des quatre boucles, pour s’imposer en 25’41, avec près de deux minutes d’avance sur sa poursuivante. « Je suis satisfaite, pour ma dernière course de l’année. La prochaine, ce sera les championnats départementaux de cross », annonce celle qui s’impose pour la troisième fois ce mois-ci.

Sur le cross court masculin, Bruno Hihn non plus n’a pas eu à s’inquiéter : après être resté dans le groupe de tête lors du premier tour, il a pris la poudre d’escampette pour finir les 4 650 m en 16’18, devant Martin Lang (ASCS, 16’55) et Mehdi Abaki (ASS, 17’06).

Rubio et Risser, comme en 2011

Le cross long masculin (7 700 m) a été dominé par Benjamin Rubio, que Jean Risser n’est pas parvenu à rattraper (26’04 contre 26’16). C’est déjà dans cet ordre qu’ils étaient arrivés il y a deux ans.

« Je me suis fait plaisir, déclare le vainqueur, j’ai accéléré dans les bosses. C’est un parcours vraiment sympathique, quoique légèrement différent des années précédentes. Je suis venu pour courir avec Jean ( Risser, ndlr ), et pour préparer la corrida d’Houilles du 29 décembre, très relevée. »

Quant au deuxième, satisfait de sa course, il est venu pour préparer la prochaine saison de grands prix de triathlon (dont il fut cette année champion de France – sur courte distance – et Champion d’Europe – sur longue distance). Steve Muller complète le podium en 27’01.

Albert Koffler, le Président de l’IBAL, avoue sa satisfaction : « Beaucoup de jeunes ont fait le déplacement, ce qui est de bon augure pour l’avenir, mais montre aussi qu’ils sont encore nombreux à avoir le goût de l’effort ; nous sommes ravis aussi que d’éminents aînés soient là. Le temps plutôt ensoleillé nous a sans doute aidés, de même que l’ambiance familiale de la course » ; le « relais Cupidon » venu clore la journée en a été l’illustration.
 
par Stéphanie Bertrand

 
16ème Cross de l'IBAL - Article du journal l'Alsace du 16/12/2013
 
Rubio refait comme chez lui

Comme en 2011, l’ex-athlète de l’IBAL Benjamin Rubio (Ernolsheim-sur-Bruche) a remporté hier devant le Strasbourgeois du MOT, Jean Risser, le 16e cross long de Lingolsheim. Succès aussi pour Bruno Hihn (PCA) sur le court et Juliane Wibert (Obernai) chez les dames.

Benjamin Rubio ne fait jamais le déplacement à Lingolsheim, dont il a longtemps porté les couleurs, pour rien. Lauréat du cross court en 2010, puis du long en 2011, l’athlète d’Ernolsheim-sur-Bruche « exilé » à Paris s’est de nouveau imposé hier sur le long lors de la 16e édition. Et comme il y a deux ans, l’ex-athlète de l’IBAL a dominé le même adversaire, le triathlète strasbourgeois Jean Risser, licencié au Mulhouse OT depuis juillet, champion d’Alsace, de France et d’Europe S2 de longue distance.

Le week-end précédent, les deux hommes n’avaient fait que se croiser à Illkirch où Rubio avait enlevé le 5 km, quelques minutes avant que Risser ne prenne la 4e place du 10. Hier, le triathlète mulhousien, lauréat cet automne du 10 km à Ottrott, s’est accroché un bon moment, mais a dû s’avouer vaincu. « J’avais encore le 10 bornes d’Illkirch dans les jambes. Je revenais sur le plat, mais il m’en mettait une à chaque montée. Il était plus frais. »

De bien nommés sprints

Rubio s’est donc envolé vers un 2e succès en deux ans sur les 7 700 m d’un parcours légèrement modifié, gardant 12’’ d’avance à l’arrivée (26’04’’ contre 26’16’’). Le Bischheimois de l’ASL Robertsau, Steve Muller, doit se contenter de la 3e place en 27’01’’.

Juste avant ce cross long, le Sélestadien du Pays de Colmar Athlétisme, Bruno Hihn (32 ans), a maté l’opposition sur les 4 650 m du cross court en 16’18’’. Le poulain de l’entraîneur mulhousien Houssein Taifour était initialement venu pour le premier Sprint Cross jamais organisé en Alsace (1). « Mais j’ai été éliminé dès la 1re série par des jeunes très rapides. Alors je me suis rabattu sur le court. Je prépare la saison de cross. Pour la première fois, je vais participer aux championnats du Haut-Rhin. J’aurai ensuite pour objectifs une place entre 5 et 10 aux Alsace et dans les 25 premiers aux inters. Je me suis déjà qualifié deux fois pour les France. Je vise la passe de trois. » L’Obernoise Juliane Wibert a écrasé le cross féminin en 25’41’’ avec près de 2’ d’avance.

Bonus inédits d’une 16e édition qui a rassemblé plus de 300 coureurs, les Sprints Cross ont apporté une touche originale. Chez les dames, la Raedersheimoise du PCA Judith Taurel (25 ans) a coiffé au terme d’un final échevelé la Brumathoise Amélie Mettler, gagnante du cross féminin en 2012. « J’ai eu du mal à la battre d’une épaule » , sourit la Haut-Rhinoise, spécialiste du 800 m (2’13’’28), qui espère égaler cet hiver son record en salle (2’16’’).

Même scénario ou presque chez les hommes où le grand espoir de l’AS Strasbourg, Arthur Deloignon, champion de France juniors 2013 du 10 km sur route, a jailli dans les 50 derniers mètres pour devancer le Colmarien Mounir Acherki (CAC) qui avait pourtant creusé un écart.

(1) Une épreuve sur 800 m avec éliminatoires, jusqu’à une finale à quatre.
 


12ème cross du Sapin de Noël à Sélestat - DNA du 09/12/2013
Le souvenir de Joncheray

Le suspense s’est rapidement dissipé à Sélestat, samedi après-midi. Pierre Joncheray a mené de bout en bout ce 12e du cross du Sapin de Noël pour terminer avec 23 secondes d’avance sur Mounir Acherki.

Dans la ligne droite du départ, ils ont effectué des accélérations d’échauffement ensemble. Au coup de feu du starter, ils sont aussi partis l’un à côté de l’autre. Mais le rythme de la course a ensuite été imposé par Joncheray, Acherki s’efforçant de lui emboîter la foulée au moins dans la première des quatre boucles de 1 700 mètres. Un parcours tracé sur un pré aux herbes encore hautes, peu arrosé ces derniers jours et donc bien souple sous les pointes. L’an dernier, à la même date, il était recouvert de neige !

Avec pas mal de changements de direction, il exigeait de grosses capacités de relance. Et là, Acherki a senti la différence. « Sur le plat, j’ai réussi à tenir, mais à chaque virage il me remettait deux à trois mètres. Après le cross corpo du Waldeck où je n’étais pas bien, je suis quand même satisfait de ma course car je manquais de motivation ces derniers temps. »

Le président du jeune club Collectif Athlé Colmar consacre du temps aux autres, mais il espère être au niveau de l’équipe, incluant Saber Salah (vainqueur à Sélestat l’an passé), qu’il espère amener sur le podium au championnat d’Alsace.

« Discipline délaissée »

Débarrassé de son seul challenger – alors que le podium, un court moment convoité par Baptiste Mertz, sera l’objet d’une âpre lutte entre les Haut-Rhinois Sylvain Eck et Fabien Brunner, mais aussi le local Bruno Hihn – Joncheray rattrape les derniers du peloton dès le 3e passage et se fait plaisir sur un site qui lui rappelle des souvenirs.

« Je l’avais découvert pour un championnat du Bas-Rhin, en 2006 je crois. Même si je m’oriente de plus en plus vers le duathlon, j’aime toujours courir et il faut essayer de relancer le cross, une discipline délaissée. »

Première en 2011, Vanessa Ouar est elle aussi revenue à Sélestat avec plaisir. « Je n’ai pas pu courir ici l’année dernière. Je trouve ces relances géniales, avec cette succession de zigzags on peut voir où sont les autres et accélérer comme il faut. » Dans le but de distancer ses rivales pour la victoire, faut-il comprendre…

La Belfortaine passée par Colmar est aujourd’hui licenciée à Nancy et espère se qualifier, dans la ville de son nouveau club, pour les championnats de France.

Rendez-vous à Nancy et Obernai

À plus d’une minute, Marie Ott, gagnante sous son nom de jeune fille (Wintzerith) l’an passé, n’a pu offrir qu’une 2e place à son club d’Obernai. L’occasion pour son président Richard Gemehl d’annoncer la résurrection d’un cross “Pays de Sainte-Odile” sous la bannière SRO, au stade de foot de Niedernai le dimanche 5 janvier.

Des cadets aux vétérans, ils étaient 174 concurrents inscrits à Sélestat. Avec les jeunes qui ont disputé quatre courses en début d’après-midi, l’augmentation par rapport à l’édition précédente est sensible : +35 %. Et le président de l’AC Centre-Alsace, Marc Neiss, estimait qu’une course proche, organisée dans le cadre du Téléthon, lui avait prélevé beaucoup de jeunes.


15ème Cross de l'IBAL - Article des DNA du 17/12/2012
L’Unitas Brumath moissonne

Environ 250 athlètes ont pris part, hier, au cross de Lingolsheim. L’Unitas Brumath s’est taillé la part du lion, aidé par l’absence de plusieurs têtes d’affiche.

Le cross de Lingolsheim confirme son retour de forme. Après un point bas à 167 participants il y a deux ans, suivi du déplacement des épreuves du matin à l’après-midi, 250 athlètes ont pris le départ, hier.

Un chiffre un peu inférieur à celui de l’an dernier, malgré les très bonnes conditions météo du début d’après-midi. « Le cross souffre d’un déficit d’image. Il permet pourtant, notamment pour des coureurs sur route, de changer de manière de s’entraîner, de varier les rythmes et d’acquérir de la puissance », assure Philippe Oumedjkane, entraîneur de demi-fond du club de Lingolsheim (IBAL). De quoi également affiner les réglages à moins d’un mois des championnats du Bas-Rhin.

Comme pour quasiment toutes les courses, pas de suspense chez les féminines. En l’absence de Nadia Kieffer (IBAL), c’est la junior de Brumath, Amélie Mettler, 19 ans, qui prend la tête pour ne plus jamais la lâcher. Derrière, Élodie Jellimann (ASC) et Lucile Cordier (ASS) mettent la pression avant de marquer le pas.

Quatrième au départ, l’espoir de l’ASS, Camille Kapps, en mal de performance cette année suite à une hernie discale, prend la deuxième place dans la première boucle.

Elle termine à 13 secondes derrière Amélie Mettler et devant Édith Weber, de la Robertsau. « Je ne suis pas au mieux de ma forme depuis un mois. D’ailleurs, cette course a été un peu poussive. Je voulais décrocher Camille dès le deuxième tour mais je n’ai pas pu. Cette victoire constitue au moins un bon point de départ », résume Amélie Mettler.

Nabil Nadi remporte le Cross des As


Le reste de l’après-midi a surtout été l’occasion d’un duel à distance entre deux juniors sur lesquels il faudra compter : Arthur Deloignon (ASS) et Nabil Nadi (Brumath).

L’absence de Benjamin Rubio – vainqueur l’an passé – lui laissant un boulevard, Arthur Deloignon offre une véritable démonstration à ses adversaires avec une moyenne de 18 km/h sur les 4650 m du cross court. Il fait le trou dès le départ, s’adjugeant 10 secondes d’avance en moins d’un tour. Largement derrière, suivent Florent Malaisé (IBAL), 33 ans – de retour au cross après une année de trail qui s’est soldée par une 11 e place au championnat de France –, et Laurent Fleck (ASS).

En fin d’après-midi, la pluie vient s’inviter sur le Cross des As (7700 m), où Nabil Nadi prend d’emblée les choses en main, suivi par Gilles Meyer. Après trois tours côte à côte, c’est finalement Nadi qui lâche les chevaux dans l’avant-dernier tour et s’impose.

Franck Biteaud monte sur la troisième marche du podium. « 2012 a été une année difficile, je me suis pas mal blessé. Aujourd’hui, j’étais bien, je voulais terminer en beauté et écrire mon nom au palmarès de cette course. Maintenant, l’objectif, ce sont les championnats du Bas-Rhin et d’Alsace », explique le vainqueur.

En fin de journée, l’Unitas Brumath est allé poser sa cerise sur le gâteau en remportant haut la main le relais mixte avec le duo Élise Pollini – Joël Loos.


15ème Cross de l'IBAL - Article du journal l'Alsace du 17/12/2012

Nabil Nadi sur la lancée

Pour le jeune coureur de l’Unitas Brumath Nabild Nadi, le 15ème cross de l’IBAL organisé hier était « un examen » qu’il a brillamment réussi.

Hier, les adeptes de la discipline étaient d’accord pour dire que les conditions d’un « vrai cross » étaient réunies : petite pluie, gadoue mais pas grand froid. Une journée agréable, malgré une nette baisse des effectifs par rapport à l’an passé. « Mais la qualité est là », soulignait Philippe Oumedjkane, commentateur des courses et entraîneur à Lingolsheim.

Les quelque 270 coureurs engagés ont pu prendre du plaisir pour cette 15 e édition du cross de l’IBAL. Chez les hommes, le cross des As, avec ses 7,7 km et ses cinq tours sur le parcours de santé de Lingolsheim, a vu la victoire du jeune Nabil Nadi (18 ans). Il a remporté l’épreuve en 26’57’’ devant l’Obernois Gilles Meyer (27’01’’), déjà sur le podium les années passées, suivi au coude-à-coude par Franck Biteaud (27’03’’) du RT Schweighouse-sur-Moder.

Champion d’Alsace chez les juniors en février dernier, Nabil Nadi est ensuite « passé à côté d’opportunités » selon son entraîneur Jacky Loos. « Il se dispersait trop et a arrêté de courir pendant quelques mois. Lorsqu’il est arrivé en août au club de Brumath, je lui ai dit qu’il fallait respecter le programme et les entraînements s’il voulait faire son chemin. »

Des efforts payants puisque l’étudiant en construction métallique du lycée Le Corbusier à Illkirch a battu son record de trois secondes aux 10 km de Sélestat puis a terminé 2 e au championnat de France interligues de 10 km sur route en battant encore son record. Le coureur était lancé. Le cross de l’IBAL était pour lui un test : « Aujourd’hui, je suis venu pour la victoire et gagner en confiance », résume Nabil Nadi. Examen réussi. Prochaine étape : le championnat de cross du Bas-Rhin, « si sa forme est là » conclut Jacky Loos.

À noter que le club de Brumath a brillamment trusté les podiums. Outre celui des hommes, le cross féminin, sur 4,65 km, a été gagné par la junior Amélie Mettler en 19’17’’. Quant au cross court (4,65 km), il a été remporté par Arthur Deloignon de l’AS Strasbourg en 15’15’’.

 

DNA du 19/12/2011
Plus de 300 participants au Cross DNA à Lingolsheim
Rubio confirme, Jellimann revit

C’était la fête pour l’IBAL hier après-midi. Son cross, en retrait ces dernières années, reprend des couleurs. Benjamin Rubio et Hélène Jellimann se sont imposés chez eux, faisant la fierté de leur mentor, Philippe Oumedjkane.

Moins de 200 coureurs. C’était ce qu’il restait du cross de Lingolsheim au plus bas de sa chute l’an passé. Mais déjà, Philippe Oumedjkane, chantre local du cross et du demi-fond, avait commencé à secouer le cocotier en rompant avec la tradition du dimanche matin.

Hier, non seulement, le choix de l’après-midi a été maintenu, mais le parcours a été modifié, ou plutôt, amélioré. Une grimpette de plus, sur du feuillage, puis un passage sur herbe, histoire de varier les sensations, les appuis. En un mot, du vrai cross, qui a fait l’unanimité.

En amont, la communication un niveau des clubs a fait son effet, et voilà que Lingolsheim a rassemblé hier plus de 300 athlètes. Ce ne devrait être qu’un début car, après tout, outre ce rendez-vous, la région strasbourgeoise est dépourvue de tout cross.

Jellimann devant ses ex

Pour les 150 jeunes, ce fut une répétition parfaite à quatre semaines désormais des départementaux, à Bischwiller et Pfaffenheim.

Chez les féminines, Hélène Jellimann, passée de Brumath à l’IBAL, s’attendait à contenir les assauts de la jeune garde, à savoir ses ex-coéquipières Amélie Mettler, Élise Pollini et Sarah Bor.

Trois jours après ses 25 ans, Jellimann a tranquillement maîtrisé sa barque. Elle s’est aménagée une marge d’une quinzaine de secondes quand elle l’a voulu, puis a maintenu ce pécule. Derrière elle, les Brumathoises ont bien terminé dans l’ordre ci-dessus, à un détail près. La Francilienne Clémence Delcour, 3 e, s’est immiscée dans le train bleu.

Sur les 4650m du cross court, le match à trois qui s’est dessiné est resté indécis jusqu’au bout, le Sarregueminois Stéphane Guehrar ayant finalement raison du jeune Cheminot Hugo Moroni et de Martial Schmidt.

Une belle empoignade

Le cross des as, enfin, a donné lieu à une belle empoignade, que l’on doit à Jean Risser. L’IBAL, avec l’espoir Benjamin Rubio, Gilles Meyer, Michaël Schnell et Sébastien Dubois notamment, avait prévu une course d’équipe. Jean Risser en a décidé autrement et a mis le feu aux poudres.

Benjamin Rubio fut contraint de répondre et de délaisser ses compagnons de club, avant de porter l’estocade, pour s’imposer en patron avec 20 secondes de marge. Fort encourageant avant les échéances de janvier pour celui qui a eu très peur pour son genou, avant de pouvoir reprendre l’entraînement voici quinze jours à peine.

Gilles Meyer complète le podium, au détriment du triathlète de l’ASPTTS Laurent Winckel et du Bischwillerois Martial Schmitt.

Pour finir et pour la bonne bouche, le junior de l’ASS, Arthur Deloignon, 4 e des championnats de France de cross cadet l’hiver dernier, rappelons, s’est offert un petit plaisir en compagnie de sa sœur au cours du relais mixte, la spécificité du cross de l’IBAL qui fait toujours son effet.

par R.SA.
 

Les Alsaciens sur le Raid Courrier Sud-2011 - DNA du 16/11/2011
Cinq ibaliens dans la course ...


Quelle plénitude de courir ou de pédaler hors des sentiers battus ! Cet ailleurs, quatre équipes alsaciennes y sont allées fin octobre lors du Raid Courrier Sud disputé traditionnellement au Maroc depuis plusieurs années.

Les gogos qui pourraient croire un instant que le Raid Courrier Sud se résume à une partie de plaisir touristique ont vite fait de comprendre.
Six jours de course intense, à pieds et à VTT sur les pistes du sud marocain, rien de tel pour vous faire (re)découvrir vos vraies possibilités. Quand on sait que chacun court l’équivalent d’un semi-marathon chaque jour en ce qui concerne les coureurs à pieds et au moins 50 kilomètres de piste en ce qui concerne les vététistes, on mesure mieux l’engagement physique que nécessite une telle aventure.
La nuit, sous sa tente lors du bivouac, il faut absolument récupérer, car le lever sera matinal.

L’équipe des Cigognes dépasse ses objectifs initiaux

Quatre équipes alsaciennes de cinq coureurs se sont pourtant risquées à la compétition cette année, de valeurs athlétiques différentes, toutes sont allées au bout… et avec le sourire, parce que la sublime beauté des paysages traversés est souvent la récompense qui, mieux qu’une coupe, réconforte les organismes fatigués tout au long du périple.

Menée par Monique Brickert, l’équipe des Cigognes, formée de deux excellents vététistes et de très honnêtes coureurs à pieds entraînés par Alexandre Schauer – également photographe du Raid – a mieux que tiré son épingle du jeu. Sublimée par plusieurs victoires d’étapes de Mickaël Schnell, – coureur cycliste qui découvrait le VTT et y a affiché de bout en bout un talent remarquable –, cette formation de Lingolsheim a su trouver en elle les ressources pour terminer 4 e sur 17 au classement général, juste derrière les vedettes intouchables du podium, tous quasiment professionnels du vélo ou de la course sur route.

Sérieux en course et très soudés, les Bas-Rhinois signent là une vraie performance, dépassant leurs objectifs initiaux.

par Patrick Chevalier
 

Zoom sur Alice HANSMANN - DNA du 03/03/2011
Décollage imminent ...

Qualifiée pour le match international programmé samedi à Hambourg, Alice HANSMANN continue de gravir les marches qui doivent la mener vers une carrière d’envergure internationale. Rencontre avec une jeune perchiste aussi talentueuse qu’introvertie.

Henrique Guerra, son entraîneur au Creps de Strasbourg, est formel : « On ne devient pas perchiste, on est perchiste. »
À première vue, on pourrait penser que, du haut de ses 165 centimètres, Alice Hansmann, 17 ans, ne possède pas spécialement le profil de l’emploi. Ce serait se tromper de critère.
« Dans l’imaginaire collectif, pour pratiquer cette discipline, il faut être grand, rapide, gymnaste et disposer de facultés en matière de saut en longueur, confie Henrique Guerra. C’est effectivement avantageux, mais cela ne compte pas autant que la capacité à créer de l’énergie, et à la répercuter sur l’engin. Il s’agit avant tout de se catapulter. »

Elle s’échine 15 heures par semaine à décomposer ses mouvements

C’est ce que sait très bien faire Alice Hansmann, la Lingolsheimoise d’adoption, qui n’a jamais connu un autre club que l’IBAL, référence absolue de la perche alsacienne. « Dans cette discipline, on ne peut pas se permettre de fautes bêtes, il n’y a pas de droit à l’erreur», retient, en premier lieu, la jeune demoiselle.
Voilà pourquoi elle s’échine, plus de 15 heures par semaine (soit cinq à six séances d’entraînement), à répéter inlassablement ses mouvements, quitte à les décomposer, de la simple course à la projection.
Derrière la poignée de secondes où l’on « s’envoie en l’air », dixit Henrique Guerra, il existe ainsi un travail de fond important – vitesse, haies, gymnastique – qui s’effectue à l’ombre des projecteurs, dans le cadre apaisant du Creps de Strasbourg.

« Elle reste encore un personnage à découvrir »

Alice Hansmann est née dans la capitale alsacienne. Elle a établi sa meilleure marque (3,91 m) hors des frontières de la région, en Moselle il y a un peu plus d’un mois.
Son coach, Henrique Guerra, se dit persuadé qu’elle vaut, en l’état actuel, plus de 4 m.
« Son défi, désormais, consiste à utiliser des perches plus longues, afin de redresser le plus grand levier possible. C’est à cette condition qu’elle approchera, un jour, les 4,30 m. »
Resurgit alors inévitablement le problème de la petite taille d’Alice Hansmann. La Bas-Rhinoise n’est-elle tout simplement pas rattrapée par ses limites physiques ? « Ce n’est pas mon avis, insiste Henrique Guerra. De nos jours, des filles d’1,60 m sautent à 4,70 m! C’est là que le facteur rapidité entre en jeu. Alice a un atout formidable : elle sait se servir de sa perche. »
Selon le technicien, elle possède, en outre, une « force de caractère » impressionnante, ce qui n’est pas incompatible avec une personnalité réservée. « Cela fait presque sept ans que je la connais et elle reste encore, à mes yeux, un personnage à découvrir », confie Henrique Guerra.
Scolarisée en terminale ES au lycée Pasteur de Strasbourg, Alice Hansmann se définit comme une « travailleuse » et affirme ne pas avoir « d’autres passions » que l’athlétisme. Elle ne vivra sans doute jamais de son sport mais grâce à lui, elle voyagera peut-être l’été prochain.
Les championnats d’Europe juniors, prévus à Tallinn (Estonie) du 21 au 24 juillet 2011, sont dans le viseur de Henrique Guerra et sa protégée. Le verdict quant à une éventuelle participation tombera lors du meeting de sélection de Mannheim (2-3 juillet). « Cette configuration oblige à réussir une performance le jour J », souligne Henrique Guerra.
Si elle avoue quelques « moments de doute », notamment lorsqu’elle franchit « la première barre au troisième essai », Alice Hansmann n’est pas du genre à se laisser anéantir par la pression.

« Deux fois par an, elle retombe à côté du tapis ! »

À en croire son mentor, il n’y a d’ailleurs aucune raison pour que cela soit le cas. « Pour former une perchiste, il faut 10-11 ans et généralement, les meilleures performances interviennent après 26 ans. Ce que je fais avec Alice, c’est de la pré-formation. »
Pour l’anecdote, l’adolescente ne se contente pas de pratiquer un sport à sensations fortes, elle en fait vivre à son coach. « Deux fois par an, elle retombe à côté du tapis ! Parfois, elle lâche une main, ce qui revient un peu à enlever son parachute quand on saute d’un avion… »
Quand ça lui arrive, elle s’en sort généralement avec quelques contusions et un petit séjour aux urgences. Pas de quoi l’effrayer, néanmoins. Alice Hansmann ne se sent jamais autant libre qu’en haute altitude…

Am.P
 

13ème cross DNA de Lingolsheim - DNA du 20/12/2010
Genevé et Rubio sans frémir

Le Strasbourgeois Lionel Genevé et le Lingolsheimois Benjamin Rubio ont remporté, hier après-midi, les cross long (7,7 km) et court (4,650 km) de Lingolsheim. Les deux n'ont pas esquissé la moindre grimace dans leur entreprise.

44 concurrents sur le cross court, 37 sur le cross long, 174 toutes courses confondues... S'il dispose encore d'une marge de progression importante, le cross DNA de Lingolsheim entend prendre de l'expansion, dans les années à venir.
La 13ème édition a donné lieu à plusieurs jolies démonstrations, hier après-midi, sur une piste enneigée et... glissante. Sabrina Courgey (Hindisheim) a ouvert le bal, en dominant la course des As, réservée aux féminines. Elle boucle son parcours de 4,650 km en 17'57, soit dans la même seconde que Clarisse Salomon, qui s'adjuge la deuxième place.

« Un super dimanche pour commencer les vacances »

Le local de l'étape, Benjamin Rubio, leur a emboîté le pas, en assurant lui aussi le spectacle sur une distance similaire, dans le cadre du cross court masculin (15'01). Le junior devance son homologue du RT Schweighouse, Benjamin Walter (15'13), sans qu'il n'y ait matière à crier au scandale.
« C'est un super dimanche pour commencer les vacances, sourit le lauréat, âgé de 19 ans. J'ai placé quelques petites attaques d'emblée, pour voir si mes concurrents répondaient. Mais ils ont craqué assez vite. Je me suis fixé pour objectif les championnats d'Alsace, qui se dérouleront à Mulhouse, le 30 janvier 2011, sur le circuit du Waldeck. »
Son poursuivant, lui, voit beaucoup plus loin. Par la force des choses... « J'ai arrêté la compétition pendant deux ans, confie Benjamin Walter. J'ai repris tranquillement l'entraînement il y a trois mois et je dois avouer que j'ai eu du mal sur la fin. Je m'accorde un an et demi pour retrouver toutes mes sensations, histoire de ne pas m'écœurer... »

« S'il y avait eu de la concurrence, j'aurais sans doute lâché »

Vainqueur facile du cross long- les 7,7 km en 25'17, loin devant le vétéran eckbolsheimois Patrick Filippi (26'47) - Lionel Genevé est, de son côté, toujours aussi passionné. Le licencié de l'ASPTT Strasbourg vise une participation aux prochains championnats de France. « Ce sont ces compétitions qui font progresser, confie-t-il. Tu as mal partout, tu ne comprends pas ce qu'il se passe, tu cogites... Pendant toute la course, c'est la guerre ! Actuellement, je galère un peu, j'ai du mal à relancer, surtout quand je suis seul en tête. »
Et de préciser, dans un bel élan de sincérité : « S'il y avait eu de la concurrence à Lingolsheim, j'aurais sans doute lâché. Mais par rapport à ma préparation, durant laquelle j'ai souffert des mollets, je suis très content de ce que je réalise. »
La saison de cross ne fait que commencer.

Amaury Prieur
 

Assemblée Générale de la FFA à Strasbourg - DNA du 06/12/2010
Gérard Schenck... l'homme de l'ombre

Les éloges ? Très peu pour lui. Pour Gérard Schenck, il fait meilleur à l'ombre. Le Haut-Rhinois a reçu, hier à Strasbourg, la médaille de platine de la Fédération française d'athlétisme.

« C'est la consécration suprême », témoigne l'Alsacienne Doris Spira, secrétaire générale de l'institution nationale. Lui, pourtant, s'en « serait bien passé ». Originaire de Huningue, Gérard Schenck - 68 ans - a réussi la prouesse d'en passer 55 à servir l'athlétisme, sans faire parler de lui au-delà de sa famille d'adoption. Le dirigeant collectionne les médailles, de tous les métaux, et les lettres de félicitations.
Un œil sur 250 compétitions !

Les tâches qu'il accomplit au quotidien sont finalement assez conformes au personnage. L'ancien directeur d'école - qui a longtemps officié à Lingolsheim - réalise toutes ces petites choses indispensables au bon fonctionnement de son sport, ces missions administratives qui permettent tout simplement à une compétition d'exister.
Sa fonction exacte ? Secrétaire de la commission des statuts et règlements, depuis 1984. Derrière les mots, à l'assemblage pas forcément sexy, se cachent « deux ou trois heures de travail au quotidien ».
« Je suis chargé de la gestion des licences et des cotisations, qui représentent un budget de 200 000€ en termes de rentrées, informe-t-il. Je vérifie la régularité des performances établies sur les 250 compétitions organisées en Alsace chaque saison. Les courses sur route constituent le plus gros morceau. »
« Le jour où il partira, on sera mal... »

Gérard Schenck est également un interlocuteur privilégié lorsqu'il s'agit de résoudre des conflits entre clubs ou entre athlètes. « Les litiges se règlent toujours en amont, à l'amiable et en douceur», insiste-t-il.
Et pour cause, le Huninguois - reconnu pour sa neutralité et sa volonté de favoriser en permanence l'intérêt général - fait l'unanimité auprès de tous les passionnés d'athlétisme. Ancien secrétaire général de la Ligue et du comité départemental du Bas-Rhin, vice-président de cette dernière structure pendant huit ans, il dit essayer de « passer la main progressivement », tout en sachant bien que ce qu'il accomplit, « personne ne veut le faire».
« Le jour où il partira, on sera mal, sourit Albert Koffler, l'actuel président du CD 67. Il est d'une rigueur extraordinaire. »
Gérard Schenck, de son côté, assure vouloir « rendre ce qui (lui) a été donné ». « Même si je n'ai pas duré longtemps en tant qu'athlète », confie l'ex-spécialiste du 800 mètres.
L'Alsacien, à l'évidence, a beaucoup plus apporté qu'il n'a reçu.

Am.P

Courses de Strasbourg - DNA du 10/05/2010
Sébastien Dubois ... en roue libre

Seulement 2ème sur ses terres à Ernolsheim/Bruche voici une semaine, Sébastien DUBOIS (IBAL) a surmonté sa déception et s'est imposé aisément sur 5 km, avant de défendre les couleurs du S2A aux Interclubs dans l'après-midi.
En tête de bout en bout, Dubois s'est détaché à 1 km du but et n'a pas eu à puiser dans ses réserves, ce qui tombait bien, vu son programme du jour. « Je me suis bien reposé cette semaine. Ça aide. J'avais plus d'énergie. »

Son dauphin, Arnaud Reeb (SG Wantzenau) a résisté durant 4 km, avant de céder dans les dernières bosses. « Je ne pouvais que décrocher. Seb était costaud aujourd'hui. Il en avait encore sous le pied. N'empêche, 2e ici, ça fait plaisir. »
Le Britannique David Milner, 3e, manifestait lui aussi sa joie. « Je suis très content. Je tiens à dédier ce podium à notre président, Greg Lefèbvre, qui aurait tant aimé organiser l'aquathlon. »
Enfin, on aura apprécié le sourire communicatif de Marie Wintzerith qui a survolé la course chez les féminines. « Ce fut dur avec les trois montées sur la fin. Je visais un chrono en 18'30". » Ses 18'20" ne pouvaient que la satisfaire.
L'athlète du CAP Dinsheim dédiait sa victoire à l'AAPEI (association de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis), dont elle portait le maillot pour l'occasion, et plus particulièrement à Léo, 18 ans. « La coupe, c'est pour lui ».

R.Sa.

Course des Potiers à Betschdorf - DNA du 18/04/2010
Labeauvie loin devant

Yannick Labeauvie n'a pas éprouvé la moindre difficulté pour s'adjuger la 18e édition de la course des Potiers de Betschdorf, hier en fin d'après-midi. En tête de bout en bout, le vétéran lingolsheimois a bouclé son 10 kilomètres en 35'02, devançant le Sélestadien Jonathan Clementz (36'17).

Un peu plus d'une heure plus tôt, le Wissembourgeois Jonathan Miquel avait remporté le 5"km en 16'33, prenant notamment le dessus sur Benjamin Rubio (Ernolsheim/Bruche, 16'50), deuxième. En comptabilisant l'épreuve réservée aux enfants, le rendez-vous a rassemblé près de 140 concurrents.
Classement 10 km: 1. Y. Labeauvie 35'02; 2. J. Clementz 36'17; 3. B. Dufin (Sarrebourg) 36'41; 4. M. Gehin (Schwabwiller) 37'15; 5. T. Clementz (RT Schweighouse) 37'55

 

Courir pour Haïti - DNA du 25/01/2010 -
Coureurs au grand coeur

Répondant à l'appel lancé par Philippe Oumedjkane, coureur et entraîneur à Lingolsheim (S2A-IBAL), plus de 160 joggeurs chevronnés ou débutants ont couru hier pour les victimes du séisme en Haïti, en échange d'un don à la Croix-Rouge de 10 euros ou plus.

Près de 12h30, ce dimanche à l'entrée du parc de Pourtalès, 160 joggeurs s'échauffent, trépignent ou discutent en attendant que Philippe Oumedjkane, entraîneur du demi-fond à l'IBAL (l'Ill-Bruche Athlétisme Lingolsheim), donne le départ d'une action de solidarité avec Haïti montée en quelques jours.
« Je me suis dit qu'il fallait faire quelque chose pour les 110 000 victimes du séisme. L'idée est toute simple : il s'agit de donner 10 euros ou plus pour la Croix-Rouge française avant de courir deux fois 30 minutes ensemble. On ne se pose pas 30 000 questions, on ne fait pas de politique. C'est une action qui vient du fond du coeur », témoigne Philippe Oumedjkane.

A quelques mètres, installées sous une tente, Félicia Coutable et Virginie Hebting enregistrent en vitesse les retardataires avant de rejoindre la troupe.

« Aujourd'hui, vous êtes tous gagnants »

« N'oubliez pas, aujourd'hui vous êtes tous gagnants », lance Frédéric Ortu, chargé de l'animation et de la sono, tandis que les coureurs s'élancent - les familles avec poussette ou vélo ferment la marche.
« J'ai déjà couru deux heures hier, je viens vraiment pour le geste, sans objectif. J'ai déjà donné à Médecins du Monde, je trouve que cette action s'inscrit bien dans la continuité », avance Patrick Dayries. « C'est une bonne occasion de joindre l'utile à l'agréable et de courir avec des gens qui partagent nos valeurs », complète à ses côtés Linda Bouteiller.
« Moi c'est mon premier don pour Haïti. Je suis une coureuse occasionnelle, je cours une heure au mieux. Je vais déjà essayer de tenir deux fois 30 minutes », lance Karine Untereiner dans un sourire. « C'est bien de voir que tant de personnes se sont mobilisées un dimanche midi. Les gens ne restent pas insensibles, c'est rassurant », appuie Eléonore Reinling.
Samedi soir, le rassemblement organisé place Kléber avait mobilisé 60-70 personnes.

Manuel Plantin

12ème Cross DNA de l'IBAL - DNA du 21/12/2009 -
Carré d'as de la glace

Deux duos ont animé le cross DNA à Lingolsheim : les pères Noël de l'IBAL, Sébastien Coutable et Sébastien Dubois, main dans la main sur cross court ; Samir Baala, poussé dans ses retranchements par Martial Schmidt dans la course reine. Mention spéciale au cadet Arthur Deloignon... 3e du cross court !

Il fallait oser braver les - 12°C hier matin à Lingolsheim. Les plus petits parmi les 200 courageux ont ouvert le ban à 9 h 30 avec d'autant plus de mérite, même s'ils ont bénéficié d'un guide de luxe, en la personne de la sprinteuse Jefie Amofa-Diatuo. Une fille du RCS venue prêter main forte à l'IBAL : S2A, l'entente strasbourgeoise est bien en marche. Jefie Amofa-Diatuo a conclu sa contribution en aidant la petite dernière, en larmes, à boucler les 100 derniers mètres.

"Seb au carré" comme on les appelle à Lingolsheim

Le S2A, il en fut encore question sur le cross court, évidemment dominé par "Seb au carré" comme on les appelle à Lingolsheim.
Rien d'étonnant de voir Coutable aux avant-postes. Que Dubois tienne la distance à ses côtés constitue une excellente nouvelle. Ce dernier a trouvé son second souffle, à l'entraînement, au contact du premier et, depuis septembre, sous la conduite de Philippe Oumedjkane, lequel oeuvre désormais aux destinées des crossmen et fondeurs de l'IBAL, du S2A plus généralement. « Avec le regroupement, il doit y avoir de quoi faire par équipes, en cross. »

Derrière les deux Seb, Arthur Deloignon, à peine cadet, grand espoir de l'ASS, devançait tous ses aînés, même s'il demeure très modeste : « C'est surtout par équipes que nous avons des objectifs ». Avec Goetz, Ulm et Bronner, l'ASS place en effet quatre cadets dans les 14 premiers.

Chez les féminines, Hélène Froehlich a jusqu'au bout accroché l'Allemande Alica Schmälzle, victorieuse pour trois secondes. La cadette brumathoise Amélie Mettler complète le podium.
Cerise sur le gâteau, le cross des as s'est avéré bien plus indécis que prévu. On attendait Samir Baala. Engoncé dans ses doubles-épaisseurs, gants compris, le marathonien s'est certes imposé. Mais il a été contraint de lutter jusqu'au bout pour se défaire de Martial Schmidt, dominé sur une ultime accélération dans les derniers décamètres.

Trop heureux de la séance d'entraînement grandeur nature

« J'ai géré, mais j'ai quand même du forcer un peu, avoue le Hautepierrois. Au sprint, je n'aurais été sûr de rien. » N'empêche, Schmidt, vainqueur des Vignes et rempart voici deux semaines à Ribeauvillé, ne se serait pas permis de le déborder. « Après avoir suivi durant toute la course, ça ne se fait pas. »
Le Nancéien, toujours licencié dans les Yvelines, habite depuis un an et demi près de Bischwiller, où il s'entraîne. Il était trop heureux de la séance d'entraînement grandeur nature à laquelle il a eu droit. « Tout le long, j'ai pu regarder Samir, observer ses appuis, ses trajectoires, ses relances. J'ai beaucoup appris. » Il entend passer aux travaux pratiques mi-janvier, lors des championnats d'Ile-de-France.
D'ici là, Samir Baala montera lui aussi en puissance, dans l'espoir de briller sur la Promenade des Anglais à Nice le 10 janvier, puis lors des championnats de cross. « Je me sentais mieux voici un mois. Mais d'ici là, ça va revenir. » Rendez-vous est pris.

R.Sa.

Présentation officielle du S2A - DNA du 13/12/2009 -
Sous une bonne étoile ?

L'entente strasbourgeoise fut longtemps de l'ordre du fantasme, voire de l'utopie. Personnalisée par un maillot aux couleurs de la capitale européenne, elle est désormais une réalité, par le biais du S2A, né du mariage de l'IBAL, de l'ASPTTS et du RCS.

Depuis hier au plus tard et la présentation officielle du "Strasbourg Agglomération Athlétisme", l'athlétisme strasbourgeois - au sens large, à savoir Lingolsheim compris - a pris un virage capital. Il n'avance plus en ordre dispersé, même si toutes ses composantes n'ont pas - encore ? - franchi le pas.

« Une équipe de pionniers unis et solidaires »

Né le 27 mai lors de l'AG constitutive, le S2A a donc été baptisé hier en présence de sa maman (la présidente Doris Spira), de ses trois papas (les présidents des trois sections locales*), et de ses parrains (les partenaires, publics surtout, mais aussi privés), qui devront l'accompagner comme il se doit, financièrement surtout, lors de toutes les grandes étapes de sa vie.
Même, l'EGMA, le cousin mulhousien, enfanté dans des conditions similaires, a participé aux festivités, sous les traits de son président, Christian Haessler. Enfin, figure de proue du regroupement avec Driss El Himer, aujourd'hui en lice à Dublin, Benjamin Compaoré a fait le voyage depuis Paris pour l'occasion.
Si l'accouchement fut difficile, Doris Spira met aujourd'hui en avant « une équipe de pionniers unis et solidaires », avant d'évoquer, même si cela coule de source, la raison d'être du bébé : « mutualiser les moyens, à la fois matériels, techniques et humains ».

Un cadeau de naissance gros comme ça

Les objectifs, eux aussi relèvent de l'évidence : la détection, la formation et l'insertion des jeunes ; le développement du sport loisir, santé et bien-être, à l'adresse d'un public élargi ; et le renforcement de l'élite pour garnir l'indispensable vitrine. En gros, le carnet de route de tout club. Sauf qu'en la matière, le regroupement des compétences peut, doit permettre de mener de front les trois axes.
« La réussite globale dépend du dynamisme de chaque section », prévient la présidente, avec l'espoir de voir bientôt « les vagues bleues déferler sur les stades ». Référence au maillot officiel - « un clin d'oeil à l'Europe » - aux couleurs de la capitale continentale.
Claude Froehly, vice-président de la CUS délégué aux sports, Serge Oehler, adjoint aux sports de la Ville de Strasbourg, Pierre Chevalerias, inspecteur régional de Jeunesse et Sport, et Fabienne Metzger, pour le conseil général : tous ont unanimement salué l'initiative allant dans le sens souhaité.
« Un signe fort du monde de l'athlé », selon le premier. Qui « n'entraîne pas une diminution, mais une mutualisation des fonds », assure le second. Quant à la dernière, elle a déposé au pied du berceau un cadeau de naissance gros comme ça : le financement par le département de l'étude de faisabilité du stade couvert. Un énorme pas en avant salué par le président de la Ligue, Jean-Marie Bellicini. Et si le S2A était né sous une bonne étoile ?

(*) Albert Koffler pour l'IBAL, Jean-Marie Losson pour l'ASPTTS et Pierre Hagelstein pour le RCS.

R.Sa.

Marathon de New-York - DNA du 11/11/2009 -
Quatorze athlètes dans la course

Ce n'est pas sans une bonne dose de stress que quatorze athlètes de l'Ill-Bruche Athlétisme de Lingolsheim (IBAL) sont partis pour New York : courir le marathon mythique, le 1er novembre dernier, a constitué une expérience marquante pour chaque participant.

Ce rendez-vous avec New York et son marathon, difficile de le raconter, New York ne se raconte pas, New York se vit.

45 000 coureurs au départ du plus mythique des marathons, une organisation sans faille, 2 millions de personnes tout au long du parcours. C'est magique. Staten Island, Brooklin, le Queen's, le Bronx, Manhattan, chaque quartier vous accueille à sa façon, chaque pont vous laisse ses souvenirs.

Quatre coureurs lingolsheimois ont achevé à New-York leur premier marathon : Pierre Fourney en 3h 33', Daniel Noiset en 4h 04', Christiane Duspeaux en 4h 06', Maria Mohr en 5h 40'. Mais on ne saurait oublier la très belle performance des autres : Eric Heisser 3h 06' ; Roland Simon 3h 07' ; Raphael Douet 3h 12' ; Mathieu Kieffer 3h 14' ; Matthieu Gallo 3h 52' ; Jacqueline Poos 3h 54 ; Marc Mohr 4h 01' ; Philippe Poos 4h 05' ; Monique Brickert 4h 15' ; Frederic Billod 4h 16'.

Respectivement 1472e et 1557e sur 45 000, Eric et Roland forcent l'admiration surtout quand on sait que quinze jours avant, Roland participait aux championnats de France de marathon et terminait 8e de sa catégorie. A New York, il était tout simplement premier Français de sa catégorie. Jacqueline Poos, quant à elle, se place 124e de sa catégorie : une très belle place !

9ème Corrida de Lauterbourg - DNA du 01/06/2009 -
Quatorze athlètes dans la course

Formalité pourrait être le maître mot de cette 9e Corrida de Lauterbourg. Une formalité dans les deux courses majeures de cette manifestation pour les différents favoris venus honorés l'invitation du Lac Lauterbourg.

.../... Sur les 10 km, quatre coureurs s'étaient donnés rendez-vous pour en découdre. Il s'agit de Sébastien Coutable (Team Espace Marathon / IBAL), vainqueur l'an passé, Stéphane Wenger (La Wantzenau), Patrice Siegel (Sport 2000) et Yannick Labeauvie (IBAL).

Coutable n'a pas laissé trainer les choses et s'est échappé en tout début de course ne laissant aucune chance à ses compagnons, il termine facilement en toute décontraction avec près d'une minute d'avance sur Stéphane Wenger. Siegel termine troisième et Labeauvie quatrième.

Pour sa deuxième participation, Sébastien Coutable s'adjuge à nouveau une épreuve qu'il affectionne : « j'aime ce genre de course avec ses montées et ses relances, malgré un programme chargé ces derniers jours, j'étais à l'aise aujourd'hui. »

En effet après un semi-marathon il ya dix jours et un « Run and Bike » cette semaine, il semblait facile et n'avait pas d'adversaire à sa taille ce jour.
.../...

11ème Cross DNA de l'IBAL - DNA du 22/12/2008 -
« Pour Jean-Pierre »

Ah, s'ils tenaient tous le même raisonnement. Le cross s'en porterait tellement mieux. Samir Baala n'en fait pas un objectif, mais il y trouve une préparation idéale pour la route. D'où sa présence et, forcément, sa victoire hier à Lingolsheim. Une victoire dédiée à Jean-Pierre Hénard.

Depuis que Jean-Pierre a quitté, tellement subitement, les stands DNA et le car-podium DNA, les hommages se succèdent. Hier, dans le cadre du cross DNA, les premières paroles du vainqueur du jour sont allées tout naturellement à notre animateur qui faisait partie intégrante du paysage athlétique.

« Je m'arrêterai aux interrégionaux où j'aimerais bien faire un podium »

« Cela fait bizarre de ne plus le voir sur les courses, regrette le coureur du St-Louis RC. Ce cross DNA, il est pour lui. » Samir Baala tel qu'en lui-même. Consciencieux, mais avant tout humain. Il a maîtrisé sa course mais ne dira jamais qu'il s'est promené.
« Je me suis tout de même fait mal aux jambes. Et je respecte trop mes adversaires pour dire que c'était facile. » D'ailleurs, dans sa foulée, la course fut splendide, jusqu'au superbe sprint final, permettant au militaire de l'IBAL, Sébastien Coutade, de devancer d'une courte tête l'accrocheur Lionel Genevé (ASPTT Strasbourg).
 Désormais espoir 1re année, ce dernier a apprécié. « A la bagarre, c'est sympa. Surtout, j'ai retrouvé des sensations. Avant les championnats, c'est bien. Courir avec les grands, je découvre. » Hier, Franck Biteaud (RT Schweighouse) et «Seb» Dubois (IBAL) suivaient à distance. Une indication.
Coutade, flanqué de Genevé, s'est accroché dans la première des quatre boucles. « J'ai voulu voir. Et puis, on ne sait jamais. Devant, il peut toujours y avoir un coup de moins bien. » Au 1er RG d'Illkirch depuis quinze mois, le Manceau, licencié huit ans à Angers, a signé à l'IBAL en septembre. Certes 2e à Rosheim, 3e à Schweighouse, 4e à Illkirch, il préfère le cross. « J'espère bien aller jusqu'aux France, avec d'ici là, pourquoi pas, une "perf" par équipes. »
Les France, Samir Baala ne les vivra pas. « Ce n'est pas mon objectif. Dans ma préparation pour la route, cela me ferait perdre deux semaines. Je m'arrêterai aux interrégionaux - à Brumath - où j'aimerais bien faire un podium. L'an passé, il m'a manqué six secondes. »

Régis Haegele au-delà de ses espérances

D'ici là, le frère de Mehdi enchaînera les cross. « Je veux courir huit cross. D'où ma présence ici. Une première, car je suis un peu en retard. L'an passé, j'avais démarré au Waldeck. J'ai découvert le parcours, ça m'en fait un de plus pour l'entraînement. » L'entraînement, une donnée que n'occultera jamais ce travailleur invétéré.
Sur le cross court (2 boucles, 4,460 km), le Sélestadien Régis Haegele, net vainqueur, est allé au-delà de ses espérances. « Après le long à Sélestat, j'ai voulu alterner. Ici, le tracé est rapide, avec beaucoup de relances. Pour la préparation, c'est parfait. Je voulais gagner. En plus, le temps est bien mieux que prévu. »
Victorieuse chez les féminines, la junior de l'Unitas Brumath Amalia Vogler est loin de ces considérations. Le 4 janvier prochain, ce talent pur, dans la tête comme dans les jambes, s'envolera pour l'université de Jacksonville, en Floride. Un autre monde...

Rémy Sauer

Match International Espoir - Lingolsheim le 02/08/2008
DNA du 03/08/2008 -


"Contente d'être là"

Gênée par une blessure récurrente à la cuisse, la perchiste Camille Simon, licenciée à l'IBAL, n'a pas réussi à dépasser les 3m91 et termine 4e hier. Le concours a été dominé par la Tchèque Romana Malacova qui passe une barre à 4m11. Mais l'essentiel pour Camille était de « se faire plaisir » avec, dans le viseur, les 4m30 pour la saison prochaine.

« C'est ma 7e sélection », précise Camille Simon avec fierté. La jeune perchiste de 22 ans est d'autant plus fière que, cette fois, c'est devant son public de Lingolsheim qu'elle arbore le maillot bleu. « La sélection en équipe de France, c'est le top puisque ce sont les meilleurs jeunes. C'est aussi une reconnaissance qui donne envie », souligne l'athlète de l'IBAL.

Véritable espoir

Le top, c'est ce qui motive cette compétitrice dans l'âme. « Depuis toujours, j'ai l'esprit de compétition. Quand j'étais petite, je disais à mes copains qu'un jour, j'irai aux JO. » Pour l'instant, pas de Jeux olympiques, mais Camille Simon est un véritable espoir de la perche française. En 2006, à Obernai, elle saute à 4m25, son record. « La veille, j'avais vu ma rivale de l'époque faire 4m30 dans un meeting auquel je n'avais pas été invitée. Ça m'a motivée. »

Blessure à la cuisse

Mais cette année, une blessure récurrente à la cuisse l'empêche d'être à 100 %. La saison n'avait pourtant pas mal commencé. Sa période hivernale a été l'une des meilleures de sa jeune carrière. En février, en l'espace d'une semaine, elle franchit par deux fois les 4m11, record d'Alsace (à Limoges et Epinal, ndlr).
Et puis, en stage à Valence, elle casse une perche et se blesse. La cuisse est touchée et c'est le début de la galère. Adducteurs, micro-déchirures, aponévrose... à chaque retour à la compétition, la cuisse gauche lâche à nouveau.
« Sur une jambe », elle parvient quand même à terminer 3e aux « France jeunes » à Vénissieux à la mi-juillet (4m10). Un bon saut mais qui devait en théorie la priver du match de Lingolsheim. Seules les deux premières à Vénissieux devaient participer au match international. Le forfait de Alizée Dufraisse a obligé Camille Simon à la remplacer au pied levé.
« Cela fait trois semaines que j'ai arrêté les entraînements, avoue Camille Simon, j'ai su mardi que je participais. J'ai fait un seul entraînement avant ce concours. »

Direction Paris à la rentrée

Dans ces conditions, elle est presque contente de son modeste saut à 3m91 hier. « Je fais des courses horribles, je suis en très mauvaise condition physique. » Déjà en vacances dans sa tête, elle sourit : « J'ai été super contente d'être là, à la maison. Je suis sûr que mon père a vraiment cru que j'allais remporter le concours. »
Camille Simon peut donc prendre du repos, attendre que sa cuisse guérisse. A la rentrée, une nouvelle aventure l'attend. Elle rejoint l'Insep à Paris. « Je vais découvrir un autre entraîneur, un autre oeil. » Mais l'athlète de Lingolsheim le déclare tout net : après son semestre de formation, elle revient en Alsace, dans son « club familial qui l'a toujours soutenu. »
Et pour sa première saison en seniors, elle fixe son objectif : « atteindre cette barre à 4m30 » qu'elle cherche depuis deux ans.

Jérémy Lemaire

Journée Jeunes + Meeting d'Obernai - DNA du 26/05/2008 -
Un double Fix au rendez-vous

Quelque 250 athlètes se sont retrouvés à Obernai pour le compte du meeting et la journée départementale organisés sous un temps lourd et un léger vent défavorable pour les courses. L'athlète de la journée aura été le sprinter Yannick Fix, qui réalise le doublé en remportant les 100m et 200m. En passant pour la première fois sous les 22'' (21''94) cette saison, le sociétaire de l'IBAL fait un retour très encourageant depuis quelques semaines, après quelques pépins physiques la saison passée. Sur la distance plus courte il bloque le chrono à 11''08, devant Xavier Chollat-Traquet 11''18.
 .../... Côté concours, Lucas Fix commence à se faire un prénom, avec 4,82m le jeune sauteur à la perche de l'IBAL réalise certes une performance moyenne, mais cette performance laisse augurer une régularité sur des barres plus hautes. Rappelons qu'il possède avec 5,10m la meilleure marque française chez les juniors et se positionne ainsi en vue des mondiaux de la catégorie. Le concours féminin est remporté par Céline Cauderlier qui efface une barre à 3,62m devant Cathy Mona (EHA) 3,42m et l'Allemande Ann-Sophie Kirsch 3,42m également. Ces trois dernières performances représentant les seules performances de niveau N2 du meeting. Côté bac à sable, la locale Vanessa Bonapfel réalise 11,50m au triple saut et 5,09m à la longueur.
 

18èmes Courses de La Broque - DNA du 28/04/2008 -
Sébastien attend Lucie

Unis dans la vie, ils le sont désormais dans la réussite sportive. Sébastien Dubois, qui s'est imposé sur les 10 km de La Broque organisés par l'AS La Claquette, a été le premier à féliciter sa compagne, Lucie Guesdon, première féminine.  Dans les deux cas, l'avance sur leurs principaux rivaux était royale. « Je suis parti dès les premières foulées et quand j'ai vu que personne ne suivait, j'en ai profité pour faire une bonne séance. J'avais gagné ici il y a deux ans, mais c'était plus relevé. » Dubois a en effet creusé un écart qui n'a cessé de croître, dans un premier temps sur un quatuor de poursuivants emmenés par Dominique Epp, le vainqueur de l'an passé.  Mais celui-ci ne voulait pas hypothéquer la suite de sa saison, ressentant encore les séquelles d'une opération pour une hernie discale. « Après un arrêt de six mois, je n'ai pas essayé de suivre Sébastien. Avec ces soucis de santé, il faut que je tempère. » L'orgueil du vétéran, qui courait dans sa vallée de la Bruche, reste pourtant intact. Il a pris les relais avec le peloton de poursuivant pendant les deux tiers de la course avant de se retrouver confronté au seul Jacky Seitz, qui lâchera prise dans la dernière montée.

Circuits inversés

Loin du record de Kolbeck (32'32 en 1999), Dubois améliore de plus d'une minute le temps réalisé l'an passé par Epp. Mais il faut préciser que le parcours a été inversé, avec une montée plus douce et une descente plus raide. Du coup, les avis étaient partagés quant à sa nature plus sélective.  Lucie Guesdon, elle, a apprécié pour sa première inscription. « J'ai eu très vite mal aux jambes, mais c'est dû à la séance que nous avons fait la veille. Je n'ai pas arrêté de me retourner pour assurer la première place (alors qu'elle ne pouvait voir la deuxième, Sophie Herr), surtout que je n'avais gagné qu'une course jusqu'à présent. »  L'épreuve de début de journée, sur 5540 mètres, s'est également déroulée à contresens des habitudes prises. Lâchant trois autres prétendants, Frédéric Oster prouvait qu'il en avait encore sous la semelle dans le sprint d'arrivée. « Pourtant, après avoir attaqué dans la descente, je m'étais planté dans le parcours, mais le deuxième (Ludovic David) m'a rappelé et j'ai pu reprendre la bonne direction. A lui le prix du fair-play ! ».  Un autre Frédéric, Welsch, complète le podium alors que Maëlle Hoffbeck, longtemps sur la même ligne que Sabine Grandin, s'adjuge un premier succès chez les féminines. Avec les jeunes, ils étaient 376 participants pour cette édition 2008.

 

Perch'Staculair - Epinal le 09/02/2008 - DNA du 10/02/2008 -
Camille Simon égale son record

Une semaine après avoir porté son record d'Alsace en salle de la perche à 4,11 m, la Lingolsheimoise Camille Simon (IBAL) a remis ça, samedi à Épinal, dans le cadre du "Perch'Staculair".

La Lingolsheimoise a pris la 7e place (2e française) du concours élite remporté par Vanessa Boslak, laquelle s'est attaquée sans succès à son record de France en tentant 4,66 m après avoir effacé au second essai la barre victorieuse de 4,41 m. Simon a elle échoué à trois reprises à 4,21 m.

Chez les hommes, Jérôme Clavier a confirmé sa suprématie actuelle (5,61 m). Le Lingolsheimois Xavier Tromp, désormais licencié à Lyon a passé 5,21 m au premier essai (4e), fait l'impasse à 5,31 m et coincé à 5,41 m.

Le junior Lucas Fix (IBAL) a réalisé son meilleur saut de l'hiver, à 4,71 m, avant d'oser se mesurer en vain à 4,91 m. Dans la même catégorie, son coéquipier Quentin Bitsch a égalé son record personnel (4,41 m). Après ses 4,10 m du week-end écoulé, le cadet de l'EHA Mathieu Liebmann (4,01 m) s'est essayé à 4,21 m. L'espoir Céline Cauderlier (IBAL) n'avait pas encore fait mieux que ses 3,71 m cet hiver, mais elle aspire à plus.

En tout, 17 Alsaciens étaient du déplacement. On notera encore les 3,01 m de la minime Maéva Alves, plus haute barre perso égalée.

Rémy Sauer

10ème Cross DNA de l'IBAL - DNA du 17/12/2007 -
L'expérience de Zouhair

Pour sa première participation au cross de Lingolsheim, Mostafa Zouhair (ASPTT Strasbourg) a fait parler son expérience pour remporter la course des As devant le local Sébastien Dubois (IBAL) et le Sélestadien Olivier Anguenot (ACCA).

"On a de plus en plus de mal à se débarrasser des jeunes", sourit Mostafa Zouhair. Surpris par le départ rapide du duo Dubois/Anguenot, le vétéran de l'ASPTTS a attendu deux boucles avant de porter son attaque, et de venir à bout à son rythme des "jeunes".
"Ils sont partis trop vite pour moi, mais j'ai pu rester en embuscade et revenir au train", confirme d'ailleurs le lauréat de la course des As.
Le local Sébastien Dubois aura montré le maillot de l'IBAL pendant deux tours, emmenant avec lui Olivier Anguenot, avant de voir fondre sur lui l'expérimenté Zouhair.

"Une place dans les 20 aux France"

"Quand Mostafa est revenu, je me suis dit : Mr ! Finalement il est dans un bon jour", lâche Dubois, second sur la ligne. "Quand Mostafa est revenu, j'ai essayé de mettre une mine, mais j'étais trop juste", concède Anguenot, troisième.
Mostafa Zouhair a donc prouvé sur "un parcours plaisant, favorisant le vite-lent-vite", qu'il fallait encore compter sur lui. De bon augure avant les championnats hivernaux, où Mostafa Zouhair retrouvera d'autres "jeunes, à savoir les nouveaux vétérans. "Je vise le titre régional, une place dans les 5 aux Interrégionaux, et une place dans les 20 aux championnats de France à Laval", espère Mostafa Zouhair.

Un original relais mixte

Si Sébastien Dubois n'a pu faire mieux que la 2e place de la course des As, David Lepasquier a hissé les couleurs de l'IBAL sur la plus haute marche du podium en cross court. A sa main, il devance le Belfortain Lois Godelar et le Bischheimois Guillaume Pillon.
Ce 10e cross de l'IBAL a réuni près de deux cent athlètes sur les différentes courses, dont cet original relais mixte. "Ce relais permet de sortir des formules classiques du cross. Ici un père peut courir avec sa fille, un couple peut faire la même course", se réjouit Albert Koffler, le président de l'IBAL. Dans une discipline aussi exigeante que le cross, cette ludique initiative est d'ailleurs une belle réuss
ite.

Cédric Cariou

Meeting sprint-haies à Obernai - DNA du 17/12/2007 -
Zekkri, Zill : surprises

Le meeting de 60m plat et 60m haies organisé hier par les SR Obernai, a donné lieu à deux belles surprises avec les victoires de Guillaume Zekkri (PCA) et Johanna Zill (IBAL).

100 sprinters et hurdlers tout rond ! Le premier meeting indoor des SR Obernai a connu un beau succès de participation hier. Et si quelques ténors notamment sur le 60m plat féminin manquaient à l'appel, la manifestation n'en a pas moins été intéressante.

Sur 60m plat, on a assisté à deux belles surprises. Chez les féminines, en l'absence de Céline Distel et Jefie Amofa-Diatuo, on attendait Virginie Kreyenbihler (ASS). Auteur du meilleur chrono des séries (8''10), Virginie fut battue en finale par une cadette de 15 ans, Olivia Zill en 8'' juste. La coureuse de l'IBAL était toute émue : "C'était ma première course sur 60m, raconta-t-elle. Je fais aussi un peu de longueur. J'avais été championne d'Alsace minime du 100m avec un record en 12''60. Je suis d'autant plus contente que l'an passé j'avais été longtemps blessée. Cela va me remotiver".

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Simon et Seck s'imposent sur les haies

Sur les haies, les perchistes de l'IBAL ont réalisé le doublé en féminines : Camille Simon devant Céline Cauderlier. « Je voulais descendre sous les 10'' dit Camille, toute souriante. Je fais 9''85, c'est magnifique. En plus c'était la première fois que j'étais à l'aise entre les intervalles. Après mes 4,01m d'Aulnay à la perche le week-end passé (je n'avais jamais sauté plus de 2m avant février) voilà une saison qui commence bien. »

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René Kuhn

Marathonien au grand coeur - DNA du 04/11/2007

Donner de son temps pour accompagner les personnes gravement malades et se lancer des défis sportifs : rien de contradictoire aux yeux de Jean-Marc Hiff, un Strasbourgeois qui veut courir un raid de 220 kilomètres dans le Sahara en février.

En février, si tout va bien, Jean-Marc Hiff courra dans le désert mauritanien. Pour l'instant, ce responsable d'une équipe de six personnes au Crédit mutuel du Wacken, parcourt à grandes foulées le sol du Kochersberg. 130 kilomètres par semaine.
Une distance jugée insuffisante par l'intéressé, 41 ans, qui veut intensifier son entraînement. Ce raid de février dans le Sahara mauritanien, il le fait pour prouver qu'on peut « avoir quarante ans, être sportif, et parallèlement aider des personnes gravement malades. Il n'y a pas de contradiction. »
Car, une fois par semaine depuis sept ans, Jean-Marc Hiff passe la nuit à l'unité des soins palliatifs (USP) de Haguenau pour accompagner des malades en fin de vie, « les écouter s'il souhaitent se confier ou au contraire parler d'autre chose que de leur maladie. »
Il arrive à 21h, repart à 6h du matin et enchaîne sur une journée de travail à la banque. Pas plus fatigué que ça, mais avouant tout de même qu'il est « parfois dur d'assurer la coupure entre l'unité de soins palliatifs et le monde du boulot. »
Avec l'association Pierre-Clément (aide aux personnes gravement malades en Alsace), Jean-Marc Hiff a également accompagné des personnes à domicile ou en maison de retraite. « L'USP est un lieu très encadré avec des infirmières, des aides-soignants : rien ne peut vous arriver. Mais à domicile, la souffrance est si grande... »

28 marathons au compteur

Pas facile pour les bénévoles d'entrer dans la sphère privée d'un malade et de faire face aux peurs de l'entourage : « Qu'est ce que cet étranger va nous prendre ? Quel moment intime va-t-il vivre sans nous ? » Jean-Marc Hiff conclut : « Nous faisons peur parce que nous ne sommes pas connus. »
Pour réunir les 1999 euros nécessaires au raid, il imagine un partenariat : profiter de l'image de l'association Pierre-Clément et, en contrepartie, faire connaître cette cause. Son objectif : recevoir assez de subventions et de dons pour pouvoir en reverser à l'association. Pour l'instant, il part avec quinze euros en poche.
 Et quelques appréhensions. « Je ne sais pas comment je vais récupérer dans le désert avec la chaleur, le sable, la fatigue... », s'inquiète ce sportif qui compte 28 marathons, un cent kilomètres et une douzaine de trails à son actif.
Il a commencé à courir en 1991 dans l'objectif de « faire les 10 kilomètres de Strasbourg ». Entre-temps, « comme ça, pour voir », il court au printemps 1992 le semi-marathon de Colmar. On ne l'a plus arrêté depuis.
La course à pied, c'est aussi sa façon à lui de faire remonter au fil des kilomètres « tout le vécu, notamment de l'accompagnement des malades, tout ce qu'on a écouté, dit ou qu'on aurait pu dire ». Et il n'a pas fini, puisqu'après le raid en Mauritanie, il entend s'inscrire à la Diagonale des fous, un raid de 140 kilomètres avec un dénivelé de 8600 mètres, à la Réunion. Une paille...

Jean-Marc Hiff (Tél: 06 50 01 52 29). Association Pierre-Clément, 4, rue Wencker à Strasbourg. Tél: 03 88 35 18 81 ou www.association-pierre-clement.fr

220 kilomètres dans le Sahara

Ils seront deux du club d'athlétisme de Lingolsheim (Ill-Bruche Athlétisme Lingolsheim), Jean-Marc Hiff et un camarade, à participer à ce raid dans le désert mauritanien qui se déroule du 24 février au 2 mars 2008. Au programme : 220 kilomètres de plateaux de sable, de cailloux, de piste, de dunes en cinq étapes (dont une de 80 kilomètres). Une course en allure libre et sans portage : les cinquante participants retrouvent chaque soir leurs affaires et un repas traditionnel au bivouac (www.raidsahara.com).

 

Championnats régionaux en salle à Vittel - DNA du 15/01/2007
Le retour de Yannick Fix

Souvenons-nous : il y a deux ans, le junior de l'IBAL Yannick Fix avait « explosé » avec 10''83 sur 100m, 21'26'' sur 200m et 5,00m à la perche. Hélas, une hernie discale l'a empêché de confirmer la saison passée. Hier, il était de retour. Et ma foi, ce retour fut satisfaisant.
« Je ne vais pas encore refaire de la perche cette année, a-t-il déclaré. Je me contenterai du sprint, surtout le 200m où je souhaite descendre sous les 21''. Aujourd'hui j'ai choisi le 60m car le 200 en salle comprend deux virages serrés, ce qui ne me convient pas encore. »
Vainqueur de sa série en 7''03, il s'adjugea aussi la finale en 7''00 son grand rival Paul Moukine ayant été éliminé pour avoir provoqué le deuxième faux départ (il se consola en fin de programme en s'adjugeant le 200m en 22''77). « J'aurais aimé descendre sous les 7'', avoua-t-il. Mais ce n'est pas mal et j'améliore mon record d'un dixième. Les sensations n'étaient pas mauvaises. » « C'est satisfaisant, dit son coach ! Pascal Lacombe. Dommage qu'il se soit un peu contracté en finale. Il était techniquement mieux en série. »

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Belharbazi déborde Chouki et Salah sur 800m

Après le 400m où l'ASPTT Mulhouse réalisa le triplé avec Emmanuel Haessler en tête en 50''15, le 800m hommes retint l'attention. Souleimane Chouki mena presque toute la course mais se fit déborder dans le dernier tour par le junior Otmane Belharbazi qui l'emporta en 1'53''71 devant Saber Salah, bien revenu.
« Je ne suis pas du tout content, dit Otmane. J'ai fait une mauvaise course. Je me suis laissé enfermer et j'ai joué à l'accordéon. A oublier. Le week-end prochain je serai sur 1 500m au Luxembourg. » « Je suis satisfait, la forme revient sûrement et j'ai bien terminé, dit de son côté Salah. En demi-fond on relèvera encore les succès de Claire Andreani, la cadette s! ur 800m et de Françoise Stroh sur 1 500m en 4'41''69.

Camille Simon, 3,90m à la perche, manque le record d'Alsace

Dans les concours le meilleur résultat fut celui de Camille Simon, 3,90m à la perche. Elle manqua nettement 4,10m record d'Alsace indoor. « C'est la première fois que je passe 3,90m en janvier, dit-elle avec le sourire. Le gros travail que nous faisons paye et j'étais un peu fatiguée aujourd'hui des dernières séances. Cette semaine je vais passer des partiels dans les études et mon gros objectif sera évidemment d'aller aux championnats d'Europe espoirs. » Chez les garçons, Lucas Fix, qui a battu récemment le record d'Alsace junior avec 4,70m, sauta 4,60m.

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DNA du 18/12/2006 - 9ème Cross DNA de l'IBAL 
S.Hoff, le miraculé

Ses médecins le disaient perdu pour la course à pied. Depuis son retour au printemps dernier, il a pourtant multiplié les places d'honneur. Hier à Lingolsheim, Sébastien Hoff a signé le genre de succès qui fait plaisir à tout le monde. Sébastien Dubois complète le palmarès.

En juin 2005, Sébastien Hoff faisait une chute accidentelle de 8 m. On n'ose imaginer son corps s'écrasant sur le béton. Aujourd'hui, il est toujours là et bien là. Tout ce qu'il vit constitue du bonus. Alors il s'éclate.
L'ex-Cheminot s'est pourtant refusé de reprendre une licence avant d'être totalement sorti de la galère. En février prochain, il subira une nouvelle opération histoire de se débarrasser de toute cette quincaillerie qui a rafistolé les morceaux, entre bras, côtes, bassin et fémur.

« Je le dois à Jean-Claude Delabia »

Entre temps, il ne l'a pas perdu, son temps. Revenu au printemps, il est devenu vice-champion du Bas-Rhin de la montagne, l'a emporté, mais sur 5 km aux Champs du Feu en septembre avant de finir second notamment à Ottrott fin octobre et à La Petite Pierre début décembre.
Hier, il a carrément décroché la timbale, menant le cross long de Lingolsheim de bout en bout. « Tout ça, je le dois à Jean-Claude Delabia », sourit-il. Car il est resté fidèle à l'entraîneur des Cheminots. A moins que ce ne soit l'inverse.
Hoff a tenu en respect un Bekim Erbs resté longtemps à quelques foulées avant de perdre pied régulièrement. « J'ai coupé un mois cet été, relate l'athlète du Rohan Athlé Saverne. J'ai eu un mal fou à reprendre, à retrouver des sensations. Pour une rentrée, après trois mois sans compétition, je ne peux être que satisfait. »
Derrière, le triathlète de l'ASPTTS Cédric Dabit et le « montagnard » Raymond Batz se sont disputés la troisième marche du podium, le premier ayant raison de la résistance du second dans l'emballage final.

Coureur de 800 m et 1 500 m qui s'ignorait »

Auparavant, sur le cross court et leur parcours d'entraînement, Sébastien Dubois et Fred Mannino ont offert un beau doublé à l'IBAL, club organisateur heureux d'atteindre les 200 engagés. Attendu, le chef de fil local a mis les choses au point d'emblée, craignant le finish de son coéquipier, coureur de 800 m et 1 500 m qui s'ignorait.
« Jusque là, je jouais au foot. Je sortais d'une saison décevante à Stutzheim. Je me suis mis en quête d'un club d'athlé, sans savoir ce que je pouvais valoir. » C'était il y a six mois à peine. Aujourd'hui, il sait. « Il aurait pu s'accrocher à moi », estime Dubois. « J'ai préféré joué la prudence », rétorquait Mannino qui en est encore à se découvrir.
Et Sébastien Dubois de repartir, au décrassage et à l'échauffement, au choix, pour disputer le relais une heure plus tard, avec sa compagne
Lucie Guesdon. Pour le plaisir et pour faire honneur au club.

R.Sauer

DNA du 05/11/2006 - Comité départemental du Bas-Rhin
Albert KOFFLER à la barre

lbert Koffler, président de l'IBAL, a succédé à Jean-Pierre Hill à la tête du Comité du Bas-Rhin (CD 67). La démission de ce dernier n'a provoqué aucune réaction lors de l'assemblée générale. Un climat d'indifférence qui ne va pas dans le sens de l'intéressé.

Jean-Pierre Hill avait été intronisé voici cinq ans à Mommenheim. C'est au même endroit qu'il a tiré sa révérence, le maire et accessoirement président de l'Unitas Brumath Hubert Steinmetz ayant tenu à accueillir l'AG une dernière fois avant de rendre son écharpe.
Dans son allocution, après avoir relevé un bilan sportif encore remarquable, le président sortant est revenu officiellement sur les raisons de son départ, relatées dans les DNA du vendredi 20 octobre. Certains de ses propos permettent de mesurer à quel point, de son point de vue, le mal est profond.

« J'espère que j'aurai eu tort en parlant d'inertie »

Concernant les stages, de moins en moins encadrés et fréquentés : « C'est dommage de ne pas vouloir partager quand on est fort. C'est ahurissant de ne pas en profiter lorsqu'on est faible. Comment justifier ensuite les demandes de financement pour la formation auprès de Jeunesse et Sport ? »
Au sujet de l'activité des uns ou des autres au comité directeur : « A quoi servent les sièges de ceux qui ne viennent pas, ou ne font rien, ne proposent rien ? » Et de conclure en paraphrasant Saint-Éxupéry, « Rêve ta vie avant que la vie ne t'empêche de rêver ».
Après cela, Gérard Hertrich avait beau tenter une ultime approche, c'était peine perdue. « Tu étais un grand dirigeant, tu as fait un gros boulot. A voir les divers rapports, la situation est plutôt bonne. Il est encore temps de revenir sur ta décision. »
En réponse, Jean-Pierre Hill enfonçait le clou. « Je n'ai pas de raison de rester à bord d'un navire dont 50 % des quartier-maîtres ne sont pas en accord avec moi et dont 80 % des rameurs ne rament pas. » L'Obernois concédait tout juste, « j'espère que j'aurai eu tort en parlant d'inertie ».
L'ex-président de la Ligue d'Alsace s'en prenait lui à l'assemblée : « Cela me fait de la peine de voir partir Jean-Pierre et tout autant de voir la salle sans réaction. Vu le niveau appréciable de l'athlétisme bas-rhinois, s'il vous plaît, ne laissez pas mourir le CD 67. »

L'auditoire n'avait pas envie de perdre de temps à polémiquer .

Son successeur Gérald Cotelette préférait positiver. « Il n'est pas question d'ignorer toutes les actions menées par Jean-Pierre Hill. Mais se dire qu'un nouveau capitaine peut permettre de repartir dans le droit chemin constitue parfois une bonne solution. »
A prendre le pouls de l'auditoire, celui-ci n'était pour une partie conséquente pas mécontent de tourner la page et, si déjà, n'avait tout bonnement pas envie de perdre de temps à polémiquer. On le sait, Jean-Pierre Hill n'a pas pour habitude de tourner autour du pot, ni de ménager les susceptibilités. A la longue, voilà qui aurait lassé bien des bonnes volontés, prêtes à resurgir au contact d'un homme plus consensuel.
Albert Koffler, unique candidat au siège vacant, élu sans mal, sera peut-être celui-là. « Je remercie le président sortant tout en regrettant son départ. Mais j'ai la ferme intention de lui donner tort, de montrer que le bateau continuera de naviguer et plus vite qu'avant. Ceci dit, il y a beaucoup de boulot et nous devons effectivement réapprendre à travailler ensemble. »
A ce titre, le président de l'IBAL a, dès la fin de l'AG, remis un questionnaire à tous ses collègues présidents de club, afin d'établir un état des lieux qui servira de base à son plan d'action pour l'année à venir. Et vogue le navire.

Rémy Sauer


DNA du 12/06/2006 -

Régionaux de bon niveau à Obernai
Camille imite Xavier

Malgré de nombreux absents les championnats d'Alsace seniors ont été d'un bon niveau, favorisés par la météo. Camille Simon a battu le record de la perche avec 4,25 m.

Un chaud soleil, un vent favorable, mais dans les limites, pour le sprint et les sauts, la météo a pour une fois souri aux athlètes hier lors des régionaux. Et ceux-ci ont su en profiter pour établir quelques belles performances et battre de nombreux records personnels. Les absents, assez nombreux comme souvent, ont donc eu tort.

A tout seigneur tout honneur : Camille Simon (IBAL) a imité son copain de club Xavier Tromp à 40 h d'intervalle en battant son record régional à la perche : 4,25 m contre 4,15 m. Avec beaucoup de jus, elle a passé les premières barres avec une belle marge pour réussir son record au troisième essai. Puis elle a tenté 4,31 m, les minima pour les championnats d'Europe de Göteborg, qu'elle a manqué.

« Je me sentais bien à l'entraînement depuis quelque temps, a-t-elle expliqué. Mais je n'arrivais pas à concrétiser en compétition. C'était frustrant et je me suis mise à douter. Aujourd'hui je suis évidemment super heureuse. Prochaine étape : les 4,30 m, peut-être jeudi à Noisy. Pour le moment, seules Boslak et Mourand (mais cette dernière doit aller aux Mondiaux juniors), les ont réussis. Göteborg est donc accessible. »


DNA du 10/06/2006 -


L'exploit de Tromp 
 

Xavier Tromp (IBAL) a réalisé un bel exploit vendredi soir à Pierre-Bénite près de Lyon en remportant la perche avec un saut à 5,50m, nouveau record d'Alsace.

Avec cette performance, Xavier améliore le précédent record établi en salle en mars dernier à Mondeville de 10 cm et se situe à la troisième place des bilans nationaux 2006 derrière Mesnil et Favretto (5,60m) et ex-aequo avec Dossevi et Guigon.

« Je ne m'attendais pas du tout à cette performance, a avoué Xavier hier. Le matin, j'ai encore passé un examen de ma troisième année préparatoire de l'INSAA à Lyon et je craignais d'être fatigué. En fait tout s'est bien déroulé. J'ai commencé à 5,00m et presque tout passé au premier essai. Arrivé à 5,30m j'ai fait l'impasse à 5,40m et tenté 5,50m. Et là j'avais de la marge. A 5,60m, j'ai franchi la barre mais celle-ci a tremblé un moment puis est tombée. Dommage car cela aurait constitué les minima pour les Europe de Göteborg en août. J'ai tout de même gagné le concours en battant Damiel Dossevi, un des ténors français, aux essais. »

Au Meeting-DNA ?

Cette barre de 5,60m va évidemment constituer le prochain objectif de Tromp. « Peut-être le 19 juin au Meeting-DNA de Hautepierre, mon prochain concours. Ce serait super. »
Mais Xavier pense déjà plus loin : « Cette année, je n'ai pas trop eu le temps de m'entraîner en 3e année prépa. A la rentrée, je pense passer dans une classe à l'INSAA et avoir plus de temps libre pour me préparer. Car mon objectif suprême en 2007 sera la qualification pour le Mondial. A Lyon, avec mon coach Bourguignon et mon copain Favretto avec lequel on se « tire la bourre » et qui a déjà réalisé les minima pour les Europe, j'ai de bonnes conditions de préparation. »
Une belle réussite donc pour la perche de l'IBAL qui compensera les malheurs de Yannick Fix, victime d'une hernie discale et pour lequel 2006 est quasiment terminé. « C'est évidemment regrettable, a dit le perchiste et coureur de 200 m, mais pas trop grave car en 2006 il n'y avait aucune compétition majeure. »


DNA du 22/05/2006 -


Circuit des deux Communes à Lingolsheim

Un homme dans le vent

Mécontent de sa performance une semaine plus tôt à Strasbourg, Sébastien Dubois tient sa revanche personnelle. Il s'est imposé sur ses terres en prenant la course à son compte dès le départ, se moquant éperdument du fort vent contraire sur la première moitié du tracé.
  

« Ici, on ne se prend pas la tête, on se fait plaisir. » A l'IBAL depuis un an, Sébastien Dubois se sent heureux. En guise de reconnaissance, il cueille les lauriers à gauche et à droite. Pour lui certes, mais aussi pour son club. Ceux d'hier, à domicile, revêtaient forcément une saveur particulière.

« Celle-là, je la voulais. » Il a frappé fort d'emblée. « Au 10 km de Strasbourg, je voulais descendre sous les 32'30", mais je suis parti trop doucement (NDLR : 11e en 32'56"). » Il s'en est voulu. « Je me suis puni. J'ai couru un 1 500 m mardi soir. » Il s'était mis en tête de réaliser ce chrono entre Lingolsheim et Geispolsheim.

« J'avais peur de Jean-Daniel Chanteux »

« Avec le vent, j'ai vite compris que ce serait peine perdue. » Malgré un premier kilomètre avalé en 3'11". Présomptueux ? Pour lui, non. Pour Arnaud Bucher, oui. Le Sélestadien a payé l'accélération trop brutale qui lui permit de recoller un temps aux basques de Dubois.
« Je sentais qu'il respirait fort, témoigne ce dernier. Il fallait creuser l'écart immédiatement. Et puis, j'avais peur de Jean-Daniel Chanteux. » A la Claquette, lors de sa dernière victoire, il avait dû s'employer pour contrer le retour du triathlète de Mutzig. Cette fois, Dubois, se contentant volontiers de ses 32'51", avait de la marge.
En revanche, le finish de Chanteux a eu raison de Bucher, relégué au 3e rang. « J'aurais dû m'accrocher à Dubois dès le début, analysait le dauphin. Mais bon, je suis là pour m'entraîner, pour le plaisir, pour côtoyer d'autres personnes, que j'apprécie beaucoup. Après une grosse sortie à vélo hier, je suis satisfait. »

Elle ne cesse de progresser et force l'admiration

Freddy Lapp (4e) aussi, a failli reprendre Bucher, en distançant nettement Westenhoeffer (5e) sur la fin. « On a essayé de s'organiser pour revenir sur les premiers », notait le coureur du RT Schweighouse. Rien à faire. Ni pour eux, ni pour Dominique Epp, 2e l'an passé, mais plus satisfait de sa 6e place que Patrick Filippi, guère optimiste sur la ligne de départ et finalement 7e.
Chez les féminines, la marathonienne de La Robertsau Arielle Dolfus s'est étonnée en améliorant son chrono sur la distance, malgré les conditions difficiles. Veterane 2, elle ne cesse de progresser et force l'admiration de son entourage. Elle s'est imposée en 39'05". Elle a résisté au train de son coéquipier Jean-Paul Guyot, également premier veteran 2. Bien lui en a pris.

R.S


DNA du 08/03/2006 -

Eté prometteur pour les perchistes de l'IBAL ... q
ui plante en hiver...


Et une barre de plus pour Yannick Fix, lequel peut viser haut, très haut.
(Photo DNA - Laurent Réa)


Ils ont bouclé l'hiver à domicile, à l'occasion du Perchibal Show, sur des notes positives. Les perchistes de l'IBAL, Camille Simon, Xavier Tromp, Yannick Fix et Clément Challemel pensent déjà à la saison estivale. Avec d'intéressantes perspectives.


Xavier Tromp et Clément Challemel disputeront samedi les championnats de France universitaires à Mondeville, Camille Simon le Perche Élite Tour de Rennes une semaine après. Mais pour tous, le rendez-vous de Lingolsheim constituait le point d'orgue de la saison en salle.

Ils y auront tous tenter d'améliorer leur record déjà battu au cours de l'hiver. Comme quoi, les mois écoulés ont marqué une étape supplémentaire dans leur progression. Ils entendent confirmer cet été et gravir de nouveaux échelons, jusqu'en finale des championnats de France élite senior (20 au 22 juillet à Nancy).


Où l'on parle du cap des 5,50m:

Xavier Tromp, 3e du Perchibal avec 5,26 m regrette ce record d'Alsace raté à 5,36 m au second essai. « La course d'élan réduite et le changement de marques engendrent quelques hésitations. Le même saut qu'à 5,26 m aurait été suffisant. » L'étudiant à Lyon attend l'été avec impatience. « Cela fait un bon moment que j'annonce les 5,50 m. Avec un hiver à 5,35 m, il y a de quoi y croire cette fois. D'autant que je n'ai vraiment repris qu'en février après des soucis de tendon et un mois de janvier chargé d'examens. »

Camille Simon reste aussi sur sa fin. Ses 4,11 m, maîtrisés mais refusés par le jury en vertu d'un règlement international pointilleux qui bride le spectacle, auraient pu lui permettre de s'attaquer à son record personnel absolu (4,16 m). « Dans ces dispositions, les 4,16 m, voire 4,21 m étaient dans mes cordes. »
La championnat de France espoir indoor refuse néanmoins de faire la fine bouche. « Avec mon record en salle à 4,06 m, j'ai rempli mon contrat. J'étais crispée au début, puis je me suis calmée. J'ai enfin trouvé de la vitesse, du rythme en fin de course d'élan. Cette sensation est géniale. On a l'impression qu'il n'y a plus rien à faire. »
Les certitudes accumulées en fin d'hiver lui permettront vraisemblablement de franchir un nouveau cap cet été. 4,30 m ? Cela ne la placerait plus très loin d'un podium national senior.

Yannick Fix n'a pas fait un cas de son record manqué à 5,16 m. « Je passe la 2e barre de ma carrière, à 5,06 m, après les 5,15 m juste avant. Je ne peux qu'être satisfait. La pression du premier saut évacuée, je me suis bien amusé. J'ai trop bien vécu la soirée. Dans cette ambiance, ce contexte, on veut même trop en faire. Je voulais rentrer dedans. »

Marge de progression considérable:
Et justement, le rapide Yannick, désormais meilleur sprinter régional, au potentiel énorme, est rentré dans la barre. Le plus doué assurément, dotés de ses qualités de vitesse et d'un physique impressionnant. Une marge de progression considérable.

Enfin, pour Clément Challemel (4,96 m et à quelques détails des 5,06 m), la situation semble en passe de se débloquer. « C'est ma deuxième perf de l'hiver, accomplie avec une perche que j'avais du mal à apprivoiser jusqu'ici. Mais je voyais bien que j'aurais pu espérer mieux. En fait, je manque de concours à ces hauteurs. »
Challemel aussi entrevoit les beaux jours avec le sourire. « J'entends bien m'attaquer à 5,20 m/5,30 m cet été. Une place en finale des championnats de France élite senior constituerait une grande satisfaction. »

Le carré d'as de Lingo dans son ensemble, dépourvu de compétition internationale espoir en 2006, a le rendez-vous nancéien résolument dans son viseur. On n'ose évoquer Göteborg...

R.S

DNA du 06/03/2006 -
Après le succès du 2e Perchibal show à Lingolsheim ... allez, on remet ça ?

Le succès de la première édition avait valu à l'IBAL d'organiser la finale du Perche Élite Tour samedi. Le second Perchibal show a franchi un palier supplémentaire. Avec un Henrique Guerra, désormais CTS d'Alsace, en retrait, sa pérennité est néanmoins en suspens ...

 

A moitié aphone, Albert Koffler, le président de l'Ill Bruche Athlétisme Lingolsheim (IBAL), jubile. « Je suis content. Tout s'est parfaitement enchaîné. Et puis, malgré les conditions météo, le public a répondu présent. J'ai été agréablement surpris. »
Une juste récompense pour tous ces athlètes qui ont eux aussi fait le déplacement malgré l'ampleur des chutes de neige. Les Belges ont mis dix heures pour rallier Lingolsheim. La Suissesse Nadine Rohr est tout juste arrivée à bon port pour le début du concours élite, samedi soir.

Le mérite en revient aussi aux porte-drapeaux locaux.

Plus encore que l'an passé, acteurs et spectateurs sont repartis ravis. En 2005, seul bémol, les concours ont semblé traîner en longueur, les tribunes se clairsemant au fil de la soirée. Cette fois, jusqu'au dénouement, personne ou presque n'a vu le temps passer. Tout fut limpide, avec plus d'effets de lumière encore et des images saisissantes sur les trois écrans géants.

Le mérite en revient à Carlos Alves, vainqueur de son concours la veille, à 3,66 m, qui, avec son équipe, a mis toutes ses compétences professionnelles au service des siens. Le mérite en revient aussi aux porte-drapeaux locaux, les Simon, Tromp, Fix et Challemel qui ont longtemps fait vibrer leurs supporters, les jeunes de l'école d'athlé en tête. Leur mentor jusqu'ici, Henrique Guerra, aura juste déploré leur « manque de réussite ». Respectivement à 4,11 m, 5,36 m, 5,16 m et 5,06 m, ils ont été dépourvus du petit facteur chance nécessaire. « Mais tous ont pu tenter leur record, renchérit Guerra. Et en fin de saison (en salle), ici, chez eux, c'est chouette ».

Ils deviennent au Perchibal Show ce qu'est Mehdi Baala au meeting DNA
de juin.

Pour le public, que le Hollandais Laurens Looije s'impose pour la 2e fois, que Damiel Dossevi coince à 5,41 m, écourtant le plaisir de tous, que la Polonaise Kasprzac (4,31 m) plutôt que la Portugaise E. Ribeiro Tavares emporte le morceau au terme d'un concours féminin passionnant et relevé, que Chloé Mourand batte la meilleure performance junior de l'année, tout cela importe peu. L'essentiel est de porter et supporter les siens. Si possible jusqu'au bout de la nuit. Encore faut-il que l'avenir du Perchibal ne s'écrive pas en pointillé. Et là...
 « L'envie est là, mais il y a tout le reste, tempère Albert Koffler. C'est monstrueux à organiser. Nous avons travaillé comme des fous pendant six à sept mois. On va réfléchir un peu. » C'est que celui par lequel tout est parti, Henrique Guerra, de part son nouveau statut de conseiller technique sportif, est contraint de s'effacer.
Mais intérieurement, le Perchibal restera son bébé. Il aimerait forcément qu'il vive. « Ce samedi, j'ai été émerveillé. Un super spectacle, une lutte indécise. Une vraie réussite. » Et de militer en faveur de ce « formidable outil de développement et de promotion de l'athlétisme ».

L'IBAL dispose d'une richesse inestimable. « Je pourrai servir de relais. J'espère qu'on le gardera dans la région et que ce sera l'IBAL qui s'en chargera. Il draine beaucoup d'enfants. » Allusion au millier d'écoliers et collégiens venus s'initier dans la semaine. Plusieurs dizaines étaient présentes samedi. L'école d'athlé, grouillante déjà, croule sous les demandes.

Pour pérenniser cette « aventure humaine », Guerra devrait pouvoir compter sur les premiers concernés, ceux qui entendent bien revivre une telle soirée : les athlètes. « L'an prochain, je disposerai de plus de temps », avance déjà Camille Simon. Et puis, tous les bénévoles ont prouvé samedi encore que l'IBAL dispose là d'une richesse inestimable.

                                                                                                          Rémy Sauer
 

DNA du 06/03/2006 - Perchibal show à Lingolsheim

Simon : record et larmes

Salle comble, ambiance permanente, suspense à gogo : le 2e Perchibal show, finale du Perche Élite Tour 2006, a tenu ses promesses hier soir à Lingolsheim.

Camille Simon : un record d'Alsace en salle à 4,06 m et beaucoup de frustration 5 cm plus haut.
 (Photo DNA - Laurent Réa)

Quel bonheur de voir tous ces « stubs » de l'IBAL vociférer, debout sur leurs chaises pour emmener ceux qui les entraînent vers l'exploit. Transportée par le dernier tube de Madonna, Camille Simon, l'a signé, son exploit à elle, battant enfin son record d'Alsace en salle tant attendue : 4,06 m !

C'est le scénario frustrant au possible qu'a connu Camille Simon.

Partie pour un grand concours, Camille Simon a ensuite été victime du nouveau règlement international, ridiculement tatillon. Même franchie, une barre ne compte pas lorsqu'elle roule sur les taquets sans retrouver sa position initiale. C'est le scénario frustrant au possible qu'à connu Camille Simon au 3e essai à 4,11 m, passant du rire aux larmes, sous les huées du public.

Yannick Fix a raté d'un cheveu sa « perf » à lui. Facile, hyper facile à 5,06 m, il semblait parti pour ajouter un centimètre (5,16 m) à sa meilleure marque personnelle. On ne connaît toujours pas le détail qui a fait tanguer sa première barre. Ses deux essais suivants furent hélas moins probants. Mais à l'évidence, ce n'est que partie remise.

Toujours côté sauteurs locaux, lesquels auront longtemps tenu en haleine leurs supporters, Clément Challemel, 5,05 m jusqu'ici, avait les 5,06 m dans les jambes, au 3e essai. Dommage, la barre valait un nouveau record d'Alsace.

Xavier Tromp enfin a lui aussi frôlé l'exploit. Superbe, avec de la marge à 5,26 m, ce qui dénote tout son potentiel actuel, il a plané au-dessus des 5,36 m au 2e essai, mais a manqué un tantinet de profondeur. Dommage, la barre valait un nouveau record d'Alsace, salle et plein air confondus. Lui aussi, on le reverra forcément plus haut. Et très vite.

Avec 5,26 m, il est néanmoins monté sur la 3e marche du podium, derrière le Néerlandais Laurens Looije, vainqueur comme l'an passé (5,36 m) et un Damiel Dossevi très déçu. Dans un fauteuil à 5,26 m, faisant l'impasse à 5,36 m, le Bordelais échouait à 5,41 m.
Chez les féminines, au terme d'un haletant mano a mano au-delà des performances de 2005, la Polonaise Roza Kasprzak, nouveau record personnel, s'est finalement imposé (5,31 m au 3e essai) devant la Portugaise de Franconville Élisabeth Ribeiro Tavares (5,26 m).

                                                                                                            Rémy Sauer
 

 DNA du 04/03/2006 -
Perchibal Show à Lingolsheim

Explication au sommet

Le 2ème Perchibal Show portera ce soir la salle Joffre Lefèbvre de Lingolsheim à ébullition. Transcendés par le contexte, la plupart des meilleurs perchistes français et une forte concurrence étrangère s'expliqueront au sommet. Soit bien au-delà de 4 m pour les féminines, de 5 m pour les hommes.

L'athlé sur un volcan. Le Perche Élite Tour, reconnu par les Fédérations, a fait son trou. Toutes les performances qu'il engendre sont homologuées. Pourtant, les concours n'ont rien à voir avec une classique compétition d'athlétisme.
Sur le perche Élite Tour, et plus encore ce soir à Lingolsheim, pour la finale, où les moyens techniques mis à disposition par l'Ill Bruche Athlétisme (IBAL), dépassent tout ce qui se fait ailleurs, les joutes sportives tournent au show. Le genre de contexte qui ne laisse jamais le public indifférent et qui pousse chacun à se surpasser.

Tous décibels dehors, ils s'élancent au rythme de leurs musiques préférées .

Tous décibels dehors, hommes et femmes s'élancent alternativement au rythme de leurs musiques préférées, préalablement choisies, avant que les écrans géants ne fassent défiler au ralenti leurs sauts pris sous tous les angles. Plein la tête, plein les yeux pour tous.

Vainqueur l'an passé à 5,43 m, le Hollandais Laurens Looije retrouvera ce cadre non sans ambition. Pour récidiver, il devra se débarrasser de ceux qui incarnent la relève de la perche française derrière Romain Mesnil, excepté Jérôme Clavier, lequel accompagnera celui-ci aux Mondiaux de Moscou le week-end prochain.
 On verra donc Damiel Dossevi, le plus doué actuellement, Vincent Favretto, Alexandre Barbaud, Fabrice Fortin, tous au-dessus de 5,50 m. S'y ajoutent le Slovène Juri Rovan (record à 5,65 m), le fantasque allemand Marvin Osei Tutu, le Suisse Olivier Frei et, soutenus par tous les leurs, les espoirs lingolsheimois Xavier Tromp, Yannick Fix et Clément Challemel. Le premier vient d'égaler son record (5,35 m). Le second, de le battre (5,15 m).

Le plateau, international et très dense, saura pimenter la soirée.

Sur les 336 athlètes inscrits dont plus de 200 en lice ce samedi, Lingolsheim accueille en tout 18 hommes - sans Galfione probablement - au record au-dessus de 5,30 m et 20 filles au-dessus de 4 m. Parmi ces dernières, sept des finalistes des récents championnats de France.
Côté féminin, il faudra certes se passer de Vanessa Boslak, Caroline Bocquet, en lice à Liévin, et de la championne d'Allemagne Martina Strutz, elle aussi en route pour Moscou.
Mais le plateau, international et très dense, saura pimenter la soirée. Les Allemandes Carolin Hingst (record à 4,66 m), Julia Hütter, Natja et Elisaveta Ryzih, se mesureront aux Polonaises Roza Kasprzak et Joanna Piwowarska, à la Portugaise Elisabete Ribeiro Tavares et au clan français emmené par son plus bel espoir, la junior Chloé Mourand.
On suivra de très près le phénomène Elisaveta Ryzih, junior première année, championne du monde cadette mais auteur de 4,28 m dès ses années minimes ! Et si Camille Simon (IBAL) parvenait à exploiter la situation pour approcher les 4,20 m dont elle se sent capable, la soirée aura démarré sous les meilleurs auspices.

 

DNA du 18/02/2006 - 4 mars 2006: le 2e Perchibal show

Lingolsheim en haut de l'affiche

Dès sa première, le Perchibal show avait séduit le milieu en 2005. Le bouche à oreille a fait son effet. Lingolsheim sera le théâtre le samedi 4 mars, de l'étape finale du Perche Élite Tour. Un grand honneur pour l'IBAL qui sait mettre tous les atouts de son côté.

Le Perche Élite Tour, son ambiance à part avec ses concours en musique, ses sauts retransmis et rediffusés sous tous les angles sur écrans géants, refait étape à Lingolsheim. Le samedi 4 mars, en conclusion d'une semaine entière consacrée à la perche, la salle Joffre Lefèbvre sera portée à ébullition par la plupart des meilleurs Français et une concurrence étrangère aux dents longues.
 Avec 333 inscrits contre 235 pour sa première, l'Ill Bruche Athlé de Lingolsheim (IBAL) fera le plein. Et encore le club a-t-il dû clore les listes à la mi-janvier, en laissant évidemment la porte entrouverte pour d'éventuelles têtes d'affiche de dernière minute.


Une partie du gratin allemand pourrait ainsi s'annoncer. « Ceux qui ne seront pas qualifiés pour les Mondiaux une semaine après veulent venir », précise Henrique Guerra, nouveau Conseiller technique sportif de la région et qui a permis à la perche de décoller en Alsace, en collaboration avec Jean Buchler.

De même, rien ne dit que Jean Galfione, lequel ne peut s'empêcher de s'offrir encore de petits plaisirs comme récemment à Bordeaux, ne fera pas un petit crochet par Lingolsheim.

Une forte concurrence étrangère, d'où une émulation accrue.

Côté féminin, le plateau sera excessivement dense et relevé, avec au sommet de la hiérarchie, l'Allemande Hingst, nantie d'un record personnel à 4,66 m.
L'engouement pour le Perchibal show est dû à divers atouts : les moyens techniques mis à disposition comme nulle part ailleurs, avec cette année quatre écrans géants, de nombreuses caméras offrant des angles exceptionnels et des cassettes remises après coup aux athlètes qui leur permettent d'analyser au mieux leurs sauts ; un accueil chaleureux avec en clôture un repas de gala servi sur place après le show particulièrement apprécié en 2005 ; une forte concurrence étrangère, d'où une émulation accrue pour les Français qui s'affrontent plutôt en cercle fermé sur les autres étapes.
 Une douzaine de nationalités seront représentées. Et encore, une quinzaine de Russes viennent de solliciter des invitations. Mais l'IBAL refuse de se lancer dans la surenchère.

En outre, l'IBAL innove sur le circuit à travers une offre VIP à 50 € par personne, et une exposition de peinture avec notamment des oeuvres... de la perchiste Caroline Bocquet, 4,14 m s'il vous plaît, qui croque skippers, golfeurs, cavaliers, rugbymen et évidemment sauteurs à la perche.

Une manifestation qui catalyse les énergies au sein de l'IBAL .

Comme l'an passé, le show du samedi constituera l'apothéose d'une semaine entière consacrée à la discipline. Un millier d'enfants des écoles primaires et collèges de la commune s'initieront à la pratique du lundi au vendredi. L'opération monopolisera 12 animateurs du club par jour.

Des concours seront ouverts à tous le mercredi (14 h 30) et le vendredi soir (18 h30), avant les huit ( !) concours finals - deux par deux - dont les élites féminins et masculins à partir de 18 h 30, avec les locaux Camille Simon et Xavier Tromp. Soit 230 sauteurs le samedi, un énorme défi.

De 70 à 80 bénévoles seront mobilisés pour une manifestation qui catalyse les énergies au sein de l'IBAL, crée, renforce les liens, et fait revenir des gens au club. Du positif sur toute la ligne.
 

DNA du 20/06/2005
Record pour Camille Simon,
titre pour Laura Meyer
 

De nombreux athlètes alsaciens ont évolué à l'extérieur ce week-end, souvent avec bonheur. Tour d'horizon.

A MANNHEIM: en Allemagne lors d'un match international de jeunes, la junior Camille Simon (IBAL), 2e du concours derrière une autre Française, Chloe Mourand, 4,20m, a battu le record d'Alsace du saut à la perche avec un bond à 4,15m. Son précédent record datait du 12 février à Paris avec 4,05m. Une superbe performance qui fait d'elle la 4e Française de la saison derrière Boslak, 4,56m, Pignot et Mourand, 4,20m.

Dans le même match, Benjamin Compaore, le junior de l'ASPTTS a sauté 15,71m au triple saut tout près de son tout récent record d'Alsace établi dimanche passé lors des régionaux d'Obernai avec 15,82m. Les 16m ne sont plus loin.

 

DNA du 28/02/2005
Bingo pour Lingo

Lingolsheim a frappé un grand coup à l'occasion de son premier « Perchibal show », réussissant une entrée fracassante dans le Perche Élite Tour. Spectateurs, invités et surtout athlètes ont loué l'organisation et l'atmosphère de la compétition.

Lorsqu'en septembre dernier, Henrique Guerra, avec un enthousiasme de gamin, a lancé son ambitieuse idée à laquelle l'IBAL (Ill Bruche Athlétisme Lingolsheim), son club, a adhéré, beaucoup ont parlé de folie. Les Lingolsheimois eux-mêmes mesuraient l'ampleur de la tâche qui les attendait et les risques encourus.

Un millier de personnes

Samedi soir, ou plutôt dimanche matin, sur les coups de 2 h, la joie n'en était que plus grande. Les sourires prenaient aisément le dessus sur les traits tirés. Chacun avait encore en tête cette salle Joffre-Lefèvbre, comble six heures plutôt au moment où s'ouvraient les concours Élite A de ce premier « Perchibal show ».
Un millier de personnes alléchées par la promesse d'une soirée passionnante et spectaculaire. Au bout, une réussite saluée par tous les athlètes, en tête desquels les habitués du Perche Élite Tour, ce circuit hivernal de la perche, d'envergure nationale. Parmi eux, la lauréate, Aurélie Pignot, ravie de revenir sur les lieux de sa première sélection internationale, en 1996, pour le France-Espagne cadet : « C'est une première, mais ils sont déjà au même niveau que les autres étapes. »

La dynamique de l'IBAL

La vedette locale Xavier Tromp abondait dans ce sens. « Avec ce que l'IBAL a montré là, elle sera sur le Perche Élite Tour (PET) l'an prochain. » Jean-François Raffali, speaker encyclopédique, qui revendique avec son compère Christian Charbonnel la paternité du PET, n'en pense pas moins. Il a été subjugué par les efforts déployés en matière d'image, avec notamment une caméra placée en surplomb des barres, prouesses dues à Carlos Alves, vainqueur de son concours la veille avec 3,78 m, tout en s'étant plié en quatre les jours précédents.
Car l'IBAL tenait là la récompense de mois de travail, de persuasion, ponctués par un harassant mais gratifiant et enrichissant sprint final d'une semaine. Le club a découvert en la circonstance qu'il disposait d'une richesse humaine insoupçonnée. Ému, Henrique Guerra en remerciait chaleureusement toutes les composantes : « Je ne pensais pas l'IBAL capable d'une telle mobilisation. Chapeau, y compris aux parents des jeunes qui se sont impliqués considérablement. » Fiers vraisemblablement de voir leurs progénitures s'épanouir au sein d'un club qui en a et qui va bénéficier là d'une sacrée dynamique.

Merci mesdemoiselles

Sportivement aussi, cette première a tenu son rang. Si le concours masculin, dominé par le Hollandais Laurens à 5,43 m, fut quelque peu en retrait, il le doit aux contre-performances de Barbaud, de Peuf et de l'Allemand Möcks, et surtout aux absences, compréhensibles à une semaine des Championnats d'Europe, de Dossevi et Favretto qui, lors des étapes précédentes ont fait grimper les barres à 5,60 m. Mais après tout, autant se garder des marges de progression en vue des éventuelles éditions prochaines.
En revanche, le concours féminin fut de loin le plus relevé et le plus dense du PET 2005, avant l'ultime étape à Cercy-la-Tour dans trois semaines. Seule Vanessa Boslak (5,30 m) a sauté plus haut que Pignot (4,26 m). C'était à Aulnay-sous-bois, où la 3e place fut décrochée à 4,02 m, contre 4,11 m à Lingolsheim où sept filles en tout ont fait mieux.
Le Perchibal a par ailleurs été marqué par un florilège de meilleures perfs personnelles, dont un record de Suisse espoir côté féminin et un record de Belgique vétéran côté masculin. Les jeunes athlètes régionaux (lire DNA d'hier) n'ont pas été en reste.

Athlètes ? Pas seulement

Pour le carré d'as local, encouragé par les enfants de l'école d'athlé, debout sur les chaises avant de noircir leurs tee-shirts d'autographes, l'avantage de la salle n'a pas pu apporter les satisfactions escomptées.
Il est vrai que les Simon, Challemel, Fix, voire Tromp, ont eux aussi énormément payé de leur personne en amont, notamment en encadrant les 600 écoliers et collégiens venus s'initier à la perche de mercredi à vendredi. D'ailleurs, Camille Simon elle-même, capitaine de l'équipe de France junior dans l'après-midi, et vainqueur de son concours à Sarrebruck, en était encore à servir le café à 2 h du matin. Ne cherchez pas ailleurs les clés de la réussite de l'IBAL.

Rémy Sauer

L'Alsace du 28/02/2005
1er PERCHIBAL SHOW à Lingolsheim


La barre très haut

Pour sa première, le Perchibal show de Lingolsheim a réussi le pari de réunir un public nombreux samedi au gymnase Joffre-Lefèbvre.

Pas loin de mille spectateurs, une victoire française dans le concours féminin Élite A et des records personnels à la pelle : le premier « Perchibal show », comptant pour le Perche Élite Tour 2005, a tenu toutes ses promesses samedi au gymnase Joffre-Lefèbvre de Lingolsheim. Organisée par l'Ill Bruche Athlétisme Lingolsheim (IBAL), cette 6e et avant-dernière étape du circuit disposait d'écrans géants, d'une sono assourdissante et de jeux de lumière. « Cela devait être la première fois qu'il y avait autant de moyens sur un concours du circuit », confiait Henrique Guerra, organisateur et entraîneur de l'IBAL. Le public ne s'y est pas trompé et a investi en masse les gradins.

Lucas Biehler gagne 52 cm

Pendant la journée, les concours cadet, minime et junior ont permis d'assister à de belles performances régionales, comme celle du minime haut-rhinois Lucas Biehler (Entente de Haute-Alsace) qui a amélioré son record personnel de 52 cm, passant une barre à 2,72 m à Lingolsheim. Les perchistes de l'IBAL ont également brillé devant leur public : Yannick Fix a sauté 4,16 m et Céline Caudelier 3,63 m. À partir de 19 h, les plus jeunes ont laissé la place aux seniors pour le point d'orgue de la journée : les concours Élite A masculins et féminins. Malheureusement, le Perchibal n'a pas souri aux internationaux de Lingolsheim. Clément Challemel a dû se contenter de 4,83 m alors que dans le même temps, son camarade Xavier Tromp échouait dans sa tentative de record d'Alsace à 5,23 m. « Avec 5,03 m, je ne peux plus être déçu. D'autant plus que j'étais pas mal en forme ce soir. C'est peut-être ça qui m'a trahi sur mon saut à 5,23 m. Mais avec la saison estivale, le meilleur est à venir », explique l'athlète de l'IBAL. Les Alsaciens ont donc laissé le concours masculin se jouer entre le Bordelais Fabrice Fortin, l'Allemand Marvin Osei Tutu et le Néerlandais Looije Laurens. C'est ce dernier, avec un saut à 5,43 m, qui décroche la première place. Pourtant, il a confié être « malade avant l'épreuve ». À noter la contre-performance d'Alexandre Barbaud, qui a dû s'arrêter après trois échecs à 5,33 m.

Pignot se rassure avant Madrid

Du côté des filles, grosse performance de la vice-championne de France Aurore Pignot qui, avec un saut à 4,26 m, a arraché la victoire au nez et à la barbe de l'Allemande Martina Strutz, pourtant en grande forme. Un résultat des plus encourageants à quelques jours des championnats d'Europe de saut à la perche en salle de Madrid pour lesquels Aurore Pignot endossera le maillot de l'équipe de France. Ce concours féminin Élite A a été l'occasion pour la Portugaise Sandra Ribeiro-Tavares d'améliorer son record personnel en passant une barre à 4,21 m, venant chatouiller le record du Portugal (4,25 m) détenu par sa soeur Elisabete. Au final, Henrique Guerra se dit « impressionné par son club » pour l'organisation de ce Perchibal. Seul bémol, si c'en est vraiment un, la longueur du concours Élite A. « Dans l'avenir, nous essaierons de réduire le nombre de compétiteurs dans cette catégorie », confie l'entraîneur.
 

Thierry Martel

DNA du 27/02/2005
Show, show, la perche !

Pour un coup d'essai, ce fut un coup de maître. Le 1er « Perchibal show » a fait le plein hier soir à Lingolsheim. Il s'est conclu par les succès du Hollandais Looije Laurens (5,43 m) et surtout de l'étoile montante de la perche française, Aurore Pignot (4,26 m).

Les perchistes lingolsheimois qui, depuis quelques années, goûtent au Perche Élite Tour en d'autres lieux de l'hexagone l'avaient annoncé. Ces soirées sont magiques. Motivés par le contexte, les musiques à plein tube et le public de braise, les records personnels pleuvent.

Sous le charme d'Aurore

C'est en améliorant le sien d'un centimètre que l'espoir du Stade Français, Aurore Pignot, actuelle dauphine de Vanessa Boslak au niveau national, sélectionnée tout à sa joie pour les Championnats d'Europe en salle de Madrid, a remporté le concours féminin.
La surprise n'est pas moindre, tant l'Allemande Martina Strutz, 2e avec 4,21 m avant de rater de peu 4,31 m, paraissait inaccessible.

La Portugaise de Franconville Sandra Ribeiro-Tavares, battait également son record à 4,21 m, complétant le podium du concours féminin le plus relevé du Perche Élite Tour 2005. Habituellement, un saut à 4,10 m mène au podium.
Chez les hommes, en l'absence imprévue de Vincent Favretto et Damiel Dossevi, la compétition fut finalement moins dense. Le Néerlandais Looije Laurens n'y est pour rien. Avec 5,43 m, il garnit joliment le palmarès.
 Son second, le Bordelais Fabrice « Tintin » Fortin a lui aussi atteint une hauteur (5,33 m) dont il ne se croyait pas capable, ce qui ne l'a pas empêché de tenter un coup de poker à 5,48 m. L'Allemand Osei Tutu (3e, 5,33 m), en revanche, espérait mieux.

Tromp pour un rien

Dans la journée, les jeunes régionaux ont eux profité du contexte pour améliorer leurs records. A l'image, côté IBAL, de Yannick Fix (4,16 m) et Céline Caudelier (3,63 m) et, côté EHA, de Marion Klein (2,42 m) et surtout de Lucas Biehler (EHA) lequel, à 2,72 m, a gagné 52 cm ! Oui, 52 cm !
Les têtes d'affiche de l'IBAL, poussées avec frénésie par les jeunes de l'école d'athlé qu'ils entraînent, auraient bien aimé enchaîner sur le même mode dans le cadre des concours Élite.
Il aura manqué un soupçon de lucidité à Camille Simon, de retour de Sarrebruck où elle a gagné son concours du match junior Allemagne - France (3,90 m), pour franchir la barre de départ à 3,66 m.
Clément Challemel, lui aussi en lice en Allemagne, a effacé 4,83 m avec une impression grandiose, avant de caler à 4,93 m. Enfin, Xavier Tromp, à l'aise à 5,03 m, s'est attaqué directement, avec 5,23 m, à son record d'Alsace, échouant de peu à deux reprises.

Rémy Sauer

DNA du 25/02/2005
Lingolsheim
haut perché

Des images renversantes sur écran géant, des jeux de lumière, du punch dans la sono, le tout au service des meilleurs spécialistes ou presque : ce week-end, la perche joue la carte de la séduction, à Lingolsheim, avec le top du top, samedi à partir de 19 h.

Il fallait oser. On saura demain soir si l'Ill Bruche Athlétisme Lingolsheim (IBAL) aura réussi son pari, lancé voici quelques mois. A la veille du grand jour, l'affaire est en tous cas bien engagée. Reste à remplir le gymnase Joffre-Lefèbvre (700 places) et à voir ces funambules de l'athlé sortir le grand jeu, là haut, aux alentours de 5,70 m.

Un show coloré

C'est que le Perche Élite, dont le 1er « Perchibal show » constitue la 6e et avant-dernière étape, fait autant la part belle au spectacle qu'à la compétition. Un florilège d'images sur écran géant fait le lien entre les sauts exécutés en musique, sur les tubes choisis par les athlètes eux-mêmes.
En terme de plateau, l'IBAL s'est rapidement rendu compte qu'il serait difficile d'attirer le plus gratiné du gratin. Opéré à la cheville en octobre, Romain Mesnil ne fait que reprendre l'entraînement. Pour la brochette de vedettes allemandes, les priorités sont ailleurs, à huit jours des championnats d'Europe.
Jean Galfione, de retour à des hauteurs dignes de son statut, mais auteur d'un zéro pointé en finale des Championnats de France, aurait pu trouver là l'occasion d'atténuer sa frustration. Selon le local Xavier Tromp, la piste d'élan réduite (38 m maxi pour 45 m souhaité) l'aurait définitivement dissuadé. Chez les filles, Vanessa Boslak est en lice demain au meeting de Liévin où la recordwoman du monde Yelena Isinbayeva devrait encore s'illustrer.

L'élite nationale

N'empêche, en se lançant dans l'organisation d'une étape du Perche Élite Tour, l'IBAL, tout en gagnant en respect et reconnaissance dans le milieu, s'assurait la présence de tous les autres perchistes de la nation, trop heureux de trouver en ce circuit hivernal, le loisir de s'exprimer à sept reprises, dans un contexte relevé et dans des conditions parfaites.
Lingolsheim accueille ainsi ce samedi plus de 30 perchistes au-dessus de 5 m, dont 12 à 5,50 m ou mieux. Parmi eux, dans le concours Élite A, demain à 19 h, le Bordelais Alexandre Barbaud affiche un record à 5,75 m, devant le Néerlandais Laurens (5,71 m) et le Clermontois Pierre-Charles Peuf.
Mais l'autre Girondin, l'espoir Damiel Dossevi, déjà vainqueur de trois concours du Perche Élite Tour 2005, pourrait encore tirer son épingle du jeu, tout comme l'espoir lyonnais Vincent Favretto, surprenant champion de France dimanche, devant Peuf et Dossevi. Tous culminent au-delà de 5,60 m, comme l'Allemand Richard Möcks.

Avec les pointures locales

Chez les féminines, sa compatriote Martina Strutz (4,42 m) dispose d'une certaine marge, face à Amandine Homo ou à la Chilienne de Berne, Carolina Tores. On suivra également de près la vice-championne de France Aurore Pignot, de même que les soeurs Ribeiro-Tavares, les Portugaises de Franconville.
Les sauteurs de l'IBAL, mesurant la chance de participer chez eux à de tels concours, poussés par leur public, feront tout pour briller et améliorer encore leurs records. Xavier Tromp (lire DNA du 23 février) rêve de chatouiller les 5,30 m.
Clément Challemel et Camille Simon, qui viennent de dompter respectivement les caps symboliques de 5 et 4 m, de même que la Grenobloise Alice Ost, représenteront la France dans l'après-midi, à Sarrebrück, dans le match junior contre l'Allemagne. Ils seront néanmoins tous de retour pour participer au show qui tient tant à coeur aux Lingolsheimois.
De vendredi à samedi soir, ils seront 217 en lice dans les 11 concours mis sur pied, dont un tiers de régionaux.

TARIF. - 7 € pour les concours Élite A, samedi à partir de 18 h. Gratuit pour les autres concours (billets au Credit Mutuel Lingolsheim-Molkenbronn ou auprès de Charles Klein (Tél: 03 88 77 11 34).

Rémy Sauer

DNA du 23/02/2005


Les hautes visées de Tromp

Meilleur perchiste alsacien, Xavier Tromp, encore espoir, connaîtra ce samedi l'incomparable sensation de sauter devant les siens, face aux ténors, dans le cadre du «Perchibal» de Lingolsheim. Il rêve d'offrir à son club un record d'Alsace à 5,30 m. En attendant bien mieux.

Ce garçon n'a pas froid aux yeux. Il ne doute de rien. Pourtant, il aurait de quoi. Longuement blessé voici deux ans, Xavier Tromp a rechuté en avril dernier. A chaque fois, il émerge de ces périodes noires tel un météorite.

Potentiel énorme

Cinquième des championnats d'Europe juniors en 2003, presque au pied levé, il n'a cette fois repris que début 2005, pour franchir 5 m dès le 16 janvier, à 1 cm de son record d'Alsace en salle, battre celui-ci une semaine plus tard (5,02 m) et le hisser depuis à 5,20 m, au-delà de son record en plein air. Comme quoi, le potentiel, bridé par les pépins physiques mais tout juste mis en veilleuse au prix d'une volonté exemplaire, est énorme.
En 2004, le Lingolsheimois, étudiant à Lyon, n'a pas musardé en route en s'apitoyant sur son sort. « Comme à chaque fois, les médecins n'ont pu déceler précisément ce que j'avais. Comme une sorte de pubalgie. » Il s'est partiellement auto-soigné en trouvant les étirements adaptés. Mais surtout, il n'a jamais interrompu le travail foncier, ne se ménageant pas physiquement. « Du footing et de la musculation. En serrant les dents parfois, ça allait. »


Entraînements quotidiens

En quête d'un diplôme d'ingénieur, Xavier a trouvé à l'INSA de Lyon les possibilités de combiner au mieux ses ambitions sportives et professionnelles. Avant les quatre ans d'étude menant au sésame, la section sport-études lui permet de boucler les classes de préparation en trois ans au lieu de deux.
Cette année, la 2e, ses cours s'achèvent à 16 h, après quoi il s'entraîne tous les jours, de même que le samedi matin. A tel point qu'il ignore les charmes de la vie et des sorties à Lyon. « Nous sommes à Villeurbanne. En un an et demi, j'ai dû mettre les pieds à Lyon six fois. » Pas même un match de foot à Gerland ? « Même pas. En revanche, Xavier Lorgere, handballeur à Villefranche, de même qu'un espoir de l'ASVEL, fréquentent la section. Nous allons les voir jouer de temps en temps. »
Alliant les conseils de son entraîneur rhodanien et de Jean Buchler, son coach de toujours, Xavier Tromp croit en l'avenir. « Souplesse, même si j'ai progressé, force, vitesse, tout doit s'améliorer. Mais ma technique de perche surtout. En raison de mes blessures, je n'ai jamais connu de saison complète. Il me manque beaucoup de sauts. »

« 5,50 m cet été »

Lui-même s'implique largement pour se donner les clés de la réussite. « Sur mon ordinateur, je dispose d'une centaine de vidéos des sauts des meilleurs. J'ai en tête l'image de la foulée dont j'aimerais disposer pour apparaître plus grand au décollage, l'image du saut parfait. »
Sa marge de progression est d'évidence considérable. C'est pourquoi, sans fanfaronner, Xavier Tromp espère atteindre les 5,50 m cet été. Il est encore espoir. De quoi fantasmer en imaginant les plus folles perspectives. Pour l'heure, pour se rapprocher de ses objectifs estivaux, il franchirait bien 5,30 m, ce samedi 19 h, face à l'élite française et quelques pointures étrangères, au gymnase Joffre-Lefèvre de Lingolsheim. Même s'il estime son pic de forme derrière lui.

Un cadeau à l'IBAL ?

« C'est franchement sympa de sauter à la maison, devant sa famille, ses amis. C'est bien que le club s'implique à ce point et organise une grande compétition. Leur offrir ce record serait chouette. »
Dire qu'à l'origine, la perche ne constituait pour lui qu'un amusement. « Après le karaté, le foot, le tennis, où je n'ai pas accroché, j'ai commencé l'athlétisme à dix ans, en touchant un peu à tout, comme toujours à l'école d'athlé de l'IBAL. » Ce n'est que deux ans plus tard qu'il a tâté la perche, sous la coupe de Jean Buchler, avec son pote Pierre-Yves Grosskost. « Ce n'était qu'en fin de séance, comme ça, en extra »...

Rémy Sauer

CHAMPIONNATS DE FRANCE À LIÉVIN
Des espoirs de médailles

Treize Alsaciens seront aux Nationaux de Liévin. Quelques-uns nourrissent de secrets espoirs de médailles. À commencer par Camille Simon à la perche.

Sa récente performance l'a propulsée sur le devant de la scène. Avec une barre à 4,05 m franchie récemment,
la jeune Camille Simon (IBA Lingolsheim) a frappé un grand coup. Elle se présente du coup avec la troisième performance de l'année aux championnats de France de Liévin qui se tiendront d'aujourd'hui à dimanche. Pour son entraîneur Henrique Guerra, une place parmi les cinq premières serait déjà une grosse performance : « Elle a une petite chance de médaille à jouer. Mais tout va se jouer au mental dès les, qualifications. Elle va rencontrer des filles qui ont l'habitude de ce genre d'événements. » « Les 32 engagées se tiennent en 20 cm, mis à part Vanessa Bozlak qui est au-dessus. Une place dans les cinq premières serait déjà extraordinaire. »
Quant à
Xavier Tromp, il revient après huit mois de blessure. Convalescent, il tâchera d'entrer en finale.

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Seules Bossert et Simon - (Source DNA du 18/02/2005)

13 athlètes alsaciens participeront à partir d'aujourd'hui et jusqu'à dimanche aux championnats de France élite en salle d'athlétisme à Liévin. Seules Emmanuelle Bossert et Camille Simon auront une chance théorique de médaille.

Ils seront bien 13 à Liévin. Après le forfait de Beverlee Ladrezeau (CSSL) au poids féminin (retenue par un stage scolaire), Xavier Tromp (IBAL) a finalement été admis à la perche malgré le petit cafouillage dans son procédé d'engagement et John Baumert (ACV) a aussi été qualifié au 5km marche.
Mais force est de reconnaître que seule Emmanuelle Bossert (ASPTTS) et à un degré moindre Camille Simon (IBAL) auront une chance de médaille. A moins, évidemment, d'une grosse surprise de la part de l'un ou l'autre régional.
Troisième temps d'engagement avec ses 4'29''69, derrière Hind Dehiba (4'06''41 dimanche dernier à Karlsruhe) et Valérie Leheutre (4'29''05), Bossert peut viser le podium, Dehiba étant, sauf accident, hors d'atteinte pour le titre. L'an passé, elle avait fini deuxième en 4'20''66 derrière Essarokh.

Bossert sur le podium ?
Après son année noire 2004 à cause d'une blessure, la Strasbourgeoise avait fait un bon stage au Portugal en janvier, mais n'avait pas été à l'aise au régional de cross court du Waldeck le 30-1, où elle fut battue par Françoise Stroh (ANA). Par contre, elle a retrouvé des sensations dimanche passé à Brumath où elle est devenue championne interrégionale de cross. « Ça va effectivement mieux, a-t-elle dit hier. Je partirai confiante et viserai une médaille tout en sachant qu'un championnat est toujours une course spéciale et que les temps d'engagement ne sont pas toujours déterminants. »
Dans ce même 1 500m féminin, Berangère Ottermatte (ASPTTS) , elle aussi de retour de blessure, peut agréablement surprendre et être finaliste (huit premières). Chez les masculins, il y aura aussi deux coureurs de l'ASPTTS au départ : Karim Merdja et Adil El Oualidi. Mais seul Merdja a été retenu pour la finale A, El Oualidi étant relégué en finale B. Face à Abraham, Kennouche et d'autres, ils essayeront de faire de belles course et d'améliorer leurs chronos (3'46''90 et 3'47''64) même si le temps est souvent secondaire dans les championnats.
Sur 800m, l'espoir Romain Maquin (FCM) n'aura rien à perdre et tentera de faire un bon chrono, les favoris étant Lacasse et Planque qui vient de servir de lièvre à Baala à Karlsruhe.

Simon, la surprise ?
En sprint, la junior de l'ANA Céline Distel, championne de France dans sa catégorie il y a huit jours sera dans le même cas. Elle tentera de passer un tour. Sur les haies Aurélie Fortes (FCM) et Jimmy Grangenois (ANA) pourront se tester au plus haut niveau et progresser tout comme Bouchra El Amari (FCM) sur 3 000m.
Au poids, Edouard Lavaka, médaillé d'argent espoir , ne prétendra pas battre Bucki, Hoatau ou Issenbeck, l'Alsacien de Salon, mais il voudra battre son record personnel. Sur 5 000m marche, John Baumert se heurtera aux ténors que sont Langlois, Riva, Poras. Il visera une place de finaliste.
Reste les deux perchistes de l'IBAL ; la junior Camille Simon, qui vient de décrocher le titre à l'INSEP en passant pour la première fois 4m, aura une petite chance. Boslak (4,30m) en effet est hors de forme, et seule Ribeiro Tavares (4,25m) affiche encore un saut supérieur au sien (4,05m). Alors pourquoi pas une agréable surprise ?
Xavier Tromp (5,15m) sera moins ambitieux mais tentera de passer une nouvelle étape en améliorant son record d'Alsace.

Le carré d'as de Lingo - (Source DNA du 16/02/2005)

Jeunes et talentueux, ils ont sorti la perche régionale de l'ombre. Ascension en cours, Xavier Tromp, Camille Simon, Clément Challemel et Yannick Fix détiennent tous les records d'Alsace, collectionnent les podiums nationaux et goûtent aux joies internationales.

Très jeunes, ils ont saisi à pleines mains la perche tendue par leur club, l'Ill Bruche Athlétisme Lingolsheim (IBAL) qui, à partir de 1998, a jeté son dévolu sur la spécialité. Au propre comme au figuré, ils ont rapidement gravi les échelons, confirmant la thèse de Maurice Houvion, selon laquelle, « On naît perchiste, on ne le devient pas ».
 Henrique Guerra, leur entraîneur, le confirme. « Il faut du cran, des qualités mentales que l'on décèle très tôt. On repère celui qui s'amuse sans s'en rendre compte. »

La perche dans la peau

En associant leur pote Xavier, exilé à Lyon pour ses études à l'INSA, ils expriment à leur manière les sensations ressenties : « C'est fun, c'est marrant. On s'éclate. » Camille Simon enfonce le clou. « Se lancer dans le vide, s'envoyer en l'air, tout en sachant que c'est nous qui produisons l'énergie, c'est grisant. »
 Comme discipline, il y a moins risqué. Qu'en disent les parents ? « Ma mère préfère me voir là plutôt qu'ailleurs », rigole Clément Challemel, taquiné par Camille Simon : « Pourtant, il est spécialisé en atterrissage à côté de la bâche... »
 Ils ont tous la perche dans la peau, ne se lassent jamais, malgré les cinq séances de deux heures par semaine. Au contraire. « 18 h, c'est le moment qu'on attend pendant toute la journée », pétille Camille.
Yannick Fix corrobore en évoquant l'hiver dernier. « J'étais blessé pendant trois mois. Au niveau scolaire, j'ai eu du mal à ce moment-là. J'avais des difficultés pour me motiver. Et le soir, entre six et huit, je tournais en rond. »

Passionnés, polyvalents

Ils poussent leur passion jusqu'à la partager. A peine juniors, ils s'occupent de l'école d'athlé de l'IBAL le mercredi après-midi, ayant pris le relais de Guerra. Ils participent ainsi à l'éclosion de la bonne dizaine de gamins prometteurs qui, au club, marchent sur leurs traces.
« L'expérience est sympa, apprécie Camille Simon. A nous de faire produire le bon geste aux autres, et surtout de le verbaliser. » « On y prend beaucoup de plaisir, assure Clément Challemel. On les suit dans leur évolution. »
Comme beaucoup de perchistes, ils sont capables de s'exprimer dans d'autres disciplines et dès lors, de briller en épreuves combinées. « A la perche, il faut être costaud, savoir courir et impulser », justifie Camille Simon, performante au javelot.
 En 2001, Xavier Tromp décrochait ainsi la 5e place des championnats de France cadet. Yannick Fix et Clément Challemel dominent au niveau régional, le second étant l'un des deux seuls alsaciens ayant participé aux nationaux en salle, le 6 février dernier.

La tête et les jambes

Leur ambition, leur volonté de relever les défis les sert tout autant dans leurs études. Là aussi, ils ont les idées claires et savent où ils veulent aller. Yannick Fix est en première année en fac de Droit, Clément Challemel en 2e année en STAPS.
 A l'INSA, les huit heures de cours quotidiennes n'effraient pas Camille Simon. Ni Xavier Tromp qui, depuis Lyon, prouve en ce début d'année une grande capacité à rebondir. Comme en 2003. Après de long mois d'absence, il avait porté le record d'Alsace en plein air à 5,15 m, remporté une victoire internationale en Pologne et pris la 5e place des championnats d'Europe junior. Et là, après un an d'arrêt, il repart sur les mêmes bases, puisqu'il a égalé en salle son record d'Alsace plein air, samedi à Paris, lors des championnats de France.

Objectif Europe

Les quatre mousquetaires ne raisonnent d'ailleurs plus en terme de record d'Alsace. Leur objectif commun est d'améliorer encore et encore le leur. Ce qui revient au même. Camille Simon a décroché le titre de championne de France juniors en salle, samedi dernier à Paris en réussissant 4,05 m, nouveau record d'Alsace. Avec elle, Challemel et Fix regardent avec envie vers les championnats d'Europe à Kaunas (Lituanie), fin juillet.
 

Championnats de France en salle - (Source DNA du 14/02/2005)
INSEP: encore cinq médailles pour l'Alsace

Après les trois médailles d'or et la médaille d'argent récoltées samedi, les jeunes Alsaciens ont ajouté cinq nouvelles médailles, hier, avec notamment l'or pour Céline Distel sur 60m junior.

Céline Distel, ex-recordwoman de France minime sur 50m, a obtenu une superbe consécration, hier, en s'adjugeant le 60m des juniors en 7"62. Céline a dominé la compétition en gagnant la série (7"60), la demi-finale (7"61) et la finale. La voilà bien repartie de l'avant.
Romain Maquin, l'espoir du FCM, a été au rendez-vous sur 800m. vainqueur de sa série samedi, il n'a cédé que devant son éternel rival Kevin Hautcoeur, prenant une belle médaille d'argent en 1'53"01 (1'52"77 pour le vainqueur).
Benjamin Compaore, champion cadet l'an passé, a lui décroché l'argent au triple saut junior avec un bon 15,35m très près de son meilleur saut. Il a dû s'incliner face au Rennais Lamothe, junior 2e année, 15,53m.

Argent aussi pour les deux perchistes de l'IBAL qui complètent le titre de Simon de samedi. Céline Cauderlier, la cadette, a réalisé 3,50m à dix centimètres de son meilleur saut et Clément Challemel a franchi pour la première fois 5m en juniors.
Henrique Guerra peut donc être satisfait de ses trois médailles (plus une 4e place pour Tromp).

Notons encore les bons résultats de Kreyenbihler, Amofa-Diatuo, et Fix.
Avec quatre médailles d'or (Simon, Distel, Lacey, Ladrezeau) et cinq d'argent (Lavaka, Challemel, Cauderlier, Compaore, Maquin), l'Alsace revient donc avec un bilan plus qu'honorable.

Championnats de France en salle - (Source DNA du 13/02/2005)
Déjà trois titres à l'INSEP

L'Alsace a obtenu quatre médailles lors de la première journée des championnats de France en salle hier à l'INSEP à Paris. Camille Simon, Yvonne Lacey et Beverlee Ladrezeau ont remporté la perche des juniors féminines, le 3 000m marche des cadettes et le poids des espoirs féminines. Quant à Edouard Lavaka, il a fini 2e du poids des espoirs masculins.
Quatre médailles dont trois titres, la moisson est déjà belle pour les cadets, juniors et espoirs alsaciens à l'issue de la première journée des nationaux jeunes à l'INSEP.

La palme revient indéniablement à Camille Simon, la perchiste junior de l'IBAL. Pour la première fois en effet une Alsacienne a passé 4m à la perche. Elle a même franchi 4,05m améliorant ainsi le record d'Alsace salle et plein air qu'elle détenait avec 3,96m depuis juin dernier. Elle s'est imposée devant Mouraud, 4m.

Nicole Lacey, la cadette du CSLNB, fut la première à décrocher un titre hier matin, celui du 3 000m marche. Un succès attendu car elle avait de loin le meilleur chrono des engagées. Enfin, victoire également attendue, celle de Beverlee Ladrezeau (CSSL) au poids espoirs.

Record aussi pour Tromp

Beverlee Ladrezeau a elle aussi justifié son rôle de favorite en l'emportant au poids espoirs avec un excellent jet à 14,80m à quatre centimètres seulement de son record d'Alsace indoor toutes catégories établi le 6 février à Vittel.
Au poids espoirs hommes, Edouard Lavaka a échoué de peu contre son grand rival, Julien Vrielynck (Racing CF) : 15,46m contre 15,72m. Il décroche néanmoins une belle médaille d'argent. A noter que Loïc Schueller et Nicolas Stirmlinger, arrivés en retard, ont lancé avec les juniors et réalisé 14,21m et 13,66m. Leurs « perfs » ont été comptabilisées mais ils n'ont pas été classés.

Xavier Tromp (IBAL) a terminé 4e de la perche espoirs avec 5,15m, record d'Alsace indoor battu et record général égalé.


Notons enfin que Romain Maquin s'est qualifié pour la finale du 800m espoirs où il aura de bonnes chances de médaille.
Autres espoirs de médaille ce dimanche, Compaore au triple et Fix à la perche.
 

 Lingolsheim, capitale de la perche
 
(Source DNA du 10/02/2005)

Jusqu'en 1998, la discipline relevait de la confidentialité à Lingolsheim. Aujourd'hui, l'IBAL, 3e école de perche du pays, regorge de talents naissants, motivés par la réussite d'un quatuor de choc : Camille Simon, Xavier Tromp, Clément Challemel, Yannick Fix.

Le 26 février prochain, le club de Lingolsheim organise le Perchibal Show, 6e et avant-dernière étape du Perche Élite Tour, réunissant près de 200 compétiteurs dont les meilleurs sauteurs du pays ou presque, à la lutte avec plusieurs étrangers. Quoi de plus légitime pour une association devenue en peu de temps une référence en la matière.

Guerra, l'instigateur

Il arrive qu'une blessure sérieuse débouche, même si l'intéressé s'en serait passé, sur d'heureuses conséquences. Junior, Henrique Guerra pratiquait les épreuves combinées. Même si elle constituait son point faible, la perche l'attirait. « Pour son côté acrobate. » Lorsque l'irréparable s'est produit, il a commencé à animer l'école d'athlé de l'IBAL. « J'ai essayé la perche avec les enfants. L'impact fut énorme. C'était parti. »
 
Jean Buchler, avec qui il oeuvre toujours, lui a mis le pied à l'étrier. « J'ai été frappé par le virus de l'animation. » Isolé dans un grand Est désertique, dépourvu de perchiste de haut-niveau, il s'est documenté et par, le biais d'internet, est entré en contact avec des entraîneurs confirmés, dont Thierry Moïse, CTR de Franche-Comté, et parmi les plus grands, comme Alain Donias, coach de Philippe Collet et surtout Vitaliy Petrov, qui a façonné Sergeï Bubka. « Les enfants aussi, m'ont fait découvrir, ressentir plein de choses. »  Il a grimpé les échelons jusqu'au Brevet d'état 2e degré, décroché l'an passé. Une progression parallèle à celle de ses fers de lance grâce auxquels l'IBAL détient aujourd'hui tous les records d'Alsace, de minimes à seniors et se signale régulièrement sur les podiums nationaux (FFA et UNSS).

Des perches d'occasion sur internet

L'IBAL reste sur deux titres d'affilée, par équipes, en UNSS, et est un des rares clubs à qualifier garçons et filles aux France FFA. « Nous étions la 22e région voici six ans. Depuis 2002, l'Alsace est 6e ou 7e », renchérit Henrique Guerra. C'est que l'IBAL fait du bien à l'ensemble de la perche alsacienne, acceptant par exemple depuis quatre ans dans son giron Line Voltz, aujourd'hui junior, qui défend toujours ses couleurs d'origine de l'ANA.
Comme Guerra, l'IBAL avait su faire preuve d'opportunisme et enclencher le système D. Grâce à un site internet proposant d'échanger les vieilles perches entre clubs français, il a réussi à en acquérir une vingtaine à titre gratuit. Une manne matérielle essentielle, bonifiée par l'investissement financier et humain du club, et l'apport du Pôle d'athlétisme de Strasbourg.

Le pôle décisif

En entrant au pôle, dont ils représentent désormais un quart des effectifs, les meilleurs perchistes bénéficient des installations couvertes du CREPS pendant six mois de l'année. Le rythme de cinq entraînements par semaine n'est pas interrompu et les Simon, Fix, Challemel et consort - Xavier Tromp s'entraîne à Lyon où l'ont amené ses études - poursuivent ainsi leur progression linéaire vers les sommets.
Infatigables et passionnés, ces derniers encadrent tous les mercredis après-midi les jeunes du club, qui s'identifient d'autant plus à eux.
 C'est ainsi que cette discipline, simple activité ludique de l'école d'athlé à l'origine, est devenue la marque de fabrique du club lingolsheimois. Mettre les jeunes en réussite, ainsi résonnait un objectif initial atteint au-delà de toute espérance, grâce à la rapide émergence de ces locomotives.

Une notoriété à asseoir

Parmi leurs faits d'arme, Xavier Tromp a pris la 5e place des Championnats d'Europe junior en 2003, franchissant 5,15 m après un an ou presque sans compétition. Camille Simon, championne de France UNSS, vice-championne de France en salle FFA, s'est hissée l'an passé à la 7e place des Mondiaux junior.
Voilà pourquoi, nanti de son carré d'as, l'IBAL tente légitimement un coup de poker en mettant sur pied à la fin du mois, le premier Perchibal Show, cherchant à asseoir sa place et sa notoriété au niveau national.
 

Championnats FNSU/FFSU Rhônes-Alpes - (Source DNA du 05/02/2005)
Xavier Tromp à 5,10m

Et huit centimètres de plus pour Xavier Tromp qui, après de long mois de blessure, rattrape le temps perdu à grande vitesse ! Deux semaines après sa performance d'Épinal, le perchiste de l'IBAL, étudiant à l'INSA de Lyon, a fait passer son record d'Alsace en salle à 5,10 m lors des Championnats FNSU/FFSU de Rhônes-Alpes. Une fois encore, il a échoué de peu à 5,20 m, une barre qu'il devrait vaincre prochainement. Son record en plein air est établi à 5,15 m.
 

Lingolsheim - 28/01/05 - (Source DNA)
Hommage aux champions

147 Lingolsheimois ont été distingués hier soir. Leur point commun : s'être particulièrement distingués dans la pratique de leur sport en 2004.

Champions du monde, comme le boxeur Pierre Moreno, champions de France, d'Alsace ou du Bas-Rhin, seuls ou en équipe, tous ont été félicités par Yves Bur, député-maire de Lingolsheim, et par Jean-Claude Haller, conseiller général.

L'occasion pour le maire d'annoncer un changement significatif dans l'attribution des subventions de la commune aux clubs sportifs : « Dès cette année, nous centrerons l'aide de la commune sur les jeunes de moins de 21 ans afin de permettre aux clubs de renforcer l'encadrement ».

Et Yves Bur d'annoncer : « Faire du sport, c'est permettre d'avoir un esprit sain dans un corps sain. La campagne contre le tabac engagée par la Ville avec la Ligue contre le Cancer s'inscrit dans ce même combat. »
 

Les sportifs récompensés au titre de l'IBAL pour l'Athlétisme:

Sont champions(nes) de France UNSS, champions(nes) interrégionaux, champions(nes) d'Alsace et champions(nes) du Bas-Rhin : Camille Simon, Yannick Fix .

Champions(nes) interrégionaux, champions(nes) d'Alsace et champions(nes) du Bas-Rhin : Marion Sittler. Champions(nes) interrégionaux et champions(nes) d'Alsace : Clément Challemel, Xavier Tromp. Champions(nes) d'Alsace et champions(nes) du Bas-Rhin : Magali Hamm, Pierre-Yves Grosskost, Joanna Zill, Abdel Marrakchi, Charlotte Hurst, Christian Viera de Lima, Lucas Fix, Louise Koffler, Hélène Koffler, Alice Hansmann, Simon Gandrieau. Champions(nes) d'Alsace : Mawuli Akoya, Céline Cauderlier, Sylvain Kessler, Félix Mazza. Champions(nes) du Bas-Rhin : Stéphane Bourgeois, Linda Thetis, Natacha Martinis, Justine Grob, Audrey Roth, Clara Tromp, Guillaume Cauderlier, Céline Halter.

 

Epinal le 21/01/2005 - (Source DNA du 24/01/2005)
Record pour TROMP

Xavier TROMP (IBAL) a battu hier le record d'Alsace du saut à la perche en salle en passant 5,02m à Épinal.

Décidément, Xavier Tromp, le grand espoir de Lingolsheim, revient très vite en forme. Après de longs mois d'absence sur blessure, il avait passé 5m il y a huit jours à Villeurbanne pour son concours de reprise. et hier, lors du festival indoor de la perche à Épinal, il a fait mieux : 5,02m, record d'Alsace. Il détenait l'ancien avec 5,01m.

« Il a même passé 5,22m, a raconté Charles Klein, son dirigeant hier. Mais l'essai a été refusé à cause d'une faute technique. Il avait déjà raté de peu 5,20 il y a huit jours. »

Rappelons que Tromp détient le record plein air avec 5,15m. A Épinal, il a terminé 3e du concours national gagné par Dossevi avec 5,62m.

Camille SIMON (IBAL), la recordwoman d'Alsace, a quant à elle franchi 3,92m à trois centimètres de son record et pris la 8e place du concours élite.
Yannick FIX (IBAL), le junior, a passé 4,62m, record personnel et première place du concours régional.
Céline CAUDERLIER (IBAL), une cadette, a franchi 3,32m et gagné elle aussi le concours régional.
Enfin, deux autres athlètes de l'IBAL ont bien figuré dans les catégories départementales : Carlos ALVES est 16e en départementale une avec 3,62m, et Stéphane DUDEK 7e en départementale 2 avec 3,22m. Tous deux sont seniors.

Voilà une saison hivernale qui commence fort bien pour les perchistes de l'IBAL.

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Interrégionaux d'épreuves combinées (Source DNA du 24/01/2005)
Pluie de médailles à Vittel

Les Alsaciens ont obtenu six titres hier à Vittel lors des épreuves interregionales (qui comptaient aussi comme championnats d'Alsace) en salle des épreuves combinées et de la marche.
Dans les épreuves combinées, Clément Challemel, le perchiste junior de l'IBAL s'est imposé avec un bon total de 4 624 points à l'heptathlon. Il a notamment fait un bon 60m en 6''90 et raté de peu 4,80m à la perche. C'est un résultat fort encourageant.
Médaille aussi pour Mathieu Arnold, l'ancien international jeune revenu cette année à l'ANA et qui finit 2e en seniors avec 5 56 pts. Il s'est entraîné récemment près de Bordeaux et a montré une forme prometteuse en obtenant un total de N2. Il a manqué de peu 4,90m à la perche. Il n'est pas loin du vainqueur Rezgui (Doubs-Sud) 5 095.
En seniors toujours, Philippe Poidevin (ACIK) est 5e à 39 ans avec 3 874. Il aurait pu espérer mieux sans le réveil de sa blessure au tendon d'Achille. Enfin, David Isenman (ANA) a été contraint à l'abandon lors de la 3e épreuve à cause d'une entorse à la cheville.
En cadets, bons résultats des régionaux grâce à Abdelamine Marrakchi (IBAL), 5e avec 3 859. Pas mal pour un nouveau venu. Corentin Grob (IBAL) est 6e avec 3 821, Pierre Walczak (ACIK) 7e avec 3 607 (avec un bon 8''54 sur 60m haies), Marc Raeth (PCA) 8e avec 3 559, Quentin Bitsch (IBAL) 10e avec 2 853 et Christian Vieira de Lima (IBAL) 11e avec 2 663.
Enfin, chez les cadettes (pentathlon) podium pour la spécialiste du javelot de l'ANA, Julie Guillemet, bonne 3e avec 2 965 tout près de la lauréate (3 093). Une bonne performance. Elise Barbier (ANA) est 11e avec 1 959.
 « Pour les qualifications pour le national il faut attendre les résultats des autres interregions, a expliqué Poidevin hier. Seuls 16 athlètes étant retenus par catégorie. »

Cinq titres à la marche

A la marche, cinq titres sur huit attribués ont été récoltés par nos régionaux des résultats très encourageants malgré l'absence de Touria, Bucher, Clauss.
John Baumert (ACV) s'est imposé en seniors sur 5 000m avec un bon 21'17''98, Benjamin Schmitt (ANA) en a fait de même chez les juniors avec 23'50''17. Yvonne Lacey (CSLNB) a gagné cadettes (15'35''08), sa soeur Nicole en juniors (15'06''65) et Hélène Munsch (ANA) en espoirs (15'54''62).
Sur le podium on retrouve aussi Julien Datin (ANA) 2e en juniors, Jim Haller (CSLNB), 3e en cadets, Tiphaine Poux (CSSL) 3e en juniors. Une superbe moisson donc.
Dans toutes ces épreuves de Vittel, le premier Alsacien est évidemment champion régional.

 

7ème Cross DNA de l'IBAL- (Source DNA du 20/12/2004 )
L'un contrôle, l'autre survole

Première course, première victoire. Brahim Issellay a réussi ses débuts sous les couleurs de l'ASPTT Strasbourg, hier à Lingolsheim, dans le cadre du 7e cross DNA.
Auparavant, le Cheminot Soulaimanne Chouki a largement dominé le cross court.

Lingolsheim
n'a évidemment pas échappé aux premiers caprices de l'hiver. Hier matin, les chutes de neige incessantes et la gadoue attendaient quelques 150 courageux. Dans ces conditions, beaucoup de concurrents ont opté pour la sagesse, révisant leurs plans en passant de la longue à la courte distance.

La course reine n'a du coup réuni qu'une petite trentaine de coureurs osant s'attaquer aux quatre boucles et 8 680 m d'un parcours exigeant. Très vite, trois hommes se sont détachés : Fabrice Lionne et Brahim Issellay (ASPTT Strasbourg), de même que le Sélestadien Emmanuel Stiegler, qui aimerait, début janvier, emmener l'ACCA au titre départemental par équipes.
Ce dernier essaya de durcir la course. « J'ai bien tenté le coup sur les deux premières boucles. Mais je sentais bien que derrière, il était tranquille. » Il, c'est Brahim Issellay, sachant que Fabrice Lionne lâchera prise à mi-course avant d'assurer un beau podium.

Un espoir du demi-fond

Devant, Issellay prendra les commandes avant la fin du 3e tour pour creuser l'écart imperceptiblement. « Je sentais que ça ralentissait, j'ai pris les choses en main », devait commenter le vainqueur, à peine essoufflé et satisfait d'avoir rempli son objectif.
 « Je voulais gagner ma première course en Alsace. Désormais, je peux préparer les Championnats. J'espère aider notamment l'ASPTT à bien figurer jusqu'aux Nationaux. » L'ASPTT qui peut se féliciter de compter dans ses rangs une telle recrue.
 Brahim Issellay, 21 ans à peine, transfuge du Stade Français après être passé par Nanterre, a demandé sa mutation professionnelle dans la région pour rejoindre sa compagne. Junior, il fut champion régional sur 5 000 m et champion des Hauts-de-Seine de cross junior. En 2004, il a raté d'un rien les Championnats de France du 5 000 m en prenant la 5e place des Interrégionaux. Son objectif est de battre tous ses records en 2005.

En pleine forme

Si Issellay a contrôlé les opérations sur le cross long, Soulaimanne Chouki a survolé le cross court en faisant le trou dès le départ. « Un bon entraînement », souriait le Cheminot qui ne doute pas de remporter les Départementaux, le 9 janvier à Lauterbourg. « Pour les Régionaux, face à Karim Merdja, je ne me prononcerai pas. »
 L'intéressé n'en avait cure des conditions. « Je suis un battant, je ne lâche rien. Je m'entraîne et je cours pour mon frère. Il y a un an, je reprenais après 18 mois d'arrêt, j'étais encore juste, mais là, je me sens en pleine forme. » A bon entendeur...
 Chez les féminines, sa coéquipière Séverine Stadtler, 24e au scratch, a tiré son épingle du jeu, devançant la marcheuse saint-marienne Caroline Baumert (31e), 1re cadette surtout. Le doublé des Cheminots est néanmoins entaché par l'entorse à la cheville que s'est donné Alain Martin à l'échauffement.
Séverine Stadtler elle, malgré des pieds gelés, ne cachait pas son soulagement. « J'ai raté toute la saison estivale en raison d'un gros souci au talon. Après 40 séances de kiné, je ressens encore une petite douleur, mais ça va. » De quoi viser un podium dans trois semaines à Lauterbourg.

 

Perchibal Show - (Source DNA du 30/11/2004 )
La perche au sommet

L'IBAL, qui abrite l'une des meilleures écoles de la perche en France, accueillera le 26 février 2005 à Lingolsheim l'élite nationale et une partie du gratin européen. Le « Perchibal show » constituera le gros événement athlétique du début de l'année en Alsace.

Romain Mesnil, Jean Galfione dans sa tournée d'adieu, Nicolas Guigon, vainqueur du dernier meeting-DNA, Vanessa Boslak, Marie Poissonnier venant tutoyer le plafond de la salle Joffre-Lefebvre à Lingolsheim ? Si, c'est possible.
Les Allemands Tim Lobinger, Lars Börgeling, Dany Ecker, Michael Stolle, le Néerlandais Rens Blom, voire le champion du monde italien Guiseppe Gibilisco venant poser la cerise sur le gâteau ? Et pourquoi pas ?

Le berceau de la perche

Le « Perchibal show » constituera la 6e et avant-dernière étape du Perche Élite Tour 2005, lequel doit garantir la présence des 12 meilleurs français, hommes et femmes. Vu sa position géographique privilégiée et son tissu relationnel développé par Enrique Guerra, l'Ill Bruche Athlétisme Lingolsheim (IBAL) entend attirer les meilleurs perchistes des pays voisins. Et vu le niveau de la discipline outre-Rhin, cela promet.
Quitte à prendre des risques, autant frapper fort. L'IBAL s'est lancé un sacré défi pesant 80 000 €. Pas évident à relever mais légitime. Car Lingolsheim est devenu le berceau de la perche en Alsace, dans le sillage d'Enrique Guerra, entraîneur de la perche au Pôle France de Strasbourg, membre de l'équipe technique nationale pour la perche de haut niveau.

300 athlètes,
600 scolaires

Avec ses jeunes (Simon, Tromp, Challemel, Fix, etc), l'IBAL truste titres, records et sélections en équipe de France. Le club a participé les années passées à certaines étapes du Perche Élite Tour. Dirigeants et athlètes ont été séduits par cette formule mêlant sport et spectacle. Le contexte festif et dynamique pousse l'athlète à se surpasser. Les sauteurs choisissent les musiques qui accompagnent leurs tentatives. Entre temps, un florilège d'images spectaculaires défile sur écrans géants.
 Le samedi 26 février prochain, les stars de la perche clôtureront en apothéose une journée qui aura vu défilé 300 compétiteurs, des mini-poussins aux seniors, des débutants aux stars.
Mais la perche aura été à l'honneur quatre jours durant. Car du mercredi au vendredi, l'IBAL initiera 600 scolaires, des écoliers aux lycéens. Athlètes et entraîneurs de renom les gratifieront de démonstration, leur feront passer des baptêmes de saut à travers une initiation et se prêteront aux autographes. Le club lingolsheimois restera là fidèle à sa marque de fabrique, à savoir la formation.

Appel aux partenaires

D'ici là, l'IBAL se doit encore de joindre les deux bouts en attirant un maximum de partenaires. Les collectivités répondront présents. Aux entreprises d'emboîter le pas. La perche, discipline la plus spectaculaire de l'athlétisme, leur donnera l'occasion de prendre de la hauteur en bénéficiant de l'écho donné à une manifestation prestigieuse et inédite en Alsace.

 

Perchibal Show - (Source journal "L'Alsace" du 23/11/2004 )
Les as de la perche à Lingolsheim

Les meilleurs perchistes des écoles française et allemande réunis le temps d'une soirée sous le toit d'un même gymnase, le samedi 26 février à Lingolsheim  tel est le défi que se sont lancés les dirigeants de l'IBAL (Ill-Bruche Athlétisme Lingolsheim).
«Perchibal» sera le nom de cette manifestation qui se veut éclatante, et qui entrera dans le cadre du «Perche Élite Tour 2005», un circuit hivernal composé de sept étapes.

L'IBAL, un club où toutes les spécialités athlétiques ont toujours été à l'honneur, est devenu en peu d'années, sous l'impulsion d'Henrique Guerra, le haut lieu du saut à la perche en Alsace, et l'une des plus belles écoles de France.
Camille Simon, septième des récents championnats du monde juniors, et Xavier Tromp, recordman d'Alsace avec 5,15 m, en sont les plus beaux fleurons. Autant dire que le président Albert Koffler et son équipe peaufinent un projet particulièrement soigné et ambitieux, qui vise une véritable dimension internationale.

Ils ont l'assurance d'accueillir les douze meilleurs perchistes français des deux sexes. Romain Mesnil, l'espoir Jérôme Clavier, le champion olympique 1996 Jean Galfione (qui effectue cet hiver sa tournée d'adieu), la recordwoman de France Vanessa Boslak et sa rivale habituelle Marie Poissonnier, seront donc à Lingolsheim. Mais, proximité et bonnes relations aidant, la puissante école allemande déléguera elle aussi quelques uns de ses éléments les plus performants. On pense aux Tim Lobinger, Danny Eckert (tous deux membres du « club des 6 mètres »), Lars Börgeling, Carolin Hingst, Nastja Ryshich ou Yvonne Buschbaum.

Judicieusement mis en scène, un tel plateau offrira un spectacle éblouissant à des spectateurs qui seront mieux placés que sur aucun stade en plein air pour apprécier la virtuosité des perchistes. Ce gala mettra un point final à un programme de quatre journées qui aruont vu défiler 400 à 800 perchistes de tous âges et de tous niveaux, en quête d'initiation ou de compétition.
 

Championnats du Bas-Rhin de marche sur piste
Lingolsheim
le 03/10/2004 - (Source DNA du 04/10/04 )
Record pulvérisé pour Jennifer Bucher

Jennifer Bucher (IBAL) a éclaboussé de son talent les Championnats du Bas-Rhin de marche sur sa piste de Lingolsheim. En 1 h 54 '55"6, elle a abaissé de 10 minutes ( !) le record d'Alsace du 20 km.

Pour l'IBAL, Jennifer Bucher est une mine d'or. Elle ne se contente pas de briller sur la piste, mais aussi en coulisse, où elle s'investit dans l'entraînement des féminines et loisirs. Hier matin, dans son écrin et des conditions idéales, elle a, malgré un évident cavalier seul, parfaitement géré son 20 km.
Elle espérait crever le mur des 2 h, le record d'Alsace étant détenu par Yvette Richert (ACV Ste-Marie-aux-Mines) en 2 h 04'01"4 dans une discipline instituée l'an passé. Elle est allée bien au-delà de ses espérances, ne pensant pas se situer à ce niveau. Avec ses 1 h 54'55"6, elle a d'ores et déjà réalisé les minimas pour les Championnats de France élite 2005. La saison passée, elle se serait située au 9e rang français sur piste. Dire qu'au sein d'un groupe, au contact de la concurrence, elle aurait sans aucun doute marché plus vite encore.

Derrière elle, sa coéquipière Émilie Brastel s'est offert un joli 2 h 11'47", battant son record personnel de 3 minutes et signant des minimas D qui ouvrent les portes du Championnat de France national.

L'autre bonne performance, dans la cadre des Départementaux, est à mettre au crédit du junior de l'ANA/SGW, Benjamin Schmitt, couronné en 51 :45.3 sur 10 km.
 Or championnat, la Ludovicienne Tiphaine Poux a couvert le 10 km junior en 57 :51.67 et se trouve directement qualifiable pour les Championnats de France jeunes 2005.

La compétition a néanmoins été entachée par la faible participation. Une des raisons, mais néanmoins pas la seule, qui a permis à l'IBAL de truster sept des dix titres décernés sur sa piste, deux autres revenant à l'ANA/SG Wantzenau, et le dernier à l'ANA/FCJA Bischwiller.

Mondiaux juniors de Grosseto (Italie) - (Source DNA - 16/07/04 )
Simon
en finale

Aux Mondiaux juniors de Grosseto (Italie), l'Alsacienne Camille Simon va participer aujourd'hui à la finale du saut à la perche.
C'est une excellente performance réalisée hier par Camille Simon (Ill Bruche Athlétisme Lingolsheim). Auteur d'un saut à 3,95 m, elle a réalisé le minimum pour entrer en finale où 12 athètes seront en lice aujourd'hui.
En série du 1500 m masculin, Romain Maquin (FCM) a pris la 10e place avec un chrono de 3'50''68. Insuffisant toutefois pour aller en finale.
Aujourd'hui, c'est l'entrée en lice de Beverlee Ladrezeau (St-Louis) dans les qualifications du lancer de poids.


 

Saint-Maur le 09/06/2004 - (Source DNA - 11/06/04 )
Camille Simon : record égalé

Camille Simon (IBAL) a égalé le record d'Alsace du saut à la perche mercredi soir au meeting junior de St-Maur.
Deuxième du concours à égalité avec Montagut, mais battue aux essais, elle a franchi 3,95 m, comme cet hiver à Liévin. Clément Challemel (IBAL), 3e, a sauté 4,60 m.

Toujours mercredi mais à Lucerne, Emmanuelle Bossert (ASPTTS) a fini 10e du 1 500m en 4 :17.26. A Colmar, lors du meeting perche, Nicolas Stirmlinger (PCA) s'est imposé chez les masculins avec 3,80 m et Cathy Mona (EHA) chez les féminines avec 3,40 m. Enfin, mardi à Noisy-le-Grand, Bouchra El Amari (FCM) a couru un 3 000m steeple en 11 :00.20 (5e) et Joaquim Kiteau (ASPTTS) a pris la 6e place du javelot avec 67,52 m.

 

Épreuves combinées - Forbach le 15/05/2004 - (Source DNA - 17/05/04 )
Lucas Fix pulvérise le record d'Alsace

Sacré hier à Forbach, le minime Lucas Fix a amélioré de plus de 600 points le record d'Alsace de l'octathlon. Son club de l'IBAL décroche trois autres titres dans un contexte plutôt moyen.

Une vingtaine d'athlètes alsaciens seulement ont fait le déplacement de Forbach où leurs championnats régionaux étaient couplés avec les championnats de Lorraine, histoire d'étoffer les plateaux. Lingolsheim représentait le gros de la délégation et s'en tire logiquement avec le plus de couronnes.
Le minime de l'IBAL Lucas Fix efface des tablettes son coéquipier Abdelhamid Marrakchi qui avait réalisé 3 255 points dans les mêmes championnats, voici 12 mois avant de l'emporter en cadets hier avec un total de 4 430, moyen celui-là pour sa nouvelle catégorie, mais entaché d'un zéro à la perche.

Xavier Meyer aussi

Dans la foulée du champion de Lorraine Katchavenda (4 052 pts) Lucas Fix totalise 3 894 points, grâce notamment à un 3,70 m, dans la même discipline de la perche, la spécialité maison. Il s'est par ailleurs montré performant dans les courses.
Il est à noter que ses suivants dans la hiérarchie régionale, à savoir Xavier Meyer (ANA), battu de 38 petits points, Marc Raeth et Antoine Rigaud (PCA), ont tous supplanté l'ancien record.
Le grand frère de Lucas, Yannick Fix, a complété les lauriers familiaux en dominant le décathlon juniors avec un honnête 5 659 qui le fait échoué à quelques points des minima pour les championnats de France que les Lingolsheimois n'envisageaient pas, de toute manière, de disputer.

Xavier Tromp malgré trois forfaits

Le 4e titre lingolsheimois est signé Xavier Tromp, 8e en toutes catégories, 3e alsacien et sacré en espoirs... malgré trois forfaits en raison de douleurs aux adducteurs, sur 1 500 m, au javelot et à la perche, pourtant son atout majeur. Voilà qui traduit la faiblesse du niveau d'ensemble.
La victoire toutes catégories et donc seniors revient à Mathieu Arnold (ANA), homogène à 6 536 pts. Sa coéquipière Yolaine Dangel, lauréate en minimes malgré une 6e place seulement, signe pourtant un 3 200 m de bonne facture sur les tablettes alsaciennes. Enfin, Louise Gretter (ACIK) s'impose en cadettes, à distance respectable de la championne de Lorraine, Omrani.

 

Pulversheim - 2 Mai 2004 - (Source DNA - 03/05/04 )
Des vétérans conquérants

Les championnats d'Alsace de marche ont attiré peu de monde (John Baumert absent), hier à Pulversheim. Quelques pointures ne sont pas venues, un record d'Alsace a été battu. Les vétérans se sont montrés les plus prolixes.
Il est le plus âgé, le plus enthousiaste aussi. Félix MAZZA (Lingolsheim) a remporté, hier à Pulversheim, les 5 000m marche des championnats d'Alsace. Son temps à l'arrivée, 26'58''4, ne le satisfait pas tout à fait, mais il pense déjà à la saison prochaine, quand il passera chez les « 60 ans », qu'il pourra s'attaquer au vieux record de France (25'58), viser des places au niveau mondial.

Record pour Richert

Le Bas-Rhinois n'en est pas encore là, il sort d'une longue préparation foncière, multiplie les compétitions pour gagner en vitesse. « C'est ce qui me manque. Je suis surtout venu pour un entraînement, à une semaine des interclubs. Ma performance n'est pas franchement bonne, mais je pense surtout à la suite. » Et là il s'en réjouit. « Je vais réussir de bons « chronos » cette saison. »
Sur le 20 000m, il y avait du record d'Alsace dans l'air, vétérans mais aussi seniors. Il a flotté, sans avoir prévenu, est venu par les jambes d'Yvette Richert (Ste-Marie), avec un 2 h 04'01''4, plus fort que ses 2 h 05'15''4 réussis la saison dernière, ici même, le 6 avril. « J'ai amélioré ce temps grâce à une petite préparation hivernale, même si je n'ai pas vraiment pu m'entraîner à cause de mon dos. »

Malade mais vainqueur

Sans à-coup, en gardant le même rythme, elle a réalisé ce gros « chrono » qui la qualifie pour les « France » nationale, où elle espère réussir à décrocher les minima (1 h 58) pour les Élite. « Là-bas, il y aura du monde pour faire un temps, même si cela commence quand même à être un peu dur. Je ne suis plus toute jeune, mais j'assume. Tout va bien, ma famille et mon entraîneur m'aident. »
Côté hommes, c'est Sylvain KESSLER, (Lingolsheim) qui s'impose, en 1 h 45'38''8. « J'ai la crève, une angine et probablement de la fièvre. J'ai eu du mal, j'ai même souffert du mal du débutant, avec une douleur aux jambiers antérieurs. J'ai assuré le titre, l'essentiel est d'arriver le premier, pas de réussir un temps. C'est fait, j'en suis content, même si je n'avais pas de bonnes jambes. »

A noter, aussi, la bonne matinée de la junior Nicole Lacey (Neuf-Brisach), auteur d'une performance Nationale 2 sur le 10 000 m, en 56'10''8, avant d'enchaîner avec un honorable 29'15''9 sur 5 000 m.

S.Ba

Lingolsheim - 30 Mai prochain - (Source DNA - 01/03/04 )
Les champions du passé à Strasbourg


Durant le dernier week-end de mai, la majeure partie des champions de l'athlétisme français entre 1947 et 1984 seront réunis à Strasbourg par Fernand Kolbeck.
Depuis 1998, les anciens champions de l'athlétisme français ont pris la chaleureuse habitude de se retrouver une fois l'an pour évoquer leurs souvenirs et si possible, promouvoir leur sport. Après Cosne-sur-Loire (Georges Cormier), Périgueux (André Boulard), Anzin (Michel Bernard), Cagnes-sur-Mer (Jean-Marie Juy), Carnac-Plouharnel (Jean-Yves Le Flohic), Hossegor (Michel Jazy), ce seront Strasbourg et Fernand Kolbeck qui accueilleront les anciens les 29 et 30 mai prochains.

Drut, Jazy, Mahmoud...

220 personnes ont d'ores et déjà répondu à l'ex-champion de France du marathon. Parmi eux Guy Drut, Maryvonne Dupureur, Michel Jazy, Joseph Mahmoud, Monique Noirot, Noël Tijou, Jean-Paul Villain, Jean Wadoux et évidemment les régionaux Gérard Buchheit, Jean Conrath, Pierre Haarhoff, Christiane Nuss, Jean-Claude Ernwein, Walter Schott, René Sadler... De quoi parler de nombreux Jeux olympiques, de records du monde, de Championnats d'Europe ou de France ou encore de ces matches internationaux aujourd'hui malheureusement disparus.
« Il y aura 70 sélectionnés olympiques, explique Kolbeck. Et je suis très fier de pouvoir les réunir grâce à l'aide de Jocelyn Delecour, du conseil régional et général et de la ville de Strasbourg et de mon club, l'ASL Robertsau. » En février, Kolbeck a eu d'autres bonnes nouvelles : les venues de Lamine Diack, le président de l'IAAF et de deux grands organisateurs de meetings : Delapierre (Lausanne) et Scheubel (Monaco).

Aux 10 km de Lingolsheim

Le programme du week-end mêlera agréablement divertissement et promotion. Le samedi, les champions visiteront la ville sur un bateau puis seront reçus par la municipalité avant de déjeuner à Kirwiller au célèbre cabaret. Le dimanche matin, ils iront encourager les coureurs, les jeunes surtout, des dix kilomètres de Lingolsheim sur route où les gamins se verront remettre des cadeaux. Puis on se rendra à Ribeauvillé déguster un bon cru et manger un « bäckeoffe ». Enfin, le week-end se terminera par un gala à Landersheim.
« Ces réunions, termine Fernand Kolbeck, constituent une forme de reconnaissance pour d'anciens champions qui n'ont pu de leur temps, bénéficier des mannes financières que touchent les cracks d'aujourd'hui. »
 

                                                                                                R.K.

Liévin - 14/02/04 - (Source DNA - 15/02/04 )
Déjà cinq médailles à Liévin

Les jeunes athlètes alsaciens ont brillé, hier, lors de la première journée des championnats de France en salle cadets, juniors, espoirs à Liévin. Ils ont en effet décroché deux titres (Compaore et Schuller), deux 2es places (Lavaka et Simon) et une 3eË(N. Lacey).

On attendait Benjamin Compaore, le cadet de l'ASPTTS, ce dimanche au triple saut. Mais le jeune et talentueux espoir n'a pas eu de patience. Dès hier il a obtenu une première médaille d'or en s'adjugeant la longueur avec 7,04m, devançant Perrier de cinq centimètres.
« Je ne m'y attendais vraiment pas, a-t-il confié hier soir. La longueur n'est pas mon point fort. En plus, j'étais un peu blessé à la hanche. Mais j'ai eu de bonnes sensations lors du premier saut et j'ai décidé de continuer, passant 7,03m au deuxième essai et 7,04m au sixième. C'est vraiment super et je pulvérise mon record. Et surtout ça me donne confiance pour le triple. Le travail fait avec mon entraîneur Nicolas Delpech porte ses fruits. »

Un revenant

Le deuxième titre, le poids espoir, a été décerné à un revenant : Loïc Schuller. A l'automne dernier, Didier Losser le croyait perdu pour l'athlé, la passion n'y était plus. Mais ce break de quelques mois lui a fait du bien. Cet hiver, il n'a cessé d'améliorer son record au poids de sept kilos pour le porter à 15,21m hier au cinquième essai ou il a pris la tête. Une belle surprise.
Du coup le favori, également alsacien, Edouard Lavaka (ASPTTS) a dû se contenter de l'argent. « J'étais dans un jour sans, reconnut-il. avec 15,15m je suis loin de mon record de 15,84m. Je suis évidemment déçu. Mais Loïc a de belles possibilités. S'il améliore sa technique il passera très vite 16m. »

Record d'Alsace

Camille Simon, la perchiste junior de l'IBAL a elle aussi réalisé un superbe exploit. Elle a en effet terminé deuxième derrière l'intouchable Auvray d'Annecy vainqueur avec 4,25m. Mais avec 3,95m Camille pulvérise le record d'Alsace toutes catégories plein air et salle qu'elle détenait avec 3,80m. Les 4m ne sont plus loin. Peut-être dès le week-end prochain à Clermont-Ferrand ?
 Dernière médaille, celle de Nicole Lacey (CSLNB), troisième du 3 000m marche juniors en 14'57''39, certes assez loin de la lauréate Loriou (14'24''30) mais près de la deuxième Montaletang (14'49''01). Et surtout, Nicole a nettement devancé Touria Daya la Guebwilleroise habituée des médailles (4e en 15'14''70).
 D'autres régionaux ont eu moins de réussite comme Nii Ayi en longueur (12e), dans un jour sans, ou Xavier Tromp, septième à la perche espoirs avec 4,85m. Raeth et Hertzog, les sprinters sont tombés dans une série hyper rapide. Et Bouton a échoué au pied du podium au triple.
 Enfin, en fin de soirée, Romain Maquin (FCM) a gagné sa série du 800m junior avec le meilleur temps. Il sera un postulant à une médaille aujourd'hui, tout comme Lemmel, Compaore, Distel.

René Kuhn


Vittel
- 08/02/04 - (Source DNA)
Simon et Tromp

Les perchistes de l'IBAL ont réalisé le doublé. Camille Simon, en début de programme, sauta 3,70m égalant ainsi le record d'Alsace indoor au deuxième essai. « Je suis très contente, affirma-t-elle. Voilà longtemps que je n'avais pas si bien sauté. J'avais de superbes sensations. J'espère obtenir un bon résultat et passer 4m cet été. » Un pronostic partagé par Henrique Guerra son coach.
Chez les hommes, Lingolsheim réalisa même le doublé : premier Tromp, 4,80m, 2) Challemel 4,60m. « Ce n'était qu'un concours de réglage, dit Guerra, avant les France jeunes. Xavier avait des perches trop souples et était trop près de la barre. Mais il y a des choses positives à retirer de ce concours. » Tromp s'imposa non sans avoir eu des sueurs froides car il ne passa sa première et unique barre qu'à son troisième essai.

 

Lingolsheim - 30/01/04 - (Source DNA)
215 médaillés à l'honneur

Deux cent quinze, c'est le nombre de sportifs médaillés de Lingolsheim, soit 26 de plus que l'an dernier. Parmi eux, 14 ont été récompensés de leurs efforts par des titres de champion de France en athlétisme, tir, tir à l'arc ou encore tennis de table.

Ils étaient à l'honneur récemment, lors de la réception des champions organisée par la ville, sous l'égide du député-maire de Lingolsheim, Yves Bur et de son adjoint à la vie associative Christian Baehr.
C'est des mains de René Hauss et de Raymond Kaelbel, deux vainqueurs de Coupe de France de football, mais aussi de Jean-Claude Haller, conseiller général et de Jean-Denis François (Jeunesse et Sport), que les champions ont reçu leurs prix.
Le député-maire de Lingolsheim, Yves Bur, a félicité « tous les champions qui contribuent à porter loin le nom de la commune » et a tenu à remercier les 22 associations sportives, leurs dirigeants et entraîneurs pour leur dynamisme. Lingolsheim compte aujourd'hui 2 311 licenciés dont près de la moitié a moins de 21 ans.
René Hauss, qui a fait ses premiers pas sur l'ancien terrain de foot de Lingolsheim, a souligné le côté symbolique de cette rencontre. Elle permet de mettre en valeur le mérite des « dirigeants mais aussi des bénévoles et des entraîneurs qui communiquent leur amour de la discipline aux jeunes. »
Et ça marche : le podium accueille chaque année de plus en plus d'athlètes.

Les lauréats

Les 215 champions se répartissent de la manière suivante : 14 champions de France,10 champions interrégionaux, 52 champions d'Alsace, 60 champions du Bas-Rhin, 7 titres de champions d'Alsace par équipe, 2 titres de champions du Bas-Rhin par équipe.
Ving-deux associations sportives rassemblent 1 118 licenciés de moins de 21 ans et 1193 licenciés

 

Liévin - 01/02/2004 - (Source DNA)

Tromp en bronze

 ATHLÉTISME. - Le perchiste de Lingolsheim, Xavier Tromp, est le seul médaillé alsacien des championnats de France FFSU disputés à Liévin. Avec 4,80 m, il décroche le bronze à la perche seniors, dans un concours remporté par Nicolas Steegmann (Franconville) avec 5 m. Espoir, il se qualifie pour les championnats de France jeunes de Liévin (14/15 février), de même que les autres perchistes de l'IBAL, Simon et Challemel (juniors), Zill et Cauderlier (cadettes).

 

Aulnay-sous-Bois - 13/12/2003 - (Source DNA)

Record pour Tromp et Simon

ATHLÉTISME. - Les perchistes de L'IBAL (Lingolsheim) étaient en lice hier dans la région parisienne. A Aulnay-sous-Bois, lors du meeting spécifique perche, Clément Challemel a gagné chez les juniors en pulvérisant son record personnel : 4,91 m contre 4,70 m. Chez les seniors, où l'épreuve a été gagnée par Clavier 5, 56 m devant Andji, 5,56 m également, Xavier Tromp a sauté 5,01 m, record d'Alsace en salle. A L'INSEP, lors des championnats de France UNSS par équipe, Camille Simon avec 3,70 m a également établi un nouveau record d'Alsace en salle. D'excellents débuts de saison hivernale pour les élèves de Enrique Guerra.


ATHLETES DU MOIS

- Mars 2024 -

Hugo MICHEL
&
Marie DELARCHAND

Champions du Bas-Rhin
1000m marche Poussin(e)s
le 29 mars 2024 à Hautepierre

- Février 2024 -

Maxine BOUCHISSE
1,35m à la hauteur BEF
le 10 février 2024 au CREPS
- nouveau record personnel -

- Janvier 2024 - 

Thibault BARRE
Champion du Bas-Rhin de cross
le 7 janvier 2024 à Sélestat
Champion d'Alsace
le 14 janvier à Neuf-Brisach

- Décembre 2023 -

L'Eveil Athlétique
 pour ses 25 participants
au 26ème cross de l'IBAL
du 17 décembre 2023

- Novembre 2023 - 

Notre équipe d'Ekiden
Nicolas Sapin - Etienne Champert - Martin Scheiber - Yves Ducret - Pierre Joncheray -
et Patrick Jusseau
15ème d
es Championnats de France d'Ekiden
le 19 novembre 2023 à Marseille.

- Juillet 2023 - 

Jonathan MIRVAL
5,01m à la perche
le 8 juillet à Thaon-les-Vosges
- nouveau record personnel -

- Juin 2023 - 

Clara MATHIEU
52,51m au marteau 4kg
le 25 juin 2023 à Tomblaine
- nouveau record du club -

- Mai 2023 - 

Thibault BARRE
76pts au triathlon POM (U12)
le 13 mai 2023 à Lingolsheim

- Avril 2023 - 

L'équipe Master S2A
- Gauthier Weyl, Yves Ducret, Martin Scheiber, Pierre Joncheray, Patrick Jusseau et Nicolas Sapin - qualifiée pour les Championnats de France d'Ekiden.