9ème Corrida de
Lauterbourg -
DNA du 01/06/2009 -
Quatorze athlètes dans la course
Formalité pourrait être le
maître mot de cette 9e Corrida de Lauterbourg. Une formalité dans les deux
courses majeures de cette manifestation pour les différents favoris venus
honorés l'invitation du Lac Lauterbourg.
.../... Sur
les 10 km, quatre coureurs s'étaient donnés rendez-vous pour en découdre. Il
s'agit de Sébastien Coutable (Team
Espace Marathon / IBAL), vainqueur l'an
passé, Stéphane Wenger (La Wantzenau), Patrice Siegel (Sport 2000) et
Yannick Labeauvie (IBAL).
Coutable n'a pas laissé trainer les
choses et s'est échappé en tout début de course ne laissant aucune chance à
ses compagnons, il termine facilement en toute décontraction avec près d'une
minute d'avance sur Stéphane Wenger. Siegel termine troisième et
Labeauvie quatrième.
Pour sa deuxième participation, Sébastien Coutable s'adjuge à nouveau une
épreuve qu'il affectionne : « j'aime ce genre de course avec ses montées et
ses relances, malgré un programme chargé ces derniers jours, j'étais à
l'aise aujourd'hui. »
En effet après un semi-marathon il ya dix jours et un « Run and Bike » cette
semaine, il semblait facile et n'avait pas d'adversaire à sa taille ce jour. .../...
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11ème
Cross
DNA de l'IBAL -
DNA du 22/12/2008 -
« Pour Jean-Pierre »
Ah, s'ils
tenaient tous le même raisonnement. Le cross s'en porterait tellement mieux.
Samir Baala n'en fait pas un objectif, mais il y trouve une préparation idéale
pour la route. D'où sa présence et, forcément, sa victoire hier à Lingolsheim.
Une victoire dédiée à Jean-Pierre Hénard.
Depuis que Jean-Pierre a
quitté, tellement subitement, les stands DNA et le car-podium DNA, les
hommages se succèdent. Hier, dans le cadre du cross DNA, les premières
paroles du vainqueur du jour sont allées tout naturellement à notre
animateur qui faisait partie intégrante du paysage athlétique.
« Je m'arrêterai aux interrégionaux où j'aimerais bien faire un podium »
« Cela fait bizarre de ne
plus le voir sur les courses, regrette le coureur du St-Louis RC. Ce cross
DNA, il est pour lui. » Samir Baala tel qu'en lui-même. Consciencieux, mais
avant tout humain. Il a maîtrisé sa course mais ne dira jamais qu'il s'est
promené.
« Je me suis tout de même fait mal aux jambes. Et je respecte trop mes
adversaires pour dire que c'était facile. » D'ailleurs, dans sa foulée, la
course fut splendide, jusqu'au superbe sprint final, permettant
au militaire de l'IBAL, Sébastien Coutade,
de devancer d'une courte tête l'accrocheur Lionel Genevé (ASPTT Strasbourg).
Désormais espoir 1re année, ce dernier a apprécié. « A la bagarre, c'est
sympa. Surtout, j'ai retrouvé des sensations. Avant les championnats, c'est
bien. Courir avec les grands, je découvre. » Hier, Franck Biteaud (RT
Schweighouse) et «Seb» Dubois (IBAL) suivaient à distance. Une indication.
Coutade, flanqué de Genevé, s'est accroché dans la première des quatre
boucles. « J'ai voulu voir. Et puis, on ne sait jamais. Devant, il peut
toujours y avoir un coup de moins bien. » Au 1er RG d'Illkirch depuis quinze
mois, le Manceau, licencié huit ans à Angers, a signé à l'IBAL en septembre.
Certes 2e à Rosheim, 3e à Schweighouse, 4e à Illkirch, il préfère le cross.
« J'espère bien aller jusqu'aux France, avec d'ici là, pourquoi pas, une
"perf" par équipes. »
Les France, Samir Baala ne les vivra pas. « Ce n'est pas mon objectif. Dans
ma préparation pour la route, cela me ferait perdre deux semaines. Je
m'arrêterai aux interrégionaux - à Brumath - où j'aimerais bien faire un
podium. L'an passé, il m'a manqué six secondes. »
Régis Haegele au-delà de ses espérances
D'ici là, le frère de Mehdi
enchaînera les cross. « Je veux courir huit cross. D'où ma présence ici. Une
première, car je suis un peu en retard. L'an passé, j'avais démarré au
Waldeck. J'ai découvert le parcours, ça m'en fait un de plus pour
l'entraînement. » L'entraînement, une donnée que n'occultera jamais ce
travailleur invétéré.
Sur le cross court (2 boucles, 4,460 km), le Sélestadien Régis Haegele, net
vainqueur, est allé au-delà de ses espérances. « Après le long à Sélestat,
j'ai voulu alterner. Ici, le tracé est rapide, avec beaucoup de relances.
Pour la préparation, c'est parfait. Je voulais gagner. En plus, le temps est
bien mieux que prévu. »
Victorieuse chez les féminines, la junior de l'Unitas Brumath Amalia Vogler
est loin de ces considérations. Le 4 janvier prochain, ce talent pur, dans
la tête comme dans les jambes, s'envolera pour l'université de Jacksonville,
en Floride. Un autre monde...
Rémy Sauer
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Match International Espoir -
Lingolsheim
le 02/08/2008
DNA du
03/08/2008 -
"Contente d'être là"
Gênée par une
blessure récurrente à la cuisse, la perchiste Camille Simon, licenciée à l'IBAL,
n'a pas réussi à dépasser les 3m91 et termine 4e hier. Le concours a été dominé
par la Tchèque Romana Malacova qui passe une barre à 4m11. Mais l'essentiel pour
Camille était de « se faire plaisir » avec, dans le viseur, les 4m30 pour la
saison prochaine.
« C'est ma 7e sélection »,
précise Camille Simon avec fierté. La jeune perchiste de 22 ans est d'autant
plus fière que, cette fois, c'est devant son public de Lingolsheim qu'elle
arbore le maillot bleu. « La sélection en équipe de France, c'est le top
puisque ce sont les meilleurs jeunes. C'est aussi une reconnaissance qui
donne envie », souligne l'athlète de l'IBAL.
Véritable espoir
Le top, c'est ce qui motive cette
compétitrice dans l'âme. « Depuis toujours, j'ai l'esprit de compétition.
Quand j'étais petite, je disais à mes copains qu'un jour, j'irai aux JO. »
Pour l'instant, pas de Jeux olympiques, mais Camille Simon est un véritable
espoir de la perche française. En 2006, à Obernai, elle saute à 4m25, son
record. « La veille, j'avais vu ma rivale de l'époque faire 4m30 dans un
meeting auquel je n'avais pas été invitée. Ça m'a motivée. »
Blessure à la cuisse
Mais cette année, une blessure récurrente
à la cuisse l'empêche d'être à 100 %. La saison n'avait pourtant pas mal
commencé. Sa période hivernale a été l'une des meilleures de sa jeune
carrière. En février, en l'espace d'une semaine, elle franchit par deux fois
les 4m11, record d'Alsace (à Limoges et Epinal, ndlr).
Et puis, en stage à Valence, elle casse une perche et se blesse. La cuisse
est touchée et c'est le début de la galère. Adducteurs, micro-déchirures,
aponévrose... à chaque retour à la compétition, la cuisse gauche lâche à
nouveau.
« Sur une jambe », elle parvient quand même à terminer 3e aux « France
jeunes » à Vénissieux à la mi-juillet (4m10). Un bon saut mais qui devait en
théorie la priver du match de Lingolsheim. Seules les deux premières à
Vénissieux devaient participer au match international. Le forfait de Alizée
Dufraisse a obligé Camille Simon à la remplacer au pied levé.
« Cela fait trois semaines que j'ai arrêté les entraînements, avoue Camille
Simon, j'ai su mardi que je participais. J'ai fait un seul entraînement
avant ce concours. »
Direction Paris à la
rentrée
Dans ces conditions, elle est
presque contente de son modeste saut à 3m91 hier. « Je fais des courses
horribles, je suis en très mauvaise condition physique. » Déjà en vacances
dans sa tête, elle sourit : « J'ai été super contente d'être là, à la
maison. Je suis sûr que mon père a vraiment cru que j'allais remporter le
concours. »
Camille Simon peut donc prendre du repos, attendre que sa cuisse guérisse. A
la rentrée, une nouvelle aventure l'attend. Elle rejoint l'Insep à Paris.
« Je vais découvrir un autre entraîneur, un autre oeil. » Mais l'athlète de
Lingolsheim le déclare tout net : après son semestre de formation, elle
revient en Alsace, dans son « club familial qui l'a toujours soutenu. »
Et pour sa première saison en seniors, elle fixe son objectif : « atteindre
cette barre à 4m30 » qu'elle cherche depuis deux ans.
Jérémy Lemaire
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Journée
Jeunes + Meeting d'Obernai -
DNA du 26/05/2008 -
Un double Fix au rendez-vous
Quelque 250 athlètes se sont
retrouvés à Obernai pour le compte du meeting et la journée départementale
organisés sous un temps lourd et un léger vent défavorable pour les courses.
L'athlète de la journée aura été le sprinter
Yannick Fix, qui réalise le doublé en remportant les 100m et
200m. En passant pour la première fois sous les 22'' (21''94) cette saison,
le sociétaire de l'IBAL fait un retour très encourageant depuis quelques
semaines, après quelques pépins physiques la saison passée. Sur la distance
plus courte il bloque le chrono à 11''08, devant Xavier Chollat-Traquet
11''18.
.../... Côté concours, Lucas Fix
commence à se faire un prénom, avec 4,82m le jeune sauteur à la perche de l'IBAL
réalise certes une performance moyenne, mais cette performance laisse
augurer une régularité sur des barres plus hautes. Rappelons qu'il possède
avec 5,10m la meilleure marque française chez les juniors et se positionne
ainsi en vue des mondiaux de la catégorie. Le concours féminin est remporté
par Céline Cauderlier qui efface une
barre à 3,62m devant Cathy Mona (EHA) 3,42m et l'Allemande Ann-Sophie Kirsch
3,42m également. Ces trois dernières performances représentant les seules
performances de niveau N2 du meeting. Côté bac à sable, la locale Vanessa
Bonapfel réalise 11,50m au triple saut et 5,09m à la longueur.
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18èmes Courses de La Broque -
DNA du 28/04/2008 -
Sébastien attend Lucie
Unis
dans la vie, ils le sont désormais dans la réussite sportive.
Sébastien Dubois, qui
s'est imposé sur les 10 km de La Broque organisés par l'AS La Claquette, a
été le premier à féliciter sa compagne,
Lucie Guesdon, première féminine. Dans les
deux cas, l'avance sur leurs principaux rivaux était royale. « Je suis parti
dès les premières foulées et quand j'ai vu que personne ne suivait, j'en ai
profité pour faire une bonne séance. J'avais gagné ici il y a deux ans, mais
c'était plus relevé. » Dubois
a en effet creusé un écart qui n'a cessé de croître, dans un premier temps
sur un quatuor de poursuivants emmenés par Dominique Epp, le vainqueur de
l'an passé. Mais celui-ci ne voulait pas hypothéquer la suite de sa saison,
ressentant encore les séquelles d'une opération pour une hernie discale.
« Après un arrêt de six mois, je n'ai pas essayé de suivre Sébastien. Avec
ces soucis de santé, il faut que je tempère. » L'orgueil du vétéran, qui
courait dans sa vallée de la Bruche, reste pourtant intact. Il a pris les
relais avec le peloton de poursuivant pendant les deux tiers de la course
avant de se retrouver confronté au seul Jacky Seitz, qui lâchera prise dans
la dernière montée.
Circuits inversés
Loin du
record de Kolbeck (32'32 en 1999),
Dubois
améliore de plus d'une minute le temps réalisé l'an passé par Epp. Mais il
faut préciser que le parcours a été inversé, avec une montée plus douce et
une descente plus raide. Du coup, les avis étaient partagés quant à sa
nature plus sélective. Lucie
Guesdon, elle, a
apprécié pour sa première inscription. « J'ai eu très vite mal aux jambes,
mais c'est dû à la séance que nous avons fait la veille. Je n'ai pas arrêté
de me retourner pour assurer la première place (alors qu'elle ne pouvait
voir la deuxième, Sophie Herr), surtout que je n'avais gagné qu'une course
jusqu'à présent. » L'épreuve de début de journée, sur 5540 mètres, s'est
également déroulée à contresens des habitudes prises. Lâchant trois autres
prétendants, Frédéric Oster prouvait qu'il en avait encore sous la semelle
dans le sprint d'arrivée. « Pourtant, après avoir attaqué dans la descente,
je m'étais planté dans le parcours, mais le deuxième (Ludovic David) m'a
rappelé et j'ai pu reprendre la bonne direction. A lui le prix du
fair-play ! ». Un autre Frédéric, Welsch, complète le podium alors que
Maëlle Hoffbeck, longtemps sur la même ligne que Sabine Grandin, s'adjuge un
premier succès chez les féminines. Avec les jeunes, ils étaient 376
participants pour cette édition 2008.
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Perch'Staculair - Epinal le 09/02/2008 -
DNA du 10/02/2008 -
Camille Simon égale son record
Une semaine après avoir porté son record d'Alsace en salle de la perche à
4,11 m, la Lingolsheimoise Camille Simon (IBAL) a remis ça, samedi à Épinal,
dans le cadre du "Perch'Staculair".
La Lingolsheimoise a pris la 7e place (2e française) du concours élite
remporté par Vanessa Boslak, laquelle s'est attaquée sans succès à son
record de France en tentant 4,66 m après avoir effacé au second essai la
barre victorieuse de 4,41 m. Simon a elle échoué à trois reprises à 4,21 m.
Chez les hommes, Jérôme Clavier a confirmé sa suprématie actuelle (5,61 m).
Le Lingolsheimois Xavier Tromp, désormais licencié à Lyon a passé 5,21 m au
premier essai (4e), fait l'impasse à 5,31 m et coincé à 5,41 m.
Le junior Lucas Fix (IBAL) a réalisé son meilleur saut de l'hiver, à 4,71 m,
avant d'oser se mesurer en vain à 4,91 m. Dans la même catégorie, son
coéquipier Quentin Bitsch a égalé son record personnel (4,41 m). Après ses
4,10 m du week-end écoulé, le cadet de l'EHA Mathieu Liebmann (4,01 m) s'est
essayé à 4,21 m. L'espoir Céline Cauderlier (IBAL) n'avait pas encore fait
mieux que ses 3,71 m cet hiver, mais elle aspire à plus.
En tout, 17 Alsaciens étaient du déplacement. On notera encore les 3,01 m de
la minime Maéva Alves, plus haute barre perso égalée.
Rémy Sauer
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10ème
Cross
DNA de l'IBAL -
DNA du 17/12/2007 -
L'expérience de Zouhair
Pour sa première
participation au cross de Lingolsheim, Mostafa Zouhair (ASPTT Strasbourg) a fait
parler son expérience pour remporter la course des As devant
le local Sébastien Dubois (IBAL)
et le Sélestadien Olivier Anguenot (ACCA).
"On a
de plus en plus de mal à se débarrasser des jeunes", sourit Mostafa Zouhair.
Surpris par le départ rapide du duo Dubois/Anguenot, le vétéran de l'ASPTTS
a attendu deux boucles avant de porter son attaque, et de venir à bout à son
rythme des "jeunes".
"Ils sont partis trop vite pour moi, mais j'ai pu rester en embuscade et
revenir au train", confirme d'ailleurs le lauréat de la course des As.
Le local
Sébastien Dubois aura montré le maillot de l'IBAL pendant deux tours,
emmenant avec lui Olivier Anguenot, avant de voir fondre sur lui
l'expérimenté Zouhair.
"Une
place dans les 20 aux France"
"Quand
Mostafa est revenu, je me suis dit : Mr ! Finalement il est dans un bon
jour", lâche Dubois, second sur la ligne. "Quand Mostafa est revenu, j'ai
essayé de mettre une mine, mais j'étais trop juste", concède Anguenot,
troisième.
Mostafa Zouhair a donc prouvé sur "un parcours plaisant, favorisant le
vite-lent-vite", qu'il fallait encore compter sur lui. De bon augure avant
les championnats hivernaux, où Mostafa Zouhair retrouvera d'autres "jeunes,
à savoir les nouveaux vétérans. "Je vise le titre régional, une place dans
les 5 aux Interrégionaux, et une place dans les 20 aux championnats de
France à Laval", espère Mostafa Zouhair.
Un original relais mixte
Si
Sébastien Dubois n'a pu faire mieux que la 2e place de la course des As,
David Lepasquier a hissé les couleurs de l'IBAL sur la plus haute marche du
podium en cross court. A sa main, il devance le
Belfortain Lois Godelar et le Bischheimois Guillaume Pillon.
Ce 10e cross de l'IBAL a réuni près de deux cent athlètes sur les
différentes courses, dont cet original relais mixte. "Ce relais permet de
sortir des formules classiques du cross. Ici un père peut courir avec sa
fille, un couple peut faire la même course", se réjouit Albert Koffler, le
président de l'IBAL. Dans une discipline aussi exigeante que le cross, cette
ludique initiative est d'ailleurs une belle réussite.
Cédric Cariou
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Meeting sprint-haies à Obernai -
DNA du 17/12/2007 -
Zekkri, Zill : surprises
Le meeting
de 60m plat et 60m haies organisé hier par les SR Obernai, a donné lieu à deux
belles surprises avec les victoires de Guillaume Zekkri (PCA) et
Johanna Zill (IBAL).
100 sprinters et hurdlers
tout rond ! Le premier meeting indoor des SR Obernai a connu un beau succès
de participation hier. Et si quelques ténors notamment sur le 60m plat
féminin manquaient à l'appel, la manifestation n'en a pas moins été
intéressante.
Sur 60m plat, on a assisté à deux belles surprises. Chez les féminines, en
l'absence de Céline Distel et Jefie Amofa-Diatuo, on attendait Virginie
Kreyenbihler (ASS). Auteur du meilleur chrono des séries (8''10), Virginie
fut battue en finale par une cadette de 15 ans, Olivia Zill en 8'' juste. La
coureuse de l'IBAL était toute émue : "C'était ma première course sur 60m,
raconta-t-elle. Je fais aussi un peu de longueur. J'avais été championne
d'Alsace minime du 100m avec un record en 12''60. Je suis d'autant plus
contente que l'an passé j'avais été longtemps blessée. Cela va me remotiver".
.../...
Simon et
Seck s'imposent sur les haies
Sur les haies, les perchistes de l'IBAL ont
réalisé le doublé en féminines : Camille Simon devant Céline Cauderlier.
« Je voulais descendre sous les 10'' dit Camille, toute souriante. Je fais
9''85, c'est magnifique. En plus c'était la première fois que j'étais à
l'aise entre les intervalles. Après mes 4,01m d'Aulnay à la perche le
week-end passé (je n'avais jamais sauté plus de 2m avant février) voilà une
saison qui commence bien. »
.../...
René Kuhn
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Marathonien au
grand coeur - DNA du 04/11/2007
Donner de son temps pour accompagner les
personnes gravement malades et se lancer des défis sportifs : rien de
contradictoire aux yeux de Jean-Marc Hiff, un Strasbourgeois qui veut courir un
raid de 220 kilomètres dans le Sahara en février.
En février, si tout va bien,
Jean-Marc Hiff courra dans le désert mauritanien. Pour l'instant, ce
responsable d'une équipe de six personnes au Crédit mutuel du Wacken,
parcourt à grandes foulées le sol du Kochersberg. 130 kilomètres par
semaine.
Une distance jugée insuffisante par l'intéressé, 41 ans, qui veut
intensifier son entraînement. Ce raid de février dans le Sahara mauritanien,
il le fait pour prouver qu'on peut « avoir quarante ans, être sportif, et
parallèlement aider des personnes gravement malades. Il n'y a pas de
contradiction. »
Car, une fois par semaine depuis sept ans, Jean-Marc Hiff passe la nuit à
l'unité des soins palliatifs (USP) de Haguenau pour accompagner des malades
en fin de vie, « les écouter s'il souhaitent se confier ou au contraire
parler d'autre chose que de leur maladie. »
Il arrive à 21h, repart à 6h du matin et enchaîne sur une journée de travail
à la banque. Pas plus fatigué que ça, mais avouant tout de même qu'il est
« parfois dur d'assurer la coupure entre l'unité de soins palliatifs et le
monde du boulot. »
Avec l'association Pierre-Clément (aide aux personnes gravement malades en
Alsace), Jean-Marc Hiff a également accompagné des personnes à domicile ou
en maison de retraite. « L'USP est un lieu très encadré avec des
infirmières, des aides-soignants : rien ne peut vous arriver. Mais à
domicile, la souffrance est si grande... »
28
marathons au compteur
Pas facile pour les bénévoles
d'entrer dans la sphère privée d'un malade et de faire face aux peurs de
l'entourage : « Qu'est ce que cet étranger va nous prendre ? Quel moment
intime va-t-il vivre sans nous ? » Jean-Marc Hiff conclut : « Nous faisons
peur parce que nous ne sommes pas connus. »
Pour réunir les 1999 euros nécessaires au raid, il imagine un partenariat :
profiter de l'image de l'association Pierre-Clément et, en contrepartie,
faire connaître cette cause. Son objectif : recevoir assez de subventions et
de dons pour pouvoir en reverser à l'association. Pour l'instant, il part
avec quinze euros en poche.
Et quelques appréhensions. « Je ne sais pas comment je vais récupérer dans
le désert avec la chaleur, le sable, la fatigue... », s'inquiète ce sportif
qui compte 28 marathons, un cent kilomètres et une douzaine de trails à son
actif.
Il a commencé à courir en 1991 dans l'objectif de « faire les 10 kilomètres
de Strasbourg ». Entre-temps, « comme ça, pour voir », il court au printemps
1992 le semi-marathon de Colmar. On ne l'a plus arrêté depuis.
La course à pied, c'est aussi sa façon à lui de faire remonter au fil des
kilomètres « tout le vécu, notamment de l'accompagnement des malades, tout
ce qu'on a écouté, dit ou qu'on aurait pu dire ». Et il n'a pas fini,
puisqu'après le raid en Mauritanie, il entend s'inscrire à la Diagonale des
fous, un raid de 140 kilomètres avec un dénivelé de 8600 mètres, à la
Réunion. Une paille...
Jean-Marc Hiff (Tél: 06 50 01 52 29). Association Pierre-Clément, 4, rue
Wencker à Strasbourg. Tél: 03 88 35 18 81 ou
www.association-pierre-clement.fr
220 kilomètres dans le Sahara
Ils seront
deux du club d'athlétisme de Lingolsheim (Ill-Bruche Athlétisme
Lingolsheim), Jean-Marc Hiff et un camarade,
à participer à ce raid dans le désert mauritanien qui se déroule du 24
février au 2 mars 2008. Au programme : 220 kilomètres de plateaux de sable,
de cailloux, de piste, de dunes en cinq étapes (dont une de 80 kilomètres).
Une course en allure libre et sans portage : les cinquante participants
retrouvent chaque soir leurs affaires et un repas traditionnel au
bivouac (www.raidsahara.com).
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Championnats régionaux en salle à Vittel - DNA du 15/01/2007 Le retour de Yannick Fix
Souvenons-nous : il y a deux ans, le junior de l'IBAL Yannick Fix avait « explosé » avec 10''83 sur 100m, 21'26'' sur 200m et 5,00m à la perche. Hélas, une hernie discale l'a empêché de confirmer la saison passée. Hier, il était de retour. Et ma foi, ce retour fut satisfaisant. « Je ne vais pas encore refaire de la perche cette année, a-t-il déclaré. Je me contenterai du sprint, surtout le 200m où je souhaite descendre sous les 21''. Aujourd'hui j'ai choisi le 60m car le 200 en salle comprend deux virages serrés, ce qui ne me convient pas encore. » Vainqueur de sa série en 7''03, il s'adjugea aussi la finale en 7''00 son grand rival Paul Moukine ayant été éliminé pour avoir provoqué le deuxième faux départ (il se consola en fin de programme en s'adjugeant le 200m en 22''77). « J'aurais aimé descendre sous les 7'', avoua-t-il. Mais ce n'est pas mal et j'améliore mon record d'un dixième. Les sensations n'étaient pas mauvaises. » « C'est satisfaisant, dit son coach ! Pascal Lacombe. Dommage qu'il se soit un peu contracté en finale. Il était techniquement mieux en série. »
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Belharbazi déborde Chouki et Salah sur 800m
Après le 400m où l'ASPTT Mulhouse réalisa le triplé avec Emmanuel Haessler en tête en 50''15, le 800m hommes retint l'attention. Souleimane Chouki mena presque toute la course mais se fit déborder dans le dernier tour par le junior Otmane Belharbazi qui l'emporta en 1'53''71 devant Saber Salah, bien revenu. « Je ne suis pas du tout content, dit Otmane. J'ai fait une mauvaise course. Je me suis laissé enfermer et j'ai joué à l'accordéon. A oublier. Le week-end prochain je serai sur 1 500m au Luxembourg. » « Je suis satisfait, la forme revient sûrement et j'ai bien terminé, dit de son côté Salah. En demi-fond on relèvera encore les succès de Claire Andreani, la cadette s! ur 800m et de Françoise Stroh sur 1 500m en 4'41''69.
Camille Simon, 3,90m à la perche, manque le record d'Alsace
Dans les concours le meilleur résultat fut celui de Camille Simon, 3,90m à la perche. Elle manqua nettement 4,10m record d'Alsace indoor. « C'est la première fois que je passe 3,90m en janvier, dit-elle avec le sourire. Le gros travail que nous faisons paye et j'étais un peu fatiguée aujourd'hui des dernières séances. Cette semaine je vais passer des partiels dans les études et mon gros objectif sera évidemment d'aller aux championnats d'Europe espoirs. » Chez les garçons, Lucas Fix, qui a battu récemment le record d'Alsace junior avec 4,70m, sauta 4,60m.
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DNA du 18/12/2006 - 9ème Cross DNA de l'IBAL S.Hoff, le miraculé
Ses médecins le disaient perdu pour la course à pied. Depuis son retour au printemps dernier, il a pourtant multiplié les places d'honneur. Hier à Lingolsheim, Sébastien Hoff a signé le genre de succès qui fait plaisir à tout le monde. Sébastien Dubois complète le palmarès.
En juin 2005, Sébastien Hoff faisait une chute accidentelle de 8 m. On n'ose imaginer son corps s'écrasant sur le béton. Aujourd'hui, il est toujours là et bien là. Tout ce qu'il vit constitue du bonus. Alors il s'éclate. L'ex-Cheminot s'est pourtant refusé de reprendre une licence avant d'être totalement sorti de la galère. En février prochain, il subira une nouvelle opération histoire de se débarrasser de toute cette quincaillerie qui a rafistolé les morceaux, entre bras, côtes, bassin et fémur.
« Je le dois à Jean-Claude Delabia »
Entre temps, il ne l'a pas perdu, son temps. Revenu au printemps, il est devenu vice-champion du Bas-Rhin de la montagne, l'a emporté, mais sur 5 km aux Champs du Feu en septembre avant de finir second notamment à Ottrott fin octobre et à La Petite Pierre début décembre. Hier, il a carrément décroché la timbale, menant le cross long de Lingolsheim de bout en bout. « Tout ça, je le dois à Jean-Claude Delabia », sourit-il. Car il est resté fidèle à l'entraîneur des Cheminots. A moins que ce ne soit l'inverse. Hoff a tenu en respect un Bekim Erbs resté longtemps à quelques foulées avant de perdre pied régulièrement. « J'ai coupé un mois cet été, relate l'athlète du Rohan Athlé Saverne. J'ai eu un mal fou à reprendre, à retrouver des sensations. Pour une rentrée, après trois mois sans compétition, je ne peux être que satisfait. » Derrière, le triathlète de l'ASPTTS Cédric Dabit et le « montagnard » Raymond Batz se sont disputés la troisième marche du podium, le premier ayant raison de la résistance du second dans l'emballage final.
Coureur de 800 m et 1 500 m qui s'ignorait »
Auparavant, sur le cross court et leur parcours d'entraînement, Sébastien Dubois et Fred Mannino ont offert un beau doublé à l'IBAL, club organisateur heureux d'atteindre les 200 engagés. Attendu, le chef de fil local a mis les choses au point d'emblée, craignant le finish de son coéquipier, coureur de 800 m et 1 500 m qui s'ignorait. « Jusque là, je jouais au foot. Je sortais d'une saison décevante à Stutzheim. Je me suis mis en quête d'un club d'athlé, sans savoir ce que je pouvais valoir. » C'était il y a six mois à peine. Aujourd'hui, il sait. « Il aurait pu s'accrocher à moi », estime Dubois. « J'ai préféré joué la prudence », rétorquait Mannino qui en est encore à se découvrir. Et Sébastien Dubois de repartir, au décrassage et à l'échauffement, au choix, pour disputer le relais une heure plus tard, avec sa compagne Lucie Guesdon. Pour le plaisir et pour faire honneur au club.
R.Sauer |
DNA du 05/11/2006 - Comité départemental du Bas-Rhin Albert KOFFLER à la barre
lbert Koffler, président de l'IBAL, a succédé à Jean-Pierre Hill à la tête du Comité du Bas-Rhin (CD 67). La démission de ce dernier n'a provoqué aucune réaction lors de l'assemblée générale. Un climat d'indifférence qui ne va pas dans le sens de l'intéressé.
Jean-Pierre Hill avait été intronisé voici cinq ans à Mommenheim. C'est au même endroit qu'il a tiré sa révérence, le maire et accessoirement président de l'Unitas Brumath Hubert Steinmetz ayant tenu à accueillir l'AG une dernière fois avant de rendre son écharpe. Dans son allocution, après avoir relevé un bilan sportif encore remarquable, le président sortant est revenu officiellement sur les raisons de son départ, relatées dans les DNA du vendredi 20 octobre. Certains de ses propos permettent de mesurer à quel point, de son point de vue, le mal est profond.
« J'espère que j'aurai eu tort en parlant d'inertie »
Concernant les stages, de moins en moins encadrés et fréquentés : « C'est dommage de ne pas vouloir partager quand on est fort. C'est ahurissant de ne pas en profiter lorsqu'on est faible. Comment justifier ensuite les demandes de financement pour la formation auprès de Jeunesse et Sport ? » Au sujet de l'activité des uns ou des autres au comité directeur : « A quoi servent les sièges de ceux qui ne viennent pas, ou ne font rien, ne proposent rien ? » Et de conclure en paraphrasant Saint-Éxupéry, « Rêve ta vie avant que la vie ne t'empêche de rêver ». Après cela, Gérard Hertrich avait beau tenter une ultime approche, c'était peine perdue. « Tu étais un grand dirigeant, tu as fait un gros boulot. A voir les divers rapports, la situation est plutôt bonne. Il est encore temps de revenir sur ta décision. » En réponse, Jean-Pierre Hill enfonçait le clou. « Je n'ai pas de raison de rester à bord d'un navire dont 50 % des quartier-maîtres ne sont pas en accord avec moi et dont 80 % des rameurs ne rament pas. » L'Obernois concédait tout juste, « j'espère que j'aurai eu tort en parlant d'inertie ». L'ex-président de la Ligue d'Alsace s'en prenait lui à l'assemblée : « Cela me fait de la peine de voir partir Jean-Pierre et tout autant de voir la salle sans réaction. Vu le niveau appréciable de l'athlétisme bas-rhinois, s'il vous plaît, ne laissez pas mourir le CD 67. »
L'auditoire n'avait pas envie de perdre de temps à polémiquer .
Son successeur Gérald Cotelette préférait positiver. « Il n'est pas question d'ignorer toutes les actions menées par Jean-Pierre Hill. Mais se dire qu'un nouveau capitaine peut permettre de repartir dans le droit chemin constitue parfois une bonne solution. » A prendre le pouls de l'auditoire, celui-ci n'était pour une partie conséquente pas mécontent de tourner la page et, si déjà, n'avait tout bonnement pas envie de perdre de temps à polémiquer. On le sait, Jean-Pierre Hill n'a pas pour habitude de tourner autour du pot, ni de ménager les susceptibilités. A la longue, voilà qui aurait lassé bien des bonnes volontés, prêtes à resurgir au contact d'un homme plus consensuel. Albert Koffler, unique candidat au siège vacant, élu sans mal, sera peut-être celui-là. « Je remercie le président sortant tout en regrettant son départ. Mais j'ai la ferme intention de lui donner tort, de montrer que le bateau continuera de naviguer et plus vite qu'avant. Ceci dit, il y a beaucoup de boulot et nous devons effectivement réapprendre à travailler ensemble. » A ce titre, le président de l'IBAL a, dès la fin de l'AG, remis un questionnaire à tous ses collègues présidents de club, afin d'établir un état des lieux qui servira de base à son plan d'action pour l'année à venir. Et vogue le navire.
Rémy Sauer
DNA du 12/06/2006 - Régionaux de bon niveau à Obernai Camille imite Xavier
Malgré de nombreux absents les championnats d'Alsace seniors ont été d'un bon niveau, favorisés par la météo. Camille Simon a battu le record de la perche avec 4,25 m.
Un chaud soleil, un vent favorable, mais dans les limites, pour le sprint et les sauts, la météo a pour une fois souri aux athlètes hier lors des régionaux. Et ceux-ci ont su en profiter pour établir quelques belles performances et battre de nombreux records personnels. Les absents, assez nombreux comme souvent, ont donc eu tort.
A tout seigneur tout honneur : Camille Simon (IBAL) a imité son copain de club Xavier Tromp à 40 h d'intervalle en battant son record régional à la perche : 4,25 m contre 4,15 m. Avec beaucoup de jus, elle a passé les premières barres avec une belle marge pour réussir son record au troisième essai. Puis elle a tenté 4,31 m, les minima pour les championnats d'Europe de Göteborg, qu'elle a manqué.
« Je me sentais bien à l'entraînement depuis quelque temps, a-t-elle expliqué. Mais je n'arrivais pas à concrétiser en compétition. C'était frustrant et je me suis mise à douter. Aujourd'hui je suis évidemment super heureuse. Prochaine étape : les 4,30 m, peut-être jeudi à Noisy. Pour le moment, seules Boslak et Mourand (mais cette dernière doit aller aux Mondiaux juniors), les ont réussis. Göteborg est donc accessible. »
DNA du 10/06/2006 - L'exploit de Tromp
Xavier Tromp (IBAL) a réalisé un bel exploit vendredi soir à Pierre-Bénite près de Lyon en remportant la perche avec un saut à 5,50m, nouveau record d'Alsace.
Avec cette performance, Xavier améliore le précédent record établi en salle en mars dernier à Mondeville de 10 cm et se situe à la troisième place des bilans nationaux 2006 derrière Mesnil et Favretto (5,60m) et ex-aequo avec Dossevi et Guigon.
« Je ne m'attendais pas du tout à cette performance, a avoué Xavier hier. Le matin, j'ai encore passé un examen de ma troisième année préparatoire de l'INSAA à Lyon et je craignais d'être fatigué. En fait tout s'est bien déroulé. J'ai commencé à 5,00m et presque tout passé au premier essai. Arrivé à 5,30m j'ai fait l'impasse à 5,40m et tenté 5,50m. Et là j'avais de la marge. A 5,60m, j'ai franchi la barre mais celle-ci a tremblé un moment puis est tombée. Dommage car cela aurait constitué les minima pour les Europe de Göteborg en août. J'ai tout de même gagné le concours en battant Damiel Dossevi, un des ténors français, aux essais. »
Au Meeting-DNA ?
Cette barre de 5,60m va évidemment constituer le prochain objectif de Tromp. « Peut-être le 19 juin au Meeting-DNA de Hautepierre, mon prochain concours. Ce serait super. » Mais Xavier pense déjà plus loin : « Cette année, je n'ai pas trop eu le temps de m'entraîner en 3e année prépa. A la rentrée, je pense passer dans une classe à l'INSAA et avoir plus de temps libre pour me préparer. Car mon objectif suprême en 2007 sera la qualification pour le Mondial. A Lyon, avec mon coach Bourguignon et mon copain Favretto avec lequel on se « tire la bourre » et qui a déjà réalisé les minima pour les Europe, j'ai de bonnes conditions de préparation. » Une belle réussite donc pour la perche de l'IBAL qui compensera les malheurs de Yannick Fix, victime d'une hernie discale et pour lequel 2006 est quasiment terminé. « C'est évidemment regrettable, a dit le perchiste et coureur de 200 m, mais pas trop grave car en 2006 il n'y avait aucune compétition majeure. »
DNA du 22/05/2006 - Circuit des deux Communes à Lingolsheim
Un homme dans le vent
Mécontent de sa performance une semaine plus tôt à Strasbourg, Sébastien Dubois tient sa revanche personnelle. Il s'est imposé sur ses terres en prenant la course à son compte dès le départ, se moquant éperdument du fort vent contraire sur la première moitié du tracé.
« Ici, on ne se prend pas la tête, on se fait plaisir. » A l'IBAL depuis un an, Sébastien Dubois se sent heureux. En guise de reconnaissance, il cueille les lauriers à gauche et à droite. Pour lui certes, mais aussi pour son club. Ceux d'hier, à domicile, revêtaient forcément une saveur particulière.
« Celle-là, je la voulais. » Il a frappé fort d'emblée. « Au 10 km de Strasbourg, je voulais descendre sous les 32'30", mais je suis parti trop doucement (NDLR : 11e en 32'56"). » Il s'en est voulu. « Je me suis puni. J'ai couru un 1 500 m mardi soir. » Il s'était mis en tête de réaliser ce chrono entre Lingolsheim et Geispolsheim.
« J'avais peur de Jean-Daniel Chanteux »
« Avec le vent, j'ai vite compris que ce serait peine perdue. » Malgré un premier kilomètre avalé en 3'11". Présomptueux ? Pour lui, non. Pour Arnaud Bucher, oui. Le Sélestadien a payé l'accélération trop brutale qui lui permit de recoller un temps aux basques de Dubois. « Je sentais qu'il respirait fort, témoigne ce dernier. Il fallait creuser l'écart immédiatement. Et puis, j'avais peur de Jean-Daniel Chanteux. » A la Claquette, lors de sa dernière victoire, il avait dû s'employer pour contrer le retour du triathlète de Mutzig. Cette fois, Dubois, se contentant volontiers de ses 32'51", avait de la marge. En revanche, le finish de Chanteux a eu raison de Bucher, relégué au 3e rang. « J'aurais dû m'accrocher à Dubois dès le début, analysait le dauphin. Mais bon, je suis là pour m'entraîner, pour le plaisir, pour côtoyer d'autres personnes, que j'apprécie beaucoup. Après une grosse sortie à vélo hier, je suis satisfait. »
Elle ne cesse de progresser et force l'admiration
Freddy Lapp (4e) aussi, a failli reprendre Bucher, en distançant nettement Westenhoeffer (5e) sur la fin. « On a essayé de s'organiser pour revenir sur les premiers », notait le coureur du RT Schweighouse. Rien à faire. Ni pour eux, ni pour Dominique Epp, 2e l'an passé, mais plus satisfait de sa 6e place que Patrick Filippi, guère optimiste sur la ligne de départ et finalement 7e. Chez les féminines, la marathonienne de La Robertsau Arielle Dolfus s'est étonnée en améliorant son chrono sur la distance, malgré les conditions difficiles. Veterane 2, elle ne cesse de progresser et force l'admiration de son entourage. Elle s'est imposée en 39'05". Elle a résisté au train de son coéquipier Jean-Paul Guyot, également premier veteran 2. Bien lui en a pris.
R.S DNA du 08/03/2006 - Eté prometteur pour les perchistes de l'IBAL ... qui plante en hiver...
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Et une barre de plus pour Yannick Fix, lequel peut viser haut, très haut. (Photo DNA - Laurent Réa) |
Ils ont bouclé l'hiver à domicile, à l'occasion du Perchibal Show, sur des notes positives. Les perchistes de l'IBAL, Camille Simon, Xavier Tromp, Yannick Fix et Clément Challemel pensent déjà à la saison estivale. Avec d'intéressantes perspectives.
Xavier Tromp et Clément Challemel disputeront samedi les championnats de France universitaires à Mondeville, Camille Simon le Perche Élite Tour de Rennes une semaine après. Mais pour tous, le rendez-vous de Lingolsheim constituait le point d'orgue de la saison en salle.
Ils y auront tous tenter d'améliorer leur record déjà battu au cours de l'hiver. Comme quoi, les mois écoulés ont marqué une étape supplémentaire dans leur progression. Ils entendent confirmer cet été et gravir de nouveaux échelons, jusqu'en finale des championnats de France élite senior (20 au 22 juillet à Nancy).
Où l'on parle du cap des 5,50m: Xavier Tromp, 3e du Perchibal avec 5,26 m regrette ce record d'Alsace raté à 5,36 m au second essai. « La course d'élan réduite et le changement de marques engendrent quelques hésitations. Le même saut qu'à 5,26 m aurait été suffisant. » L'étudiant à Lyon attend l'été avec impatience. « Cela fait un bon moment que j'annonce les 5,50 m. Avec un hiver à 5,35 m, il y a de quoi y croire cette fois. D'autant que je n'ai vraiment repris qu'en février après des soucis de tendon et un mois de janvier chargé d'examens. »
Camille Simon reste aussi sur sa fin. Ses 4,11 m, maîtrisés mais refusés par le jury en vertu d'un règlement international pointilleux qui bride le spectacle, auraient pu lui permettre de s'attaquer à son record personnel absolu (4,16 m). « Dans ces dispositions, les 4,16 m, voire 4,21 m étaient dans mes cordes. » La championnat de France espoir indoor refuse néanmoins de faire la fine bouche. « Avec mon record en salle à 4,06 m, j'ai rempli mon contrat. J'étais crispée au début, puis je me suis calmée. J'ai enfin trouvé de la vitesse, du rythme en fin de course d'élan. Cette sensation est géniale. On a l'impression qu'il n'y a plus rien à faire. » Les certitudes accumulées en fin d'hiver lui permettront vraisemblablement de franchir un nouveau cap cet été. 4,30 m ? Cela ne la placerait plus très loin d'un podium national senior.
Yannick Fix n'a pas fait un cas de son record manqué à 5,16 m. « Je passe la 2e barre de ma carrière, à 5,06 m, après les 5,15 m juste avant. Je ne peux qu'être satisfait. La pression du premier saut évacuée, je me suis bien amusé. J'ai trop bien vécu la soirée. Dans cette ambiance, ce contexte, on veut même trop en faire. Je voulais rentrer dedans. »
Marge de progression considérable: Et justement, le rapide Yannick, désormais meilleur sprinter régional, au potentiel énorme, est rentré dans la barre. Le plus doué assurément, dotés de ses qualités de vitesse et d'un physique impressionnant. Une marge de progression considérable.
Enfin, pour Clément Challemel (4,96 m et à quelques détails des 5,06 m), la situation semble en passe de se débloquer. « C'est ma deuxième perf de l'hiver, accomplie avec une perche que j'avais du mal à apprivoiser jusqu'ici. Mais je voyais bien que j'aurais pu espérer mieux. En fait, je manque de concours à ces hauteurs. » Challemel aussi entrevoit les beaux jours avec le sourire. « J'entends bien m'attaquer à 5,20 m/5,30 m cet été. Une place en finale des championnats de France élite senior constituerait une grande satisfaction. »
Le carré d'as de Lingo dans son ensemble, dépourvu de compétition internationale espoir en 2006, a le rendez-vous nancéien résolument dans son viseur. On n'ose évoquer Göteborg...
R.S | |
DNA du 06/03/2006 - Après le succès du 2e Perchibal show à Lingolsheim ... allez, on remet ça ?
Le succès de la première édition avait valu à l'IBAL d'organiser la finale du Perche Élite Tour samedi. Le second Perchibal show a franchi un palier supplémentaire. Avec un Henrique Guerra, désormais CTS d'Alsace, en retrait, sa pérennité est néanmoins en suspens ...
A moitié aphone, Albert Koffler, le président de l'Ill Bruche Athlétisme Lingolsheim (IBAL), jubile. « Je suis content. Tout s'est parfaitement enchaîné. Et puis, malgré les conditions météo, le public a répondu présent. J'ai été agréablement surpris. » Une juste récompense pour tous ces athlètes qui ont eux aussi fait le déplacement malgré l'ampleur des chutes de neige. Les Belges ont mis dix heures pour rallier Lingolsheim. La Suissesse Nadine Rohr est tout juste arrivée à bon port pour le début du concours élite, samedi soir.
Le mérite en revient aussi aux porte-drapeaux locaux.
Plus encore que l'an passé, acteurs et spectateurs sont repartis ravis. En 2005, seul bémol, les concours ont semblé traîner en longueur, les tribunes se clairsemant au fil de la soirée. Cette fois, jusqu'au dénouement, personne ou presque n'a vu le temps passer. Tout fut limpide, avec plus d'effets de lumière encore et des images saisissantes sur les trois écrans géants.
Le mérite en revient à Carlos Alves, vainqueur de son concours la veille, à 3,66 m, qui, avec son équipe, a mis toutes ses compétences professionnelles au service des siens. Le mérite en revient aussi aux porte-drapeaux locaux, les Simon, Tromp, Fix et Challemel qui ont longtemps fait vibrer leurs supporters, les jeunes de l'école d'athlé en tête. Leur mentor jusqu'ici, Henrique Guerra, aura juste déploré leur « manque de réussite ». Respectivement à 4,11 m, 5,36 m, 5,16 m et 5,06 m, ils ont été dépourvus du petit facteur chance nécessaire. « Mais tous ont pu tenter leur record, renchérit Guerra. Et en fin de saison (en salle), ici, chez eux, c'est chouette ».
Ils deviennent au Perchibal Show ce qu'est Mehdi Baala au meeting DNA de juin.
Pour le public, que le Hollandais Laurens Looije s'impose pour la 2e fois, que Damiel Dossevi coince à 5,41 m, écourtant le plaisir de tous, que la Polonaise Kasprzac (4,31 m) plutôt que la Portugaise E. Ribeiro Tavares emporte le morceau au terme d'un concours féminin passionnant et relevé, que Chloé Mourand batte la meilleure performance junior de l'année, tout cela importe peu. L'essentiel est de porter et supporter les siens. Si possible jusqu'au bout de la nuit. Encore faut-il que l'avenir du Perchibal ne s'écrive pas en pointillé. Et là... « L'envie est là, mais il y a tout le reste, tempère Albert Koffler. C'est monstrueux à organiser. Nous avons travaillé comme des fous pendant six à sept mois. On va réfléchir un peu. » C'est que celui par lequel tout est parti, Henrique Guerra, de part son nouveau statut de conseiller technique sportif, est contraint de s'effacer. Mais intérieurement, le Perchibal restera son bébé. Il aimerait forcément qu'il vive. « Ce samedi, j'ai été émerveillé. Un super spectacle, une lutte indécise. Une vraie réussite. » Et de militer en faveur de ce « formidable outil de développement et de promotion de l'athlétisme ».
L'IBAL dispose d'une richesse inestimable. « Je pourrai servir de relais. J'espère qu'on le gardera dans la région et que ce sera l'IBAL qui s'en chargera. Il draine beaucoup d'enfants. » Allusion au millier d'écoliers et collégiens venus s'initier dans la semaine. Plusieurs dizaines étaient présentes samedi. L'école d'athlé, grouillante déjà, croule sous les demandes.
Pour pérenniser cette « aventure humaine », Guerra devrait pouvoir compter sur les premiers concernés, ceux qui entendent bien revivre une telle soirée : les athlètes. « L'an prochain, je disposerai de plus de temps », avance déjà Camille Simon. Et puis, tous les bénévoles ont prouvé samedi encore que l'IBAL dispose là d'une richesse inestimable.
Rémy Sauer | |
DNA du 06/03/2006 - Perchibal show à Lingolsheim
Simon : record et larmes
Salle comble, ambiance permanente, suspense à gogo : le 2e Perchibal show, finale du Perche Élite Tour 2006, a tenu ses promesses hier soir à Lingolsheim.
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Camille Simon : un record d'Alsace en salle à 4,06 m et beaucoup de frustration 5 cm plus haut. (Photo DNA - Laurent Réa) |
Quel bonheur de voir tous ces « stubs » de l'IBAL vociférer, debout sur leurs chaises pour emmener ceux qui les entraînent vers l'exploit. Transportée par le dernier tube de Madonna, Camille Simon, l'a signé, son exploit à elle, battant enfin son record d'Alsace en salle tant attendue : 4,06 m !
C'est le scénario frustrant au possible qu'a connu Camille Simon.
Partie pour un grand concours, Camille Simon a ensuite été victime du nouveau règlement international, ridiculement tatillon. Même franchie, une barre ne compte pas lorsqu'elle roule sur les taquets sans retrouver sa position initiale. C'est le scénario frustrant au possible qu'à connu Camille Simon au 3e essai à 4,11 m, passant du rire aux larmes, sous les huées du public.
Yannick Fix a raté d'un cheveu sa « perf » à lui. Facile, hyper facile à 5,06 m, il semblait parti pour ajouter un centimètre (5,16 m) à sa meilleure marque personnelle. On ne connaît toujours pas le détail qui a fait tanguer sa première barre. Ses deux essais suivants furent hélas moins probants. Mais à l'évidence, ce n'est que partie remise.
Toujours côté sauteurs locaux, lesquels auront longtemps tenu en haleine leurs supporters, Clément Challemel, 5,05 m jusqu'ici, avait les 5,06 m dans les jambes, au 3e essai. Dommage, la barre valait un nouveau record d'Alsace.
Xavier Tromp enfin a lui aussi frôlé l'exploit. Superbe, avec de la marge à 5,26 m, ce qui dénote tout son potentiel actuel, il a plané au-dessus des 5,36 m au 2e essai, mais a manqué un tantinet de profondeur. Dommage, la barre valait un nouveau record d'Alsace, salle et plein air confondus. Lui aussi, on le reverra forcément plus haut. Et très vite.
Avec 5,26 m, il est néanmoins monté sur la 3e marche du podium, derrière le Néerlandais Laurens Looije, vainqueur comme l'an passé (5,36 m) et un Damiel Dossevi très déçu. Dans un fauteuil à 5,26 m, faisant l'impasse à 5,36 m, le Bordelais échouait à 5,41 m. Chez les féminines, au terme d'un haletant mano a mano au-delà des performances de 2005, la Polonaise Roza Kasprzak, nouveau record personnel, s'est finalement imposé (5,31 m au 3e essai) devant la Portugaise de Franconville Élisabeth Ribeiro Tavares (5,26 m).
Rémy Sauer |
DNA du 04/03/2006 - Perchibal Show à Lingolsheim
Explication au sommet
Le 2ème Perchibal Show portera ce soir la salle Joffre Lefèbvre de Lingolsheim à ébullition. Transcendés par le contexte, la plupart des meilleurs perchistes français et une forte concurrence étrangère s'expliqueront au sommet. Soit bien au-delà de 4 m pour les féminines, de 5 m pour les hommes.
L'athlé sur un volcan. Le Perche Élite Tour, reconnu par les Fédérations, a fait son trou. Toutes les performances qu'il engendre sont homologuées. Pourtant, les concours n'ont rien à voir avec une classique compétition d'athlétisme. Sur le perche Élite Tour, et plus encore ce soir à Lingolsheim, pour la finale, où les moyens techniques mis à disposition par l'Ill Bruche Athlétisme (IBAL), dépassent tout ce qui se fait ailleurs, les joutes sportives tournent au show. Le genre de contexte qui ne laisse jamais le public indifférent et qui pousse chacun à se surpasser.
Tous décibels dehors, ils s'élancent au rythme de leurs musiques préférées .
Tous décibels dehors, hommes et femmes s'élancent alternativement au rythme de leurs musiques préférées, préalablement choisies, avant que les écrans géants ne fassent défiler au ralenti leurs sauts pris sous tous les angles. Plein la tête, plein les yeux pour tous.
Vainqueur l'an passé à 5,43 m, le Hollandais Laurens Looije retrouvera ce cadre non sans ambition. Pour récidiver, il devra se débarrasser de ceux qui incarnent la relève de la perche française derrière Romain Mesnil, excepté Jérôme Clavier, lequel accompagnera celui-ci aux Mondiaux de Moscou le week-end prochain. On verra donc Damiel Dossevi, le plus doué actuellement, Vincent Favretto, Alexandre Barbaud, Fabrice Fortin, tous au-dessus de 5,50 m. S'y ajoutent le Slovène Juri Rovan (record à 5,65 m), le fantasque allemand Marvin Osei Tutu, le Suisse Olivier Frei et, soutenus par tous les leurs, les espoirs lingolsheimois Xavier Tromp, Yannick Fix et Clément Challemel. Le premier vient d'égaler son record (5,35 m). Le second, de le battre (5,15 m).
Le plateau, international et très dense, saura pimenter la soirée.
Sur les 336 athlètes inscrits dont plus de 200 en lice ce samedi, Lingolsheim accueille en tout 18 hommes - sans Galfione probablement - au record au-dessus de 5,30 m et 20 filles au-dessus de 4 m. Parmi ces dernières, sept des finalistes des récents championnats de France. Côté féminin, il faudra certes se passer de Vanessa Boslak, Caroline Bocquet, en lice à Liévin, et de la championne d'Allemagne Martina Strutz, elle aussi en route pour Moscou. Mais le plateau, international et très dense, saura pimenter la soirée. Les Allemandes Carolin Hingst (record à 4,66 m), Julia Hütter, Natja et Elisaveta Ryzih, se mesureront aux Polonaises Roza Kasprzak et Joanna Piwowarska, à la Portugaise Elisabete Ribeiro Tavares et au clan français emmené par son plus bel espoir, la junior Chloé Mourand. On suivra de très près le phénomène Elisaveta Ryzih, junior première année, championne du monde cadette mais auteur de 4,28 m dès ses années minimes ! Et si Camille Simon (IBAL) parvenait à exploiter la situation pour approcher les 4,20 m dont elle se sent capable, la soirée aura démarré sous les meilleurs auspices.
DNA du 18/02/2006 - 4 mars 2006: le 2e Perchibal show
Lingolsheim en haut de l'affiche
Dès sa première, le Perchibal show avait séduit le milieu en 2005. Le bouche à oreille a fait son effet. Lingolsheim sera le théâtre le samedi 4 mars, de l'étape finale du Perche Élite Tour. Un grand honneur pour l'IBAL qui sait mettre tous les atouts de son côté.
Le Perche Élite Tour, son ambiance à part avec ses concours en musique, ses sauts retransmis et rediffusés sous tous les angles sur écrans géants, refait étape à Lingolsheim. Le samedi 4 mars, en conclusion d'une semaine entière consacrée à la perche, la salle Joffre Lefèbvre sera portée à ébullition par la plupart des meilleurs Français et une concurrence étrangère aux dents longues. Avec 333 inscrits contre 235 pour sa première, l'Ill Bruche Athlé de Lingolsheim (IBAL) fera le plein. Et encore le club a-t-il dû clore les listes à la mi-janvier, en laissant évidemment la porte entrouverte pour d'éventuelles têtes d'affiche de dernière minute.
Une partie du gratin allemand pourrait ainsi s'annoncer. « Ceux qui ne seront pas qualifiés pour les Mondiaux une semaine après veulent venir », précise Henrique Guerra, nouveau Conseiller technique sportif de la région et qui a permis à la perche de décoller en Alsace, en collaboration avec Jean Buchler.
De même, rien ne dit que Jean Galfione, lequel ne peut s'empêcher de s'offrir encore de petits plaisirs comme récemment à Bordeaux, ne fera pas un petit crochet par Lingolsheim.
Une forte concurrence étrangère, d'où une émulation accrue.
Côté féminin, le plateau sera excessivement dense et relevé, avec au sommet de la hiérarchie, l'Allemande Hingst, nantie d'un record personnel à 4,66 m. L'engouement pour le Perchibal show est dû à divers atouts : les moyens techniques mis à disposition comme nulle part ailleurs, avec cette année quatre écrans géants, de nombreuses caméras offrant des angles exceptionnels et des cassettes remises après coup aux athlètes qui leur permettent d'analyser au mieux leurs sauts ; un accueil chaleureux avec en clôture un repas de gala servi sur place après le show particulièrement apprécié en 2005 ; une forte concurrence étrangère, d'où une émulation accrue pour les Français qui s'affrontent plutôt en cercle fermé sur les autres étapes. Une douzaine de nationalités seront représentées. Et encore, une quinzaine de Russes viennent de solliciter des invitations. Mais l'IBAL refuse de se lancer dans la surenchère.
En outre, l'IBAL innove sur le circuit à travers une offre VIP à 50 € par personne, et une exposition de peinture avec notamment des oeuvres... de la perchiste Caroline Bocquet, 4,14 m s'il vous plaît, qui croque skippers, golfeurs, cavaliers, rugbymen et évidemment sauteurs à la perche.
Une manifestation qui catalyse les énergies au sein de l'IBAL .
Comme l'an passé, le show du samedi constituera l'apothéose d'une semaine entière consacrée à la discipline. Un millier d'enfants des écoles primaires et collèges de la commune s'initieront à la pratique du lundi au vendredi. L'opération monopolisera 12 animateurs du club par jour.
Des concours seront ouverts à tous le mercredi (14 h 30) et le vendredi soir (18 h30), avant les huit ( !) concours finals - deux par deux - dont les élites féminins et masculins à partir de 18 h 30, avec les locaux Camille Simon et Xavier Tromp. Soit 230 sauteurs le samedi, un énorme défi.
De 70 à 80 bénévoles seront mobilisés pour une manifestation qui catalyse les énergies au sein de l'IBAL, crée, renforce les liens, et fait revenir des gens au club. Du positif sur toute la ligne. |
DNA du 20/06/2005 Record pour Camille Simon, titre pour Laura Meyer
De nombreux athlètes alsaciens ont évolué à l'extérieur ce week-end, souvent avec bonheur. Tour d'horizon.
A MANNHEIM: en Allemagne lors d'un match international de jeunes, la junior Camille Simon (IBAL), 2e du concours derrière une autre Française, Chloe Mourand, 4,20m, a battu le record d'Alsace du saut à la perche avec un bond à 4,15m. Son précédent record datait du 12 février à Paris avec 4,05m. Une superbe performance qui fait d'elle la 4e Française de la saison derrière Boslak, 4,56m, Pignot et Mourand, 4,20m.
Dans le même match, Benjamin Compaore, le junior de l'ASPTTS a sauté 15,71m au triple saut tout près de son tout récent record d'Alsace établi dimanche passé lors des régionaux d'Obernai avec 15,82m. Les 16m ne sont plus loin.
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DNA du 28/02/2005 Bingo pour Lingo
Lingolsheim a frappé un grand coup à l'occasion de son premier « Perchibal show », réussissant une entrée fracassante dans le Perche Élite Tour. Spectateurs, invités et surtout athlètes ont loué l'organisation et l'atmosphère de la compétition.
Lorsqu'en septembre dernier, Henrique Guerra, avec un enthousiasme de gamin, a lancé son ambitieuse idée à laquelle l'IBAL (Ill Bruche Athlétisme Lingolsheim), son club, a adhéré, beaucoup ont parlé de folie. Les Lingolsheimois eux-mêmes mesuraient l'ampleur de la tâche qui les attendait et les risques encourus.
Un millier de personnes
Samedi soir, ou plutôt dimanche matin, sur les coups de 2 h, la joie n'en était que plus grande. Les sourires prenaient aisément le dessus sur les traits tirés. Chacun avait encore en tête cette salle Joffre-Lefèvbre, comble six heures plutôt au moment où s'ouvraient les concours Élite A de ce premier « Perchibal show ». Un millier de personnes alléchées par la promesse d'une soirée passionnante et spectaculaire. Au bout, une réussite saluée par tous les athlètes, en tête desquels les habitués du Perche Élite Tour, ce circuit hivernal de la perche, d'envergure nationale. Parmi eux, la lauréate, Aurélie Pignot, ravie de revenir sur les lieux de sa première sélection internationale, en 1996, pour le France-Espagne cadet : « C'est une première, mais ils sont déjà au même niveau que les autres étapes. »
La dynamique de l'IBAL
La vedette locale Xavier Tromp abondait dans ce sens. « Avec ce que l'IBAL a montré là, elle sera sur le Perche Élite Tour (PET) l'an prochain. » Jean-François Raffali, speaker encyclopédique, qui revendique avec son compère Christian Charbonnel la paternité du PET, n'en pense pas moins. Il a été subjugué par les efforts déployés en matière d'image, avec notamment une caméra placée en surplomb des barres, prouesses dues à Carlos Alves, vainqueur de son concours la veille avec 3,78 m, tout en s'étant plié en quatre les jours précédents. Car l'IBAL tenait là la récompense de mois de travail, de persuasion, ponctués par un harassant mais gratifiant et enrichissant sprint final d'une semaine. Le club a découvert en la circonstance qu'il disposait d'une richesse humaine insoupçonnée. Ému, Henrique Guerra en remerciait chaleureusement toutes les composantes : « Je ne pensais pas l'IBAL capable d'une telle mobilisation. Chapeau, y compris aux parents des jeunes qui se sont impliqués considérablement. » Fiers vraisemblablement de voir leurs progénitures s'épanouir au sein d'un club qui en a et qui va bénéficier là d'une sacrée dynamique.
Merci mesdemoiselles
Sportivement aussi, cette première a tenu son rang. Si le concours masculin, dominé par le Hollandais Laurens à 5,43 m, fut quelque peu en retrait, il le doit aux contre-performances de Barbaud, de Peuf et de l'Allemand Möcks, et surtout aux absences, compréhensibles à une semaine des Championnats d'Europe, de Dossevi et Favretto qui, lors des étapes précédentes ont fait grimper les barres à 5,60 m. Mais après tout, autant se garder des marges de progression en vue des éventuelles éditions prochaines. En revanche, le concours féminin fut de loin le plus relevé et le plus dense du PET 2005, avant l'ultime étape à Cercy-la-Tour dans trois semaines. Seule Vanessa Boslak (5,30 m) a sauté plus haut que Pignot (4,26 m). C'était à Aulnay-sous-bois, où la 3e place fut décrochée à 4,02 m, contre 4,11 m à Lingolsheim où sept filles en tout ont fait mieux. Le Perchibal a par ailleurs été marqué par un florilège de meilleures perfs personnelles, dont un record de Suisse espoir côté féminin et un record de Belgique vétéran côté masculin. Les jeunes athlètes régionaux (lire DNA d'hier) n'ont pas été en reste.
Athlètes ? Pas seulement
Pour le carré d'as local, encouragé par les enfants de l'école d'athlé, debout sur les chaises avant de noircir leurs tee-shirts d'autographes, l'avantage de la salle n'a pas pu apporter les satisfactions escomptées. Il est vrai que les Simon, Challemel, Fix, voire Tromp, ont eux aussi énormément payé de leur personne en amont, notamment en encadrant les 600 écoliers et collégiens venus s'initier à la perche de mercredi à vendredi. D'ailleurs, Camille Simon elle-même, capitaine de l'équipe de France junior dans l'après-midi, et vainqueur de son concours à Sarrebruck, en était encore à servir le café à 2 h du matin. Ne cherchez pas ailleurs les clés de la réussite de l'IBAL.
Rémy Sauer |
L'Alsace du 28/02/2005 1er PERCHIBAL SHOW à Lingolsheim
La barre très haut
Pour sa première, le Perchibal show de Lingolsheim a réussi le pari de réunir un public nombreux samedi au gymnase Joffre-Lefèbvre.
Pas loin de mille spectateurs, une victoire française dans le concours féminin Élite A et des records personnels à la pelle : le premier « Perchibal show », comptant pour le Perche Élite Tour 2005, a tenu toutes ses promesses samedi au gymnase Joffre-Lefèbvre de Lingolsheim. Organisée par l'Ill Bruche Athlétisme Lingolsheim (IBAL), cette 6e et avant-dernière étape du circuit disposait d'écrans géants, d'une sono assourdissante et de jeux de lumière. « Cela devait être la première fois qu'il y avait autant de moyens sur un concours du circuit », confiait Henrique Guerra, organisateur et entraîneur de l'IBAL. Le public ne s'y est pas trompé et a investi en masse les gradins.
Lucas Biehler gagne 52 cm
Pendant la journée, les concours cadet, minime et junior ont permis d'assister à de belles performances régionales, comme celle du minime haut-rhinois Lucas Biehler (Entente de Haute-Alsace) qui a amélioré son record personnel de 52 cm, passant une barre à 2,72 m à Lingolsheim. Les perchistes de l'IBAL ont également brillé devant leur public : Yannick Fix a sauté 4,16 m et Céline Caudelier 3,63 m. À partir de 19 h, les plus jeunes ont laissé la place aux seniors pour le point d'orgue de la journée : les concours Élite A masculins et féminins. Malheureusement, le Perchibal n'a pas souri aux internationaux de Lingolsheim. Clément Challemel a dû se contenter de 4,83 m alors que dans le même temps, son camarade Xavier Tromp échouait dans sa tentative de record d'Alsace à 5,23 m. « Avec 5,03 m, je ne peux plus être déçu. D'autant plus que j'étais pas mal en forme ce soir. C'est peut-être ça qui m'a trahi sur mon saut à 5,23 m. Mais avec la saison estivale, le meilleur est à venir », explique l'athlète de l'IBAL. Les Alsaciens ont donc laissé le concours masculin se jouer entre le Bordelais Fabrice Fortin, l'Allemand Marvin Osei Tutu et le Néerlandais Looije Laurens. C'est ce dernier, avec un saut à 5,43 m, qui décroche la première place. Pourtant, il a confié être « malade avant l'épreuve ». À noter la contre-performance d'Alexandre Barbaud, qui a dû s'arrêter après trois échecs à 5,33 m.
Pignot se rassure avant Madrid
Du côté des filles, grosse performance de la vice-championne de France Aurore Pignot qui, avec un saut à 4,26 m, a arraché la victoire au nez et à la barbe de l'Allemande Martina Strutz, pourtant en grande forme. Un résultat des plus encourageants à quelques jours des championnats d'Europe de saut à la perche en salle de Madrid pour lesquels Aurore Pignot endossera le maillot de l'équipe de France. Ce concours féminin Élite A a été l'occasion pour la Portugaise Sandra Ribeiro-Tavares d'améliorer son record personnel en passant une barre à 4,21 m, venant chatouiller le record du Portugal (4,25 m) détenu par sa soeur Elisabete. Au final, Henrique Guerra se dit « impressionné par son club » pour l'organisation de ce Perchibal. Seul bémol, si c'en est vraiment un, la longueur du concours Élite A. « Dans l'avenir, nous essaierons de réduire le nombre de compétiteurs dans cette catégorie », confie l'entraîneur.
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DNA du 27/02/2005 Show, show, la perche !
Pour un coup d'essai, ce fut un coup de maître. Le 1er « Perchibal show » a fait le plein hier soir à Lingolsheim. Il s'est conclu par les succès du Hollandais Looije Laurens (5,43 m) et surtout de l'étoile montante de la perche française, Aurore Pignot (4,26 m).
Les perchistes lingolsheimois qui, depuis quelques années, goûtent au Perche Élite Tour en d'autres lieux de l'hexagone l'avaient annoncé. Ces soirées sont magiques. Motivés par le contexte, les musiques à plein tube et le public de braise, les records personnels pleuvent.
Sous le charme d'Aurore
C'est en améliorant le sien d'un centimètre que l'espoir du Stade Français, Aurore Pignot, actuelle dauphine de Vanessa Boslak au niveau national, sélectionnée tout à sa joie pour les Championnats d'Europe en salle de Madrid, a remporté le concours féminin. La surprise n'est pas moindre, tant l'Allemande Martina Strutz, 2e avec 4,21 m avant de rater de peu 4,31 m, paraissait inaccessible.
La Portugaise de Franconville Sandra Ribeiro-Tavares, battait également son record à 4,21 m, complétant le podium du concours féminin le plus relevé du Perche Élite Tour 2005. Habituellement, un saut à 4,10 m mène au podium. Chez les hommes, en l'absence imprévue de Vincent Favretto et Damiel Dossevi, la compétition fut finalement moins dense. Le Néerlandais Looije Laurens n'y est pour rien. Avec 5,43 m, il garnit joliment le palmarès. Son second, le Bordelais Fabrice « Tintin » Fortin a lui aussi atteint une hauteur (5,33 m) dont il ne se croyait pas capable, ce qui ne l'a pas empêché de tenter un coup de poker à 5,48 m. L'Allemand Osei Tutu (3e, 5,33 m), en revanche, espérait mieux.
Tromp pour un rien
Dans la journée, les jeunes régionaux ont eux profité du contexte pour améliorer leurs records. A l'image, côté IBAL, de Yannick Fix (4,16 m) et Céline Caudelier (3,63 m) et, côté EHA, de Marion Klein (2,42 m) et surtout de Lucas Biehler (EHA) lequel, à 2,72 m, a gagné 52 cm ! Oui, 52 cm ! Les têtes d'affiche de l'IBAL, poussées avec frénésie par les jeunes de l'école d'athlé qu'ils entraînent, auraient bien aimé enchaîner sur le même mode dans le cadre des concours Élite. Il aura manqué un soupçon de lucidité à Camille Simon, de retour de Sarrebruck où elle a gagné son concours du match junior Allemagne - France (3,90 m), pour franchir la barre de départ à 3,66 m. Clément Challemel, lui aussi en lice en Allemagne, a effacé 4,83 m avec une impression grandiose, avant de caler à 4,93 m. Enfin, Xavier Tromp, à l'aise à 5,03 m, s'est attaqué directement, avec 5,23 m, à son record d'Alsace, échouant de peu à deux reprises.
Rémy Sauer |
DNA du 25/02/2005 Lingolsheim haut perché
Des images renversantes sur écran géant, des jeux de lumière, du punch dans la sono, le tout au service des meilleurs spécialistes ou presque : ce week-end, la perche joue la carte de la séduction, à Lingolsheim, avec le top du top, samedi à partir de 19 h.
Il fallait oser. On saura demain soir si l'Ill Bruche Athlétisme Lingolsheim (IBAL) aura réussi son pari, lancé voici quelques mois. A la veille du grand jour, l'affaire est en tous cas bien engagée. Reste à remplir le gymnase Joffre-Lefèbvre (700 places) et à voir ces funambules de l'athlé sortir le grand jeu, là haut, aux alentours de 5,70 m.
Un show coloré
C'est que le Perche Élite, dont le 1er « Perchibal show » constitue la 6e et avant-dernière étape, fait autant la part belle au spectacle qu'à la compétition. Un florilège d'images sur écran géant fait le lien entre les sauts exécutés en musique, sur les tubes choisis par les athlètes eux-mêmes. En terme de plateau, l'IBAL s'est rapidement rendu compte qu'il serait difficile d'attirer le plus gratiné du gratin. Opéré à la cheville en octobre, Romain Mesnil ne fait que reprendre l'entraînement. Pour la brochette de vedettes allemandes, les priorités sont ailleurs, à huit jours des championnats d'Europe. Jean Galfione, de retour à des hauteurs dignes de son statut, mais auteur d'un zéro pointé en finale des Championnats de France, aurait pu trouver là l'occasion d'atténuer sa frustration. Selon le local Xavier Tromp, la piste d'élan réduite (38 m maxi pour 45 m souhaité) l'aurait définitivement dissuadé. Chez les filles, Vanessa Boslak est en lice demain au meeting de Liévin où la recordwoman du monde Yelena Isinbayeva devrait encore s'illustrer.
L'élite nationale
N'empêche, en se lançant dans l'organisation d'une étape du Perche Élite Tour, l'IBAL, tout en gagnant en respect et reconnaissance dans le milieu, s'assurait la présence de tous les autres perchistes de la nation, trop heureux de trouver en ce circuit hivernal, le loisir de s'exprimer à sept reprises, dans un contexte relevé et dans des conditions parfaites. Lingolsheim accueille ainsi ce samedi plus de 30 perchistes au-dessus de 5 m, dont 12 à 5,50 m ou mieux. Parmi eux, dans le concours Élite A, demain à 19 h, le Bordelais Alexandre Barbaud affiche un record à 5,75 m, devant le Néerlandais Laurens (5,71 m) et le Clermontois Pierre-Charles Peuf. Mais l'autre Girondin, l'espoir Damiel Dossevi, déjà vainqueur de trois concours du Perche Élite Tour 2005, pourrait encore tirer son épingle du jeu, tout comme l'espoir lyonnais Vincent Favretto, surprenant champion de France dimanche, devant Peuf et Dossevi. Tous culminent au-delà de 5,60 m, comme l'Allemand Richard Möcks.
Avec les pointures locales
Chez les féminines, sa compatriote Martina Strutz (4,42 m) dispose d'une certaine marge, face à Amandine Homo ou à la Chilienne de Berne, Carolina Tores. On suivra également de près la vice-championne de France Aurore Pignot, de même que les soeurs Ribeiro-Tavares, les Portugaises de Franconville. Les sauteurs de l'IBAL, mesurant la chance de participer chez eux à de tels concours, poussés par leur public, feront tout pour briller et améliorer encore leurs records. Xavier Tromp (lire DNA du 23 février) rêve de chatouiller les 5,30 m. Clément Challemel et Camille Simon, qui viennent de dompter respectivement les caps symboliques de 5 et 4 m, de même que la Grenobloise Alice Ost, représenteront la France dans l'après-midi, à Sarrebrück, dans le match junior contre l'Allemagne. Ils seront néanmoins tous de retour pour participer au show qui tient tant à coeur aux Lingolsheimois. De vendredi à samedi soir, ils seront 217 en lice dans les 11 concours mis sur pied, dont un tiers de régionaux.
TARIF. - 7 € pour les concours Élite A, samedi à partir de 18 h. Gratuit pour les autres concours (billets au Credit Mutuel Lingolsheim-Molkenbronn ou auprès de Charles Klein (Tél: 03 88 77 11 34).
Rémy Sauer | DNA du 23/02/2005 Les hautes visées de Tromp
Meilleur perchiste alsacien, Xavier Tromp, encore espoir, connaîtra ce samedi l'incomparable sensation de sauter devant les siens, face aux ténors, dans le cadre du «Perchibal» de Lingolsheim. Il rêve d'offrir à son club un record d'Alsace à 5,30 m. En attendant bien mieux.
Ce garçon n'a pas froid aux yeux. Il ne doute de rien. Pourtant, il aurait de quoi. Longuement blessé voici deux ans, Xavier Tromp a rechuté en avril dernier. A chaque fois, il émerge de ces périodes noires tel un météorite.
Potentiel énorme
Cinquième des championnats d'Europe juniors en 2003, presque au pied levé, il n'a cette fois repris que début 2005, pour franchir 5 m dès le 16 janvier, à 1 cm de son record d'Alsace en salle, battre celui-ci une semaine plus tard (5,02 m) et le hisser depuis à 5,20 m, au-delà de son record en plein air. Comme quoi, le potentiel, bridé par les pépins physiques mais tout juste mis en veilleuse au prix d'une volonté exemplaire, est énorme. En 2004, le Lingolsheimois, étudiant à Lyon, n'a pas musardé en route en s'apitoyant sur son sort. « Comme à chaque fois, les médecins n'ont pu déceler précisément ce que j'avais. Comme une sorte de pubalgie. » Il s'est partiellement auto-soigné en trouvant les étirements adaptés. Mais surtout, il n'a jamais interrompu le travail foncier, ne se ménageant pas physiquement. « Du footing et de la musculation. En serrant les dents parfois, ça allait. »
Entraînements quotidiens
En quête d'un diplôme d'ingénieur, Xavier a trouvé à l'INSA de Lyon les possibilités de combiner au mieux ses ambitions sportives et professionnelles. Avant les quatre ans d'étude menant au sésame, la section sport-études lui permet de boucler les classes de préparation en trois ans au lieu de deux. Cette année, la 2e, ses cours s'achèvent à 16 h, après quoi il s'entraîne tous les jours, de même que le samedi matin. A tel point qu'il ignore les charmes de la vie et des sorties à Lyon. « Nous sommes à Villeurbanne. En un an et demi, j'ai dû mettre les pieds à Lyon six fois. » Pas même un match de foot à Gerland ? « Même pas. En revanche, Xavier Lorgere, handballeur à Villefranche, de même qu'un espoir de l'ASVEL, fréquentent la section. Nous allons les voir jouer de temps en temps. » Alliant les conseils de son entraîneur rhodanien et de Jean Buchler, son coach de toujours, Xavier Tromp croit en l'avenir. « Souplesse, même si j'ai progressé, force, vitesse, tout doit s'améliorer. Mais ma technique de perche surtout. En raison de mes blessures, je n'ai jamais connu de saison complète. Il me manque beaucoup de sauts. »
« 5,50 m cet été »
Lui-même s'implique largement pour se donner les clés de la réussite. « Sur mon ordinateur, je dispose d'une centaine de vidéos des sauts des meilleurs. J'ai en tête l'image de la foulée dont j'aimerais disposer pour apparaître plus grand au décollage, l'image du saut parfait. » Sa marge de progression est d'évidence considérable. C'est pourquoi, sans fanfaronner, Xavier Tromp espère atteindre les 5,50 m cet été. Il est encore espoir. De quoi fantasmer en imaginant les plus folles perspectives. Pour l'heure, pour se rapprocher de ses objectifs estivaux, il franchirait bien 5,30 m, ce samedi 19 h, face à l'élite française et quelques pointures étrangères, au gymnase Joffre-Lefèvre de Lingolsheim. Même s'il estime son pic de forme derrière lui.
Un cadeau à l'IBAL ?
« C'est franchement sympa de sauter à la maison, devant sa famille, ses amis. C'est bien que le club s'implique à ce point et organise une grande compétition. Leur offrir ce record serait chouette. » Dire qu'à l'origine, la perche ne constituait pour lui qu'un amusement. « Après le karaté, le foot, le tennis, où je n'ai pas accroché, j'ai commencé l'athlétisme à dix ans, en touchant un peu à tout, comme toujours à l'école d'athlé de l'IBAL. » Ce n'est que deux ans plus tard qu'il a tâté la perche, sous la coupe de Jean Buchler, avec son pote Pierre-Yves Grosskost. « Ce n'était qu'en fin de séance, comme ça, en extra »...
Rémy Sauer |
CHAMPIONNATS DE FRANCE À LIÉVIN Des espoirs de médailles
Treize Alsaciens seront aux Nationaux de Liévin. Quelques-uns nourrissent de secrets espoirs de médailles. À commencer par Camille Simon à la perche.
Sa récente performance l'a propulsée sur le devant de la scène. Avec une barre à 4,05 m franchie récemment, la jeune Camille Simon (IBA Lingolsheim) a frappé un grand coup. Elle se présente du coup avec la troisième performance de l'année aux championnats de France de Liévin qui se tiendront d'aujourd'hui à dimanche. Pour son entraîneur Henrique Guerra, une place parmi les cinq premières serait déjà une grosse performance : « Elle a une petite chance de médaille à jouer. Mais tout va se jouer au mental dès les, qualifications. Elle va rencontrer des filles qui ont l'habitude de ce genre d'événements. » « Les 32 engagées se tiennent en 20 cm, mis à part Vanessa Bozlak qui est au-dessus. Une place dans les cinq premières serait déjà extraordinaire. » Quant à Xavier Tromp, il revient après huit mois de blessure. Convalescent, il tâchera d'entrer en finale.
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Seules Bossert et Simon - (Source DNA du 18/02/2005)
13 athlètes alsaciens participeront à partir d'aujourd'hui et jusqu'à dimanche aux championnats de France élite en salle d'athlétisme à Liévin. Seules Emmanuelle Bossert et Camille Simon auront une chance théorique de médaille.
Ils seront bien 13 à Liévin. Après le forfait de Beverlee Ladrezeau (CSSL) au poids féminin (retenue par un stage scolaire), Xavier Tromp (IBAL) a finalement été admis à la perche malgré le petit cafouillage dans son procédé d'engagement et John Baumert (ACV) a aussi été qualifié au 5km marche. Mais force est de reconnaître que seule Emmanuelle Bossert (ASPTTS) et à un degré moindre Camille Simon (IBAL) auront une chance de médaille. A moins, évidemment, d'une grosse surprise de la part de l'un ou l'autre régional. Troisième temps d'engagement avec ses 4'29''69, derrière Hind Dehiba (4'06''41 dimanche dernier à Karlsruhe) et Valérie Leheutre (4'29''05), Bossert peut viser le podium, Dehiba étant, sauf accident, hors d'atteinte pour le titre. L'an passé, elle avait fini deuxième en 4'20''66 derrière Essarokh.
Bossert sur le podium ? Après son année noire 2004 à cause d'une blessure, la Strasbourgeoise avait fait un bon stage au Portugal en janvier, mais n'avait pas été à l'aise au régional de cross court du Waldeck le 30-1, où elle fut battue par Françoise Stroh (ANA). Par contre, elle a retrouvé des sensations dimanche passé à Brumath où elle est devenue championne interrégionale de cross. « Ça va effectivement mieux, a-t-elle dit hier. Je partirai confiante et viserai une médaille tout en sachant qu'un championnat est toujours une course spéciale et que les temps d'engagement ne sont pas toujours déterminants. » Dans ce même 1 500m féminin, Berangère Ottermatte (ASPTTS) , elle aussi de retour de blessure, peut agréablement surprendre et être finaliste (huit premières). Chez les masculins, il y aura aussi deux coureurs de l'ASPTTS au départ : Karim Merdja et Adil El Oualidi. Mais seul Merdja a été retenu pour la finale A, El Oualidi étant relégué en finale B. Face à Abraham, Kennouche et d'autres, ils essayeront de faire de belles course et d'améliorer leurs chronos (3'46''90 et 3'47''64) même si le temps est souvent secondaire dans les championnats. Sur 800m, l'espoir Romain Maquin (FCM) n'aura rien à perdre et tentera de faire un bon chrono, les favoris étant Lacasse et Planque qui vient de servir de lièvre à Baala à Karlsruhe.
Simon, la surprise ? En sprint, la junior de l'ANA Céline Distel, championne de France dans sa catégorie il y a huit jours sera dans le même cas. Elle tentera de passer un tour. Sur les haies Aurélie Fortes (FCM) et Jimmy Grangenois (ANA) pourront se tester au plus haut niveau et progresser tout comme Bouchra El Amari (FCM) sur 3 000m. Au poids, Edouard Lavaka, médaillé d'argent espoir , ne prétendra pas battre Bucki, Hoatau ou Issenbeck, l'Alsacien de Salon, mais il voudra battre son record personnel. Sur 5 000m marche, John Baumert se heurtera aux ténors que sont Langlois, Riva, Poras. Il visera une place de finaliste. Reste les deux perchistes de l'IBAL ; la junior Camille Simon, qui vient de décrocher le titre à l'INSEP en passant pour la première fois 4m, aura une petite chance. Boslak (4,30m) en effet est hors de forme, et seule Ribeiro Tavares (4,25m) affiche encore un saut supérieur au sien (4,05m). Alors pourquoi pas une agréable surprise ? Xavier Tromp (5,15m) sera moins ambitieux mais tentera de passer une nouvelle étape en améliorant son record d'Alsace.
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