Article extrait des DNA du dimanche 21/10/2012 Albert Koffler reste l’homme fort de l’athlétisme bas-rhinois. La volonté de diversifier les pratiques, de s’appuyer sur le loisir pour financer la compétition en partie va perdurer. Exactement dans la ligne prônée par la Fédération.
Une politique volontariste fait rarement l’unanimité et peut susciter des jalousies. Albert Koffler le sait et ne prendra pas ombrage des 802 voix de l’ANA qui se sont égarées lors de l’élection du comité directeur, puis des 796 bulletins nuls et des 55 votes contre enregistrés au moment de sa réélection à la présidence par le biais des 1637 suffrages positifs. Au club de s’approprier l’action du comité
Grief principal émis sur le tartan au fil du temps: le comité emploie des salariés – trois désormais – qui ne profiteraient pas à tout le monde.
Et pourtant. Laetitia Albert a ouvert le bal en 2007, un an après l’accession à la présidence d’Albert Koffler. Elle développe depuis la marche nordique, le concept d’athlé-santé et s’apprête à prendre en compte les personnes bénéficiant de prescriptions médicales de santé.
Antoine Campigotto est notamment chargé de développer des projets innovants, avec pour cible, les entreprises, le milieu scolaire et le grand public, de trouver des nouveaux partenaires et de proposer des outils de développement au service des clubs.
Marion Maranzana, l’Illzachoise, championne d’Alsace espoir du poids et du marteau, poursuit l’action du comité dans les collèges et les écoles à travers le Pass’Form.
Chacun compte sur l’appui des clubs pour amplifier leur démarche. En gros, aux clubs de s’approprier l’action de son comité départemental, et du coup d’en tirer bénéfice. Celui-ci a vu son budget – équilibré, notamment grâce à la confiance du Conseil général et de Jeunesse et Sport – progresser de 70 % sur l’olympiade, et ses licenciés – 2760 aujourd’hui – bondir de 40 % en dix ans, mais depuis 2008 surtout, «ce dans toutes les catégories, y compris les catégories cibles de la compétition», selon le CTS Henrique Guerra.
Ce dernier, et c’est loin d’être une constante, a multiplié les satisfecit, en son nom, mais surtout en se faisant l’écho de Jeunesse et Sport, «agréablement surpris par l’évolution d’un comité qui offre toute la palette de l’athlé», et de la Fédération. Celle-ci souhaite que les nouvelles pratiques se développent dans les clubs, que l’activité loisir crée des ressources économiques servant au financement de la compétition. Ce en quoi, le comité du Bas-Rhin aura fait office de précurseur.
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