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Assemblée générale de la Ligue d’Alsace
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23 Octobre 2012 - ibal
Article paru dans les DNA du 21/10/2012
Jean-Marie Bellicini a facilement été réélu à la tête de la présidence de la Ligue d’athlétisme, hier au Centre sportif régional à Mulhouse.
De la réélection de Jean-Marie Bellicini à la tête de la présidence de la Ligue, on dira qu’elle était attendue, sinon convenue. L’homme a fait ses preuves à la tête de l’athlétisme régional et ses qualités d’écoute et sa volonté de régler les inévitables conflits en douceur font quasiment l’unanimité.
Dans son allocution, le président a largement insisté sur «le facteur humain» et sur la « passion » et ses excès à l’heure où la vie de n’importe quel club (et que dire alors des regroupements de plusieurs clubs) est soumise à des intérêts parfois divergents.
« Cette passion, a-t-il développé est notre principal moteur, elle ne doit pas nous diviser ou empêcher de nous entendre ».
Le président en a également profité pour remercier chaleureusement Christiane Nuss – la secrétaire générale qui a décidé de passer la main – et dont le dynamisme et le dévouement étaient connus de tous.
Dans son rapport sportif, le CTS Jacques Danail s’est félicité de la hausse du nombre de licenciés (5 228, +5,7 %) tout en insistant sur le fait que cette hausse est due à celle des catégories benjamins/minimes et vétérans. « Nous avons un vrai creux au niveau des juniors, à un âge charnière pour les athlètes (17-18 ans) dans leur vie scolaire et personnelle. À nous de trouver les solutions.»
Aucune inquiétude non plus du côté des résultats bruts : avec 7 podiums Élite et 26 chez les jeunes, l’année 2012 a tout simplement été exceptionnelle, surtout si on y ajoute les participations de Benjamin Compaoré et Mélanie Melfort aux JO.
Dans une Ligue aux finances saines et au fonctionnement bien huilé, c’est finalement le vice-président du Conseil régional et de la commission des sports, Jean-Paul Omeyer, qui aura marqué les esprits par son intervention, dévoilant au passage les grandes lignes de la politique sportive à venir de la Région.
Une politique a priori plus incisive que ces dernières années : « Nous voulons mettre fin à ce que j’appellerai la ‘’subvention-abonnement’’. Nous allons nous recentrer sur le haut niveau à travers un système du type conventions d’objectifs. »
La structure couverte comme un seprent de mer
L’appellation “haut niveau” sera elle aussi à redéfinir. « Tous sports confondus, on avait 273 athlètes de haut niveau inscrit sur nos listes. Il ne me semble pas en avoir vu autant cet été à Londres. On voudrait mieux aider le vrai haut niveau. Diviser par 100 ou 50 la même somme, ce n’est pas la même chose. Reste à le définir avec nos CTS et nos relais sur le terrain. »
Et le conseiller régional de conclure : « Il y a aussi l’utilisation de ces fonds, qui ne sont rien d’autre que de l’argent public, qui doit être observée attentivement. On prendra bien garde à ce que les aides ne restent pas “malencontreusement’’ bloquées au niveau d’un club ou ailleurs. »
LE NOUVEAU COMITÉ. – Jean-Marie Bellicini (EHA, président), Jolana Duskova (Ana), Jacqueline Fruh (CSSL), Suzanne Greiner (Aba), Marion Klein (EHA/Usta), Edith Paulin (ANA/RACW), Doris Spira (S2A), Véronique Wuttmann (SRO), Jean Buchler (S2A/Ibal), Johan Charpentier (PCA/FCG), Christian Haessler (EGMA), Albert Koffler (S2A/Ibal), Jean-François Lizak (EGMA/FCM), Luc Marlier (PCA/Esrcac), Jean-Christophe Maury (S2A/ASPTT), Jean-Marc Paulen (ASS), Raymon Pretat (EHA), Gérard Schenck (S2A/Ibal), Romain Specht (Ana/FCJAB), Alain Spira (S2A), Rémi Stangret (PCA/Esrcac),
À noter que, si deux postes dévolues aux femmes et le poste de médecin n’ont pas été pourvus, quatre candidats masculins n’ont pu être élus, faute de postes disponibles.
De jeunes athlètes ou entraîneurs, pour l’essentiel, qui avaient fait la démarche de se présenter. À l’heure où l’on pointe régulièrement le manque d’investissement de la relève, cela ne peut être que préjudiciable. Un système à repenser ?
STRUCTURE COUVERTE. – Trente ans qu’on en parle, trente ans que certains se battent pour obtenir cette structure qui « change radicalement le paysage athlétique d’une région », dixit Georges Pochon, représentant la Fédération et ancien président de la Ligue du Pas-de-Calais (où les athlètes bénéficient de la salle de Liévin).
« Le financement n’est pas le vrai problème, explique Jean-Paul Omeyer. Le problème est plutôt de trouver le ou les maîtres d’ouvrage. »
Alors qu’aujourd’hui, il n’est guère plus question que de savoir si l’Alsace sera la dernière ou l’avant-dernière région de France à être dotée d’un tel équipement, les espoirs reposent sur une réunion « imminente » entre le maire de Strasbourg, Roland Ries, et Bernard Amsalem, président de la FFA qui devrait se dérouler au Sénat et d’où pourrait (allez savoir) jaillir la lumière.
Trente ans, on vous dit…
DISTINCTIONS. – Parmi les nombreuses distinctions remises en marge de l’AG, on aura noté la médaille d’or de Jeunesse et Sports que le président d’honneur de la Ligue, Gérard Hertrich aura remise à une athlète qu’il a connue à ses débuts : Doris Spira, aujourd’hui présidente du S2A et secrétaire générale de la Fédération française.
Raymonf Kempf, Elvire Gamba et Roger Benoit ont par ailleurs également reçu cette haute distinction.
HOMMAGE. – Un hommage a été – comme de coutume – rendu aux figures de l’athlétisme disparues dans l’année. Avec une pensée particulière pour André Findeli coureur (du 100m au 400m, multiple champion d’Alsace et interrégional, très apprécié pour sa simplicité et sa bonne humeur), décédé vendredi à l’âge de 89 ans. Une grande partie de l’assistance a d’ailleurs appris la triste nouvelle de la bouche même de Gérard Hertrich.
Jean-Marie Bellicini a facilement été réélu à la tête de la présidence de la Ligue d’athlétisme, hier au Centre sportif régional à Mulhouse.
De la réélection de Jean-Marie Bellicini à la tête de la présidence de la Ligue, on dira qu’elle était attendue, sinon convenue. L’homme a fait ses preuves à la tête de l’athlétisme régional et ses qualités d’écoute et sa volonté de régler les inévitables conflits en douceur font quasiment l’unanimité.
Dans son allocution, le président a largement insisté sur «le facteur humain» et sur la « passion » et ses excès à l’heure où la vie de n’importe quel club (et que dire alors des regroupements de plusieurs clubs) est soumise à des intérêts parfois divergents.
« Cette passion, a-t-il développé est notre principal moteur, elle ne doit pas nous diviser ou empêcher de nous entendre ».
Le président en a également profité pour remercier chaleureusement Christiane Nuss – la secrétaire générale qui a décidé de passer la main – et dont le dynamisme et le dévouement étaient connus de tous.
Dans son rapport sportif, le CTS Jacques Danail s’est félicité de la hausse du nombre de licenciés (5 228, +5,7 %) tout en insistant sur le fait que cette hausse est due à celle des catégories benjamins/minimes et vétérans. « Nous avons un vrai creux au niveau des juniors, à un âge charnière pour les athlètes (17-18 ans) dans leur vie scolaire et personnelle. À nous de trouver les solutions.»
Aucune inquiétude non plus du côté des résultats bruts : avec 7 podiums Élite et 26 chez les jeunes, l’année 2012 a tout simplement été exceptionnelle, surtout si on y ajoute les participations de Benjamin Compaoré et Mélanie Melfort aux JO.
Dans une Ligue aux finances saines et au fonctionnement bien huilé, c’est finalement le vice-président du Conseil régional et de la commission des sports, Jean-Paul Omeyer, qui aura marqué les esprits par son intervention, dévoilant au passage les grandes lignes de la politique sportive à venir de la Région.
Une politique a priori plus incisive que ces dernières années : « Nous voulons mettre fin à ce que j’appellerai la ‘’subvention-abonnement’’. Nous allons nous recentrer sur le haut niveau à travers un système du type conventions d’objectifs. »
La structure couverte comme un seprent de mer
L’appellation “haut niveau” sera elle aussi à redéfinir. « Tous sports confondus, on avait 273 athlètes de haut niveau inscrit sur nos listes. Il ne me semble pas en avoir vu autant cet été à Londres. On voudrait mieux aider le vrai haut niveau. Diviser par 100 ou 50 la même somme, ce n’est pas la même chose. Reste à le définir avec nos CTS et nos relais sur le terrain. »
Et le conseiller régional de conclure : « Il y a aussi l’utilisation de ces fonds, qui ne sont rien d’autre que de l’argent public, qui doit être observée attentivement. On prendra bien garde à ce que les aides ne restent pas “malencontreusement’’ bloquées au niveau d’un club ou ailleurs. »
LE NOUVEAU COMITÉ. – Jean-Marie Bellicini (EHA, président), Jolana Duskova (Ana), Jacqueline Fruh (CSSL), Suzanne Greiner (Aba), Marion Klein (EHA/Usta), Edith Paulin (ANA/RACW), Doris Spira (S2A), Véronique Wuttmann (SRO), Jean Buchler (S2A/Ibal), Johan Charpentier (PCA/FCG), Christian Haessler (EGMA), Albert Koffler (S2A/Ibal), Jean-François Lizak (EGMA/FCM), Luc Marlier (PCA/Esrcac), Jean-Christophe Maury (S2A/ASPTT), Jean-Marc Paulen (ASS), Raymon Pretat (EHA), Gérard Schenck (S2A/Ibal), Romain Specht (Ana/FCJAB), Alain Spira (S2A), Rémi Stangret (PCA/Esrcac),
À noter que, si deux postes dévolues aux femmes et le poste de médecin n’ont pas été pourvus, quatre candidats masculins n’ont pu être élus, faute de postes disponibles.
De jeunes athlètes ou entraîneurs, pour l’essentiel, qui avaient fait la démarche de se présenter. À l’heure où l’on pointe régulièrement le manque d’investissement de la relève, cela ne peut être que préjudiciable. Un système à repenser ?
STRUCTURE COUVERTE. – Trente ans qu’on en parle, trente ans que certains se battent pour obtenir cette structure qui « change radicalement le paysage athlétique d’une région », dixit Georges Pochon, représentant la Fédération et ancien président de la Ligue du Pas-de-Calais (où les athlètes bénéficient de la salle de Liévin).
« Le financement n’est pas le vrai problème, explique Jean-Paul Omeyer. Le problème est plutôt de trouver le ou les maîtres d’ouvrage. »
Alors qu’aujourd’hui, il n’est guère plus question que de savoir si l’Alsace sera la dernière ou l’avant-dernière région de France à être dotée d’un tel équipement, les espoirs reposent sur une réunion « imminente » entre le maire de Strasbourg, Roland Ries, et Bernard Amsalem, président de la FFA qui devrait se dérouler au Sénat et d’où pourrait (allez savoir) jaillir la lumière.
Trente ans, on vous dit…
DISTINCTIONS. – Parmi les nombreuses distinctions remises en marge de l’AG, on aura noté la médaille d’or de Jeunesse et Sports que le président d’honneur de la Ligue, Gérard Hertrich aura remise à une athlète qu’il a connue à ses débuts : Doris Spira, aujourd’hui présidente du S2A et secrétaire générale de la Fédération française.
Raymonf Kempf, Elvire Gamba et Roger Benoit ont par ailleurs également reçu cette haute distinction.
HOMMAGE. – Un hommage a été – comme de coutume – rendu aux figures de l’athlétisme disparues dans l’année. Avec une pensée particulière pour André Findeli coureur (du 100m au 400m, multiple champion d’Alsace et interrégional, très apprécié pour sa simplicité et sa bonne humeur), décédé vendredi à l’âge de 89 ans. Une grande partie de l’assistance a d’ailleurs appris la triste nouvelle de la bouche même de Gérard Hertrich.
MATHIEU PFEFFER
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