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L'article que les DNA consacraient à ce sujet dans leur édition du 21/01/2013, consécutivement à l'annulation des championnats d'Alsace en salle initialement programmés dimanche dernier... à Metz!
Dimanche matin, 6h05.
Jean-Marie Bellicini, le président de la Ligue d’Alsace, rentré de Paris
et de la Fédération la veille à 22h45, est sorti de son sommeil.
Véronique Wuttmann, Édith Paulen et les quelques élus de la Ligue censés
arriver les premiers à Metz pour tout mettre en place tirent la
sonnette d’alarme. Cette fois, la météo avait vu juste. Les pluies
verglaçantes ont transformé les routes en patinoire. Pas question
d’envoyer plus de 300 athlètes au casse-pipe. « Aucune qualification ne
vaut de tels risques », a logiquement commenté Jean-Marie Bellicini,
avant de préciser : « Je ne pouvais anticiper. Si j’avais émis l’idée
samedi après-midi, j’aurais eu droit à une levée de boucliers. »
Et que dire si dans la foulée, la météo s’était montrée trop alarmiste comme en semaine avec des prévisions neigeuses revues à la baisse.
Toujours est-il qu’il a fallu prévenir tous les clubs afin qu’eux-mêmes alertent tous leurs éléments. Et encore, parti de Saint-Louis, un car était déjà en route. Ne serait-ce que jusqu’à Mulhouse, au moment d’être mis au courant de la décision, il accusait déjà 20 minutes de retard.
Les championnats d’Alsace en salle sont donc annulés. Impossible de les reprogrammer. Les salles de Metz et de Vittel sont surbookées. La Ligue a immédiatement entamé des pourparlers avec son homologue voisin. Il est probable qu’une partie des Alsaciens, notamment ceux qui postulent aux France élite les 16/17 février et auront jusqu’au 10 février pour se qualifier, sera admise aux championnats de Lorraine dimanche prochain, toujours à Metz.
L’EXEMPLE AUVERGNAT
Il semblerait qu’il s’agisse d’une première, mais voilà qui confirme les limites de ces Régionaux en salle expatriés par la force des choses. Inévitablement, l’éternelle question remonte à la surface : même si le dossier n’a jamais semblé aussi avancé, à quand le stade couvert en Alsace ? « Avec un équipement chez nous, le verglas ne nous aurait pas épargnés, reconnaît Bellicini. Mais nous aurions eu deux ou trois heures de réflexion supplémentaires. » Et surtout, chez soi, la compétition aurait pu être reprogrammée, y compris, pourquoi pas, en semaine, en soirée, voire même en plusieurs fois.
En attendant, il convient de faire le point sur le dossier. Début octobre, Bernard Amsalem, le président de la Fédération française en personne, s’était déplacé à Strasbourg pour peser de son poids auprès des élus. Début décembre, il a rencontré le sénateur-maire de Strasbourg, Roland Ries, à Paris. Il a sollicité un autre rendez-vous auprès de Philippe Richert, le président de la Région Alsace qui, c’est vrai, a d’autres chats à fouetter par les temps qui courent.
À ce stade, les collectivités concernées – Région, Département du Bas-Rhin, ville de Strasbourg et CUS – ont donné leur accord de principe pour financer l’étude de faisabilité. Rappelons qu’elle concerne un projet de 9 à 12 M €, sur les bans de Geispolsheim et de Lingolsheim. Mais, depuis l’origine, plus que celui de la construction, ce sont les budgets de fonctionnement et d’entretien qui refroidissent les ardeurs des élus. Ce à quoi, Jean-Marie Bellicini répond : « J’en ai encore discuté samedi à Paris avec le président de la Ligue d’Auvergne. La salle d’Aubière, à Clermont-Ferrand (NDLR : qui accueillera les France élite), est exploitée à 97 %, entre les compétitions, l’athlé-santé et autres. Elle rapporte de l’argent plus qu’elle n’en coûte. » À bon entendeur…
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