|
||||
Parmi les spécialistesdu disque et du marteau à Guebwiller, ceux du javelot à Offenbourg, beaucoup ont donc eu la bonne idée de régler les affaires courantes il y a huit jours. Jérôme Haeffler l’a joué plus futée encore, profitant des latitudes plus avenantes de l’Afrique du Sud lors de son stage de janvier pour valider son billet direction Vannes.
Pour les autres, les SR Obernai proposent un meeting de rattrapage le dimanche 24 février, date limite de qualification pour les championnats de France. Heureusement, car de la journée d’hier, il n’y avait pas grand-chose à espérer, l’effet néfaste des températures négatives se trouvant exacerbé par un vent malvenu.
Les lanceuses de marteau ont galéré tout particulièrement. Elles ont grelotté un quart d’heure de plus, le temps de délester de la glace, puis de la gadoue une aire de lancer restée glissante.
À la sortie, pas de performance notable, même si Marion Maranzana (EGMA) par exemple se satisfait de ses 40,52 m.
Elle se remet de sa seconde opération des ligaments croisés. « Relancer, c’est déjà bien. »
Joséphine KOFFLER (S2A) –44,59m– avait signé le gros la veille au CREPS, avec un 47,08m qui la propulse 8ème cadette française. Avec 41,28m, sa coéquipière, la junior Elisabeth MULLER, peut aussi croire à la qualification.
Une grosse heure plus tard, sur une surface un rien plus sèche, les hommes, avec la présence du groupe lorrain de Raphaël Piolanti, ont un peu plus lâché les chevaux. Parmi eux, le jeune Haguenovien Paolo Spagnulo, cadré et recadré entre ses propres lancers par le maître régional de la discipline depuis toujours, Bernard Reibel.
« Arrête de discuter, va t’isoler et concentre-toi », se prend-il dans les dents avec un premier essai – et meilleur essai – à 59,39 m.
Au disque, il en est un qui est sorti de la cage avec le sourire, à savoir le local Simon Feurer. « Je n’ai pas d’objectif. » Ceci expliquant cela. « Je suis là pour travailler les lancers du décathlon, pour m’amuser. Et 42,10 m au disque dans ce contexte, ça me va. »
Ce contexte, les conditions du jour. Dans toutes les bouches, au javelot également. Toujours réaliste, pragmatique, détaché, Xavier Fruh, l’entraîneur ludovicien gardait aussi son humour : « On peut lancer plus loin, mais c’est plus cher. »
Il évoque là tout autant les vies personnelle et professionnelle pour l’une, estudiantine pour l’autre, qui ont empêché ses poulains majeurs, Élodie Masset et Axel Hemmerlin, de s’entraîner assidument.
Masset, 44,12 m, a néanmoins gagné un gros mètre en une semaine, même à court d’entraînement. « J’étais au ski pour me changer les idées. D’ici Vannes, on va mettre les bouchées doubles. » Elle aimerait bien y pousser jusqu’à 48 m, « comme l’hiver dernier, et entrer parmi les huit finalistes ».
En période décisive dans son
année de prépa, Axel Hemmerlin, sans la moindre sensation, n’a pas
insisté, sous les yeux d’un Jacques Danail, le CTR, qui lui avait
sagement demandé aux Haeffler et Zumello de rester chez eux. «
L’essentiel est d’être prêt le jour J. » Autrement dit les 9 et 10 mars
prochains à Vannes.
Rémy SAUER
24/11 | > | ||
22/11 | > | ||
21/11 | > | ||
18/11 | > | ||
16/11 | > | ||
15/11 | > | ||
13/11 | > | ||
11/11 | > | ||
09/11 | > | ||
01/11 | > | ||
29/10 | > | ||
28/10 | > | ||
26/10 | > | ||
23/10 | > | ||
21/10 | > | ||
21/10 | > | ||
20/10 | > | ||
17/10 | > | ||
16/10 | > | ||
16/10 | > |