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Au départ de la petite course des 6 kilomètres, moins de 100 coureurs se sont présentés au départ. Parmi les absents, il y avait peut-être certains qui craignaient une nouvelle saucée après l’averse du début de l’après-midi.
Tant pis pour eux car, en dehors de certaines parties du parcours assez boueuses, la course a été « agréable » pour le vainqueur Steve Muller qui a pu se faire un avant-goût des futurs parcours de cross. Arrivé détaché d’une bonne minute, après avoir lâché ses compagnons d’échappée Maxime Huck (Dinsheim) et Jérôme Ropers – vainqueur de la première édition des " Fest’Ibal" – il a eu la bise de sa petite Nelya chérie.
Chez les féminines, Isabelle Stagowski (IBAL) a participé pour la première fois à ces courses Nature et son essai, en compagnie de son coach Joffrey Zoll, a été concluant. « C’était une très belle course, un vrai cross où j’ai adoré les petites montées et les relances », a souligné la meilleure féminine. La coureuse de l’Ill Bruche Lingolsheim Athlétisme est prête pour la saison hivernale, comme le sont le Wantzenovien Didier Taeuffer, avant le Marathon de New York, et Pierre Simon de Souffelweyersheim, avant le Tour du Mont Blanc.
Dans la grande course, allongée au-delà des 13 kms à cause d’une erreur d’orientation, Pierre Joncheray a gagné facilement et prouvé sa bonne forme actuelle. Il pourra s’aligner le prochain week-end au départ du semi-marathon de Lille avec un solide espoir de bon classement et, un peu plus loin, à la dernière phase nationale du Duathlon.
En raison de l’erreur dans le parcours, il a été suivi à l’arrivée par Fred Meyer et Vincent Stordeur, des coureurs inattendus à ce rang. Les organisateurs et autres connaisseurs attendaient plutôt Arnaud Bucher. Malgré le supplément de distance, le coureur du Centre Alsace est sorti de derrière le champ de maïs – devant Freddy Lapp (Schweighouse) et Pascal Gervais (Wantzenau) – et a montré par sa foulée qu’il n’avait pas trop souffert.
Les organisateurs et leur capitaine Philippe Oumedjkane n’ont donc pas fait l’économie de quelques angoisses. À cause de la pluie, il y a eu des défections mais il y a eu d’autres soucis en raison d’une concurrente qui avait pris « tout son temps dans la nature ». Heureusement, les membres de l’IBAL ont pu se consoler grâce à la forte participation de coureurs et coureuses (28) de la Rame d’Ernolsheim-sur-Bruche et, par la suite, autour d’une tarte flambée au gymnase du Collège Maxime-Alexandre… avant de réfléchir à la prochaine édition.
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Difficile de décrire l’indescriptible ! Samedi, dans les rues et champs de Lingolsheim a en effet régné une pagaille sans précédent pour une épreuve de ce type. La 3e ‘’Fest’Ibal’’ a été marquée par une telle succession d’erreurs de parcours que le club lingolsheimois, qui l’organisait, a renoncé à publier le classement de la course nature phare, le 13 km.
Faute d’indications ou de bénévoles en place aux points stratégiques, tous les athlètes ou presque se sont égarés. Nettement au-dessus du lot, le chef de file de l’IBAL Pierre Joncheray a ainsi couvert 2 km de plus, mais n’en a pas moins rallié l’arrivée en tête. « Je suis passé deux fois au lieu d’une au grand prix de la montagne. Je n’ai pas compris. »
Un peu plus loin, un athlète anonyme trouve la force d’en rire à pleines dents, alors que celle des autres concurrents grincent : « Moi, je suis passé deux fois au ravitaillement ! » 2e l’an passé en 52’54’’ et lauréate cette fois en… 57’30’’, la gagnante du marathon de Strasbourg 2012 Claire-Hélène Camelot résume le sentiment général : « J’aime les courses longues et je prépare le marathon d’Amsterdam le 20 octobre. Allonger la distance ne me gêne pas. Sauf que tu ne gères pas ton effort de la même façon quand tu penses qu’il te reste 1 km et qu’en fait, il t’en reste 3. »
Bref, malgré l’absence de classement officiel sur le 13 km, Pierre Joncheray restera le dernier vainqueur de la ‘’Fest’Ibal’’, en 50’26’’, puisque l’IBAL avait pris la décision de ne pas reconduire l’épreuve en 2014, avant même la confusion de samedi. Il s’impose devant son prédécesseur au palmarès, Arnaud Bucher (ASL Robertsau), 2e en 55’39’’, et Freddy Lapp, 3e en 56’09’’.
Les deux hommes se montrent indulgents. « Je me suis retrouvé seul dès le 1er km sur un parcours en zig et en zag. Il n’y avait pas trop de repères et on avait vite fait de se rater, mais ça reste une course sympa » , plaide un Joncheray qui s’alignera samedi au semi-marathon de Lille. « Sur les courses nature, il y a toujours un risque de se planter. C’est arrivé sur d’autres épreuves auxquelles j’ai participé » , lâche un Bucher tolérant. Chez les dames, Claire-Hélène Camelot devance Latifa Mokhtari qui, comme elle, gagne un rang. 3e en 2012, cette dernière finit 2e en 58’36’’.
Sur le 6 km, les cafouillages ont été moins nombreux, mais certains participants ont tout de même franchi la ligne à contresens. Le Bischheimois Steve Muller a fait cavalier seul en 19’36’’, devant Maxime Huck (Dinsheim), 2e comme en 2012 (20’41’’), le Colmarien Jérôme Ropers, 3e en 20’45’’, et le triathlète du FAST Guebwiller, Guillaume Pillon, 4e en 21’04’’ alors qu’il s’était imposé l’an passé en 19’54’’. La Lingolsheimoise Anna-Isabel Schlagowski permet au club organisateur de s’imposer chez les féminines en 22’57’’.
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