L'ouvrage richement illustré, qui retrace l’Histoire de la Fédération Française d'Athlétisme.
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Les athlètes du S2A s'exportent bien...
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9 Décembre 2013 - ibal
Source DNA du 09/12/2013
12ème cross du Sapin de Noël à Sélestat
Le souvenir de Joncheray
Le suspense s’est rapidement dissipé à Sélestat, samedi après-midi. Pierre Joncheray a mené de bout en bout ce 12e du cross du Sapin de Noël pour terminer avec 23 secondes d’avance sur Mounir Acherki.
Dans la ligne droite du départ, ils ont effectué des accélérations d’échauffement ensemble. Au coup de feu du starter, ils sont aussi partis l’un à côté de l’autre. Mais le rythme de la course a ensuite été imposé par Joncheray, Acherki s’efforçant de lui emboîter la foulée au moins dans la première des quatre boucles de 1 700 mètres. Un parcours tracé sur un pré aux herbes encore hautes, peu arrosé ces derniers jours et donc bien souple sous les pointes. L’an dernier, à la même date, il était recouvert de neige !
Avec pas mal de changements de direction, il exigeait de grosses capacités de relance. Et là, Acherki a senti la différence. « Sur le plat, j’ai réussi à tenir, mais à chaque virage il me remettait deux à trois mètres. Après le cross corpo du Waldeck où je n’étais pas bien, je suis quand même satisfait de ma course car je manquais de motivation ces derniers temps. »
Le président du jeune club Collectif Athlé Colmar consacre du temps aux autres, mais il espère être au niveau de l’équipe, incluant Saber Salah (vainqueur à Sélestat l’an passé), qu’il espère amener sur le podium au championnat d’Alsace.
« Discipline délaissée »
Débarrassé de son seul challenger – alors que le podium, un court moment convoité par Baptiste Mertz, sera l’objet d’une âpre lutte entre les Haut-Rhinois Sylvain Eck et Fabien Brunner, mais aussi le local Bruno Hihn – Joncheray rattrape les derniers du peloton dès le 3e passage et se fait plaisir sur un site qui lui rappelle des souvenirs.
« Je l’avais découvert pour un championnat du Bas-Rhin, en 2006 je crois. Même si je m’oriente de plus en plus vers le duathlon, j’aime toujours courir et il faut essayer de relancer le cross, une discipline délaissée. »
Première en 2011, Vanessa Ouar est elle aussi revenue à Sélestat avec plaisir. « Je n’ai pas pu courir ici l’année dernière. Je trouve ces relances géniales, avec cette succession de zigzags on peut voir où sont les autres et accélérer comme il faut. » Dans le but de distancer ses rivales pour la victoire, faut-il comprendre…
La Belfortaine passée par Colmar est aujourd’hui licenciée à Nancy et espère se qualifier, dans la ville de son nouveau club, pour les championnats de France.
Rendez-vous à Nancy et Obernai
À plus d’une minute, Marie Ott, gagnante sous son nom de jeune fille (Wintzerith) l’an passé, n’a pu offrir qu’une 2e place à son club d’Obernai. L’occasion pour son président Richard Gemehl d’annoncer la résurrection d’un cross “Pays de Sainte-Odile” sous la bannière SRO, au stade de foot de Niedernai le dimanche 5 janvier.
Des cadets aux vétérans, ils étaient 174 concurrents inscrits à Sélestat. Avec les jeunes qui ont disputé quatre courses en début d’après-midi, l’augmentation par rapport à l’édition précédente est sensible : +35 %. Et le président de l’AC Centre-Alsace, Marc Neiss, estimait qu’une course proche, organisée dans le cadre du Téléthon, lui avait prélevé beaucoup de jeunes.
Source DNA du 09/12/2013
Deux doublés kenyans à la corrida d’Illkirch qui a réuni 1955 coureurs
Foulouh philosophe
Il a fini sur les talons de Patrick Ereng et d’Abraham Kipyatich. À presque 42 ans, heureux de courir et d’être en bonne santé, Karim Foulouh s’en contente. Tout comme Christine Poyet, guère loin de Gladys Kiprotich et Cynthia Kosgei.
« J’aurai bien aimé arriver avec eux au dernier kilomètre il y a dix ans. » Karim Foulouh parle d’une époque où Illkirch n’existait pas sur la carte des Kenyans. Ils y ont fait une première apparition l’an passé. Patrick Ereng avait fini dans la même foulée que. Hier, visiblement, il avait été décidé qu’il s’imposerait.
Car le futur vainqueur a vécu l’essentiel du 10km en chasse patate. Foulouh avait lancé les hostilités une fois le kilomètre initial bouclé en 3’10. Abraham Kipyatich a mis quelques hectomètres à rappliquer, à sa guise, tandis que Patrick Ereng a longtemps plafonné une trentaine de mètres en retrait. Il n’est revenu qu’à la mi-course, atteinte en 15’30, Kipyatich se gardant évidemment de toute accélération entre temps.
Lorsque j’ai gagné la première, en 1996, personne ne me connaissait.
Derrière, Christophe Le Luherne (Diagonale du téléthon) a accroché un moment le duo de potes Jean Risser/Steve Muller, à qui le pied du podium était promis, dans cet ordre.
Et devant, la suite ? « Un jeu de dupe. J’ai l’impression de ne pas avoir couru. Ils ont cadenassé la course », résumera Foulouh qui a fini par se caler dans la foulée de Kipyatich, en observateur, Ereng ne menant jamais. « Il faut être honnête, ils auraient pu partir bien avant », avouera néanmoins le Strasbourgeois.
Les Kenyans ont donc patienté jusqu’au dernier kilomètre pour placer le coup de rein qui a eu raison du décuple vainqueur de la corrida (31’31 contre 31’39), conscient qu’il ne pouvait répondre, d’où se fantasme le voyant rajeunir de dix ans.
Le licencié du S2A se satisfait pleinement de cette 3e place. « Une fois vétéran, on change d’état d’esprit, même si on ne crache jamais sur une victoire. J’ai bientôt 42 ans, je suis en bonne santé et j’ai la chance de courir. De plus, j’ai toujours adoré venir à Illkirch. Je n’oublie jamais qu’en 1996, lorsque j’ai gagné la première, personne ne me connaissait. »
Il lorgne la saison de cross sereinement, le fidèle Martin Ankenmann, 77 ans, toujours coureur mais surtout mentor et accompagnateur à vélo durant toutes les sorties d’entraînement, à ses côtés.
Poyet et Fix aux premières loges
Chez les féminines, le palmarès a pris les mêmes allures avec, derrière l’inévitable doublé kenyan, une Christine Poyet resplendissante et surprise de se trouver là. « Surtout aussi proches d’elles (à 13 secondes des 38’15 de Kiprotich et Kosgei). Je n’étais pas loin au début puis, au 8e kilomètre, je les ai à nouveau vues, pas loin devant, à se retourner. Je pense surtout qu’elles n’ont pas forcé. »
La Wissembourgeoise, qui tâte plusieurs autres disciplines depuis plusieurs mois, n’envisage rien pour la suite. « J’ai pris l’habitude de ne rien projeter. » Pas même les régionaux de cross à domicile ? « C’est vrai que c’est le principal argument qui pourrait me convaincre. »
Deuxième régionale en 39’22, tout sourire, la Lingolsheimoise Laurence Fix en sera, elle. « C’est l’objectif de l’hiver, avec les interrégionaux et les Bas-Rhin en guise de préparation. D’ici là, plus de course et même une semaine de repos pour commencer. »
Hier, elle n’a pas boudé son plaisir. « Les Kenyanes ! Au départ, j’étais étonnée. Elles étaient derrière. Mais quand elles ont mis en route… Quelles foulées. C’est magnifique à voir et surtout un bonheur d’avoir l’occasion de courir en pareille compagnie. »
Rubio au-dessus du lot
Au préalable, plusieurs spécialistes s’étaient donné rendez-vous sur un 5km du coup assez relevé sur le papier mais très vite dénué de suspense. Benjamin Rubio, a beau se chercher, tant sportivement que professionnellement, il n’a pas fait de quartier, En 15’17, il a relégué l’espoir Brumathois Nabil Nadi à 44 secondes. Les deux jeunes se sont payé des clients comme Mathis, Ditsch, Loos, Bucher, Haessler ou Rebischung. En compagnie de près de 2000 participants, ils ont contribué au succès populaire d’une corrida illkirchoise qui a à nouveau le vent en poupe.
12ème cross du Sapin de Noël à Sélestat
Le souvenir de Joncheray
Le suspense s’est rapidement dissipé à Sélestat, samedi après-midi. Pierre Joncheray a mené de bout en bout ce 12e du cross du Sapin de Noël pour terminer avec 23 secondes d’avance sur Mounir Acherki.
Dans la ligne droite du départ, ils ont effectué des accélérations d’échauffement ensemble. Au coup de feu du starter, ils sont aussi partis l’un à côté de l’autre. Mais le rythme de la course a ensuite été imposé par Joncheray, Acherki s’efforçant de lui emboîter la foulée au moins dans la première des quatre boucles de 1 700 mètres. Un parcours tracé sur un pré aux herbes encore hautes, peu arrosé ces derniers jours et donc bien souple sous les pointes. L’an dernier, à la même date, il était recouvert de neige !
Avec pas mal de changements de direction, il exigeait de grosses capacités de relance. Et là, Acherki a senti la différence. « Sur le plat, j’ai réussi à tenir, mais à chaque virage il me remettait deux à trois mètres. Après le cross corpo du Waldeck où je n’étais pas bien, je suis quand même satisfait de ma course car je manquais de motivation ces derniers temps. »
Le président du jeune club Collectif Athlé Colmar consacre du temps aux autres, mais il espère être au niveau de l’équipe, incluant Saber Salah (vainqueur à Sélestat l’an passé), qu’il espère amener sur le podium au championnat d’Alsace.
« Discipline délaissée »
Débarrassé de son seul challenger – alors que le podium, un court moment convoité par Baptiste Mertz, sera l’objet d’une âpre lutte entre les Haut-Rhinois Sylvain Eck et Fabien Brunner, mais aussi le local Bruno Hihn – Joncheray rattrape les derniers du peloton dès le 3e passage et se fait plaisir sur un site qui lui rappelle des souvenirs.
« Je l’avais découvert pour un championnat du Bas-Rhin, en 2006 je crois. Même si je m’oriente de plus en plus vers le duathlon, j’aime toujours courir et il faut essayer de relancer le cross, une discipline délaissée. »
Première en 2011, Vanessa Ouar est elle aussi revenue à Sélestat avec plaisir. « Je n’ai pas pu courir ici l’année dernière. Je trouve ces relances géniales, avec cette succession de zigzags on peut voir où sont les autres et accélérer comme il faut. » Dans le but de distancer ses rivales pour la victoire, faut-il comprendre…
La Belfortaine passée par Colmar est aujourd’hui licenciée à Nancy et espère se qualifier, dans la ville de son nouveau club, pour les championnats de France.
Rendez-vous à Nancy et Obernai
À plus d’une minute, Marie Ott, gagnante sous son nom de jeune fille (Wintzerith) l’an passé, n’a pu offrir qu’une 2e place à son club d’Obernai. L’occasion pour son président Richard Gemehl d’annoncer la résurrection d’un cross “Pays de Sainte-Odile” sous la bannière SRO, au stade de foot de Niedernai le dimanche 5 janvier.
Des cadets aux vétérans, ils étaient 174 concurrents inscrits à Sélestat. Avec les jeunes qui ont disputé quatre courses en début d’après-midi, l’augmentation par rapport à l’édition précédente est sensible : +35 %. Et le président de l’AC Centre-Alsace, Marc Neiss, estimait qu’une course proche, organisée dans le cadre du Téléthon, lui avait prélevé beaucoup de jeunes.
Source DNA du 09/12/2013
Deux doublés kenyans à la corrida d’Illkirch qui a réuni 1955 coureurs
Foulouh philosophe
Il a fini sur les talons de Patrick Ereng et d’Abraham Kipyatich. À presque 42 ans, heureux de courir et d’être en bonne santé, Karim Foulouh s’en contente. Tout comme Christine Poyet, guère loin de Gladys Kiprotich et Cynthia Kosgei.
« J’aurai bien aimé arriver avec eux au dernier kilomètre il y a dix ans. » Karim Foulouh parle d’une époque où Illkirch n’existait pas sur la carte des Kenyans. Ils y ont fait une première apparition l’an passé. Patrick Ereng avait fini dans la même foulée que. Hier, visiblement, il avait été décidé qu’il s’imposerait.
Car le futur vainqueur a vécu l’essentiel du 10km en chasse patate. Foulouh avait lancé les hostilités une fois le kilomètre initial bouclé en 3’10. Abraham Kipyatich a mis quelques hectomètres à rappliquer, à sa guise, tandis que Patrick Ereng a longtemps plafonné une trentaine de mètres en retrait. Il n’est revenu qu’à la mi-course, atteinte en 15’30, Kipyatich se gardant évidemment de toute accélération entre temps.
Lorsque j’ai gagné la première, en 1996, personne ne me connaissait.
Derrière, Christophe Le Luherne (Diagonale du téléthon) a accroché un moment le duo de potes Jean Risser/Steve Muller, à qui le pied du podium était promis, dans cet ordre.
Et devant, la suite ? « Un jeu de dupe. J’ai l’impression de ne pas avoir couru. Ils ont cadenassé la course », résumera Foulouh qui a fini par se caler dans la foulée de Kipyatich, en observateur, Ereng ne menant jamais. « Il faut être honnête, ils auraient pu partir bien avant », avouera néanmoins le Strasbourgeois.
Les Kenyans ont donc patienté jusqu’au dernier kilomètre pour placer le coup de rein qui a eu raison du décuple vainqueur de la corrida (31’31 contre 31’39), conscient qu’il ne pouvait répondre, d’où se fantasme le voyant rajeunir de dix ans.
Le licencié du S2A se satisfait pleinement de cette 3e place. « Une fois vétéran, on change d’état d’esprit, même si on ne crache jamais sur une victoire. J’ai bientôt 42 ans, je suis en bonne santé et j’ai la chance de courir. De plus, j’ai toujours adoré venir à Illkirch. Je n’oublie jamais qu’en 1996, lorsque j’ai gagné la première, personne ne me connaissait. »
Il lorgne la saison de cross sereinement, le fidèle Martin Ankenmann, 77 ans, toujours coureur mais surtout mentor et accompagnateur à vélo durant toutes les sorties d’entraînement, à ses côtés.
Poyet et Fix aux premières loges
Chez les féminines, le palmarès a pris les mêmes allures avec, derrière l’inévitable doublé kenyan, une Christine Poyet resplendissante et surprise de se trouver là. « Surtout aussi proches d’elles (à 13 secondes des 38’15 de Kiprotich et Kosgei). Je n’étais pas loin au début puis, au 8e kilomètre, je les ai à nouveau vues, pas loin devant, à se retourner. Je pense surtout qu’elles n’ont pas forcé. »
La Wissembourgeoise, qui tâte plusieurs autres disciplines depuis plusieurs mois, n’envisage rien pour la suite. « J’ai pris l’habitude de ne rien projeter. » Pas même les régionaux de cross à domicile ? « C’est vrai que c’est le principal argument qui pourrait me convaincre. »
Deuxième régionale en 39’22, tout sourire, la Lingolsheimoise Laurence Fix en sera, elle. « C’est l’objectif de l’hiver, avec les interrégionaux et les Bas-Rhin en guise de préparation. D’ici là, plus de course et même une semaine de repos pour commencer. »
Hier, elle n’a pas boudé son plaisir. « Les Kenyanes ! Au départ, j’étais étonnée. Elles étaient derrière. Mais quand elles ont mis en route… Quelles foulées. C’est magnifique à voir et surtout un bonheur d’avoir l’occasion de courir en pareille compagnie. »
Rubio au-dessus du lot
Au préalable, plusieurs spécialistes s’étaient donné rendez-vous sur un 5km du coup assez relevé sur le papier mais très vite dénué de suspense. Benjamin Rubio, a beau se chercher, tant sportivement que professionnellement, il n’a pas fait de quartier, En 15’17, il a relégué l’espoir Brumathois Nabil Nadi à 44 secondes. Les deux jeunes se sont payé des clients comme Mathis, Ditsch, Loos, Bucher, Haessler ou Rebischung. En compagnie de près de 2000 participants, ils ont contribué au succès populaire d’une corrida illkirchoise qui a à nouveau le vent en poupe.
par Rémy Sauer,
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