Quatre "bulles" et la poule de maintien...
Extrait de l'article paru dans les DNA du 05 Mai 2014
Quatre « bulles » pour le S2A
Le
S2A, lui, n’a pas eu autant d’occasions de se mettre du baume au cœur,
parallèlement au résultat brut, ce 14e rang de N1C avec 48836 points,
alors que la présidente Doris Spira avait fixé la jauge à 53000.
«Deux
bulles à la perche – Séverine Metzger à 3,20m et Yanis Alvès à 4m –
notre discipline forte de surcroît, une disqualification au 400m haies –
chute d’Hélène Soler – et le claquage du jeune Ilies Tano sur 100m,
cela fait beaucoup, constatait cette dernière. On va se battre au 2e
tour, on ne veut pas descendre.»
Doris Spira reconnaît entre les
lignes que cette accumulation ne relève pas que de la malédiction. Le
S2A est emmené par une kyrielle de grands noms mais plombé par ailleurs
par des faiblesses criantes. «C’est une évidence. Nous devrons nous
mettre autour d’une table avec tous les entraîneurs et voir ce qu’on
fait, voir comment travailler en interne sur ces faiblesses.»
Concours
de circonstances, des pointures comme Driss El Himer (9e du 1500m en
4'01”02) et Benjamin Compaoré n’étaient pas en pleine possession de
leurs moyens hier. Le second, revenu de deux semaines de stage en Italie
avec une contracture au mollet, a assuré un essai au triple saut
(14,20m) et rendu service au poids (10,78m). «J’ai passé une IRM. Il n’y
a rien. J’ai fait en sorte qu’on en reste à rien. Quatre à cinq jours
de repos, de soins, et ça ira.»
Mélanie Skotnik, elle, espérait
décoller à la hauteur, mais a échoué de très peu à 1,85m. «Il manque un
petit truc, je ne sais pas lequel, techniquement. Pour le reste, je me
sens en forme.»
Satisfactions tout de même pour Ana-Isabel
Schlagowski, tout sourire après un 800m annonciateur de belles choses
(2’14”39), Pierre Joncheray, vainqueur d’un 5000m enlevé (14’40”11), ou
encore Benjamin Georg, rassurant sur 200m (21” 81).
Quant à la
meilleure performance du jour hier à Sarreguemines, elle fut évidemment
l’œuvre du Soudanais Younes Idris, avec ses 2,18m à la hauteur, avant
deux échecs à 2,28m et un 3e à 2,30m. «Je viens de passer 2,26m à
Abidjan, j’ai cherché à faire mieux.»
Extrait de l'article paru dans le journal l'Alsace du 05 Mai 2014
Le S2A mal en points
Du
côté du S2A, les bonnes personnes semblaient assises sur les bonnes
chaises, mais certaines n’ont apparemment pas su se lever au bon moment.
En témoignent ces quatre bulles particulièrement douloureuses, dont
deux au saut à la perche, pourtant l’une des grandes forces du club
strasbourgeois.
Pour ne rien arranger, ses locomotives n’étaient
de loin pas au sommet de leur forme : au triple saut, Benjamin Compaoré a
dû se contenter de 14,20 m « sur 9 foulées d’élan, sans courir vite,
pour éviter la blessure » , lui qui souffre d’une petite élongation au
quadriceps gauche ; au saut en hauteur, Mélanie Skotnik, encore en quête
de repères, est restée bloquée à 1,80 m ; au 1 500 m, Driss El Himer,
lui aussi blessé, a terminé 9e en 4’01’’02. Tant et si bien que même les
perfs de Laurie-Anne Yelbi (24’’88) et Benjamin Georg (21’’81) sur 200
m, de Pierre Joncheray sur 5 000 m (vainqueur en 14’40’’11) et du
Soudanais Mohamed Younes Idris à la hauteur (2,18 m), n’ont suffi à
hisser le S2A au-delà de 49 000 points.
« Ce n’est clairement pas
à la hauteur de nos attentes, admet la présidente Doris Spira, qui
visait 53 000 points avant la désillusion d’hier. Je ne m’explique pas
trop ce résultat. Sans doute que certains choix individuels n’ont pas
été les bons. Ce 1er tour raté rappelle celui de l’an dernier. Mais on
va se battre, on ne veut pas descendre. » Il reste moins de deux
semaines pour se remobiliser.
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