L'ouvrage richement illustré, qui retrace l’Histoire de la Fédération Française d'Athlétisme.
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Céline Distel-Bonnet championne de France...
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22 Février 2015 - ibal
Source DNA du 22/02/2015
Championnats de France: Distel-Bonnet en or et qualifiée pour Prague.
Fabuleuse Céline !
Après avoir réalisé les minima (7”25) pour les championnats d’Europe en série, Céline Distel-Bonnet s’est parée du titre sur 60m pour sa première sous le maillot du S2A. Mélanie Skotnik obtient une médaille d’argent encourageante à la hauteur.
Incroyable Céline Distel-Bonnet ! Toujours au rendez-vous le jour J. Toujours transcendée par les championnats de France. La sprinteuse strasbourgeoise avait plafonné jusque-là autour des 7”35, contrariée par des erreurs de concentration à répétition.
Mais comme à Reims l’été dernier avec la perspective des championnats d’Europe à Zurich, elle a claqué “la” course qu’il fallait au moment où il fallait.
« J’ai du mal à comprendre que je suis capable de tout ça »
En série, elle a réussi au centième près le chrono requis pour s’inviter à Prague dans deux semaines, pour la version indoor des championnats d’Europe. En 7”25, elle a nettement devancé Ayodele Ikuesan (7”38). Dans l’autre série, Stella Akakpo (7”36) a dominé Jennifer Galais et Véronique Mang.
En finale, Distel-Bonnet a confirmé, s’imposant en 7”27, devant Stella Akakpo (7”30) et Jennifer Galais (7”32).
Peu après, entre larmes de bonheur et excitation, la Savernoise ne réalisait pas. « Je ne sais dans quelle force mentale j’arrive à puiser. Je n’arrive pas à y croire. J’ai réussi à me mettre dans les conditions idéales, à me concentrer sur mon sujet et à faire ce qu’il fallait, à gicler au départ. »
Elle coupe, prise d’émotion, puis reprend. « Je plane ! J’ai du mal à comprendre que je suis capable de tout ça. En venant ici, je ne pensais pas du tout à Prague. Et là, il faut que j’en prenne conscience, oui, j’y vais !»
Comme son énergie décuple lors des grands rendez-vous, on peut s’attendre à tout. « Après mes 7”25, Dimitri ( Demonière, son entraîneur ) m’a dit que c’était bien, mais que je pouvais faire beaucoup mieux »…
Rendez-vous, donc en République tchèque début mars. En attendant, Céline Distel-Bonnet a amélioré le record d’Alsace de Christine Arron de cinq centièmes et n’en est pas peu fière.
Championne de France élite pour la première fois, la voilà plus que jamais au sommet du sprint français, en compagnie, dira-t-on, de Myriam Soumaré, qui s’autorise un break en 2015.
Skotnik sur la bonne voie
Auparavant, comme l’an passé, Mélanie Skotnik a dû laisser le titre auquel elle était abonnée au préalable à la Catalane Nawal Meniker. Sauf que l’argent de 2015 a une toute autre saveur que le bronze de 2014.
L’an passé, la licenciée du S2A, au plus fort de sa traversée du désert, avait totalement subi les événements. Hier, elle a tenu avec cran un des deux rôles principaux du concours.
Jusqu’à 1,83m, elle a, tout comme Meniker, franchi les barres au premier essai. À 1,85m, Meniker a enchaîné, tandis que Skotnik échouait. Une situation qui, voici quelques mois encore, aurait déstabilisé la sextuple championne de France en salle. Hier, elle a répondu au second essai, ajoutant deux centimètres par rapport à ses sorties précédentes.
Les deux athlètes en sont restées là. La Strasbourgeoise, un rien déçue de rater le titre, préférait positiver. « J’aurais évidemment aimé les deux, mais pour moi, la performance importe plus. J’ai gagné deux centimètres, ça va vers le haut et c’est ça le plus important. »
Au passage, elle loue le travail de Jacques Danail. « Cela ne fait pas longtemps, mais je sens déjà de réelles améliorations. » Malgré le trajet la nuit dernière, elle tentera de progresser encore, ce dimanche à l’occasion des championnats d’Allemagne à Karlsruhe.
Sur 800m, le cap des séries s’est avéré insurmontable pour Anna-Isabel Schlagowski (S2A) et plus encore Élise Pollini (UB). La Strasbourgeoise a pris une belle 6e place en 2’11”79, guère loin de ses meilleures courses.
Délicats baptêmes du feu
La Brumathoise a fermé la marche dans sa série en 2’18”95, un chrono bien loin de ses possibilités. Parfaitement dans le coup après 500m, elle a « laissé filer » selon les propos de son entraîneur, Jacky Loos, amer. « À l’allure des deux séries, elle devait passer. »
Pour sa première à ce niveau lui aussi, Benjamin Rubio (S2A) a bouclé le 3000 m en 11e position avec le 12e temps d’engagement, soit à sa place, même s’il espérait un peu mieux que ses 8’39”42.
Enfin, Alice Hansmann (S2A/IBAL) a hélas raté son baptême du feu en élite, échouant par trois reprises (3,80m) à la première barre.
Ce dimanche, Brigitte Ntiamoah (EGMA/FCM) tentera d’apporter de nouvelles satisfactions à la délégation alsacienne.
Championnats de France: Distel-Bonnet en or et qualifiée pour Prague.
Fabuleuse Céline !
Après avoir réalisé les minima (7”25) pour les championnats d’Europe en série, Céline Distel-Bonnet s’est parée du titre sur 60m pour sa première sous le maillot du S2A. Mélanie Skotnik obtient une médaille d’argent encourageante à la hauteur.
Incroyable Céline Distel-Bonnet ! Toujours au rendez-vous le jour J. Toujours transcendée par les championnats de France. La sprinteuse strasbourgeoise avait plafonné jusque-là autour des 7”35, contrariée par des erreurs de concentration à répétition.
Mais comme à Reims l’été dernier avec la perspective des championnats d’Europe à Zurich, elle a claqué “la” course qu’il fallait au moment où il fallait.
« J’ai du mal à comprendre que je suis capable de tout ça »
En série, elle a réussi au centième près le chrono requis pour s’inviter à Prague dans deux semaines, pour la version indoor des championnats d’Europe. En 7”25, elle a nettement devancé Ayodele Ikuesan (7”38). Dans l’autre série, Stella Akakpo (7”36) a dominé Jennifer Galais et Véronique Mang.
En finale, Distel-Bonnet a confirmé, s’imposant en 7”27, devant Stella Akakpo (7”30) et Jennifer Galais (7”32).
Peu après, entre larmes de bonheur et excitation, la Savernoise ne réalisait pas. « Je ne sais dans quelle force mentale j’arrive à puiser. Je n’arrive pas à y croire. J’ai réussi à me mettre dans les conditions idéales, à me concentrer sur mon sujet et à faire ce qu’il fallait, à gicler au départ. »
Elle coupe, prise d’émotion, puis reprend. « Je plane ! J’ai du mal à comprendre que je suis capable de tout ça. En venant ici, je ne pensais pas du tout à Prague. Et là, il faut que j’en prenne conscience, oui, j’y vais !»
Comme son énergie décuple lors des grands rendez-vous, on peut s’attendre à tout. « Après mes 7”25, Dimitri ( Demonière, son entraîneur ) m’a dit que c’était bien, mais que je pouvais faire beaucoup mieux »…
Rendez-vous, donc en République tchèque début mars. En attendant, Céline Distel-Bonnet a amélioré le record d’Alsace de Christine Arron de cinq centièmes et n’en est pas peu fière.
Championne de France élite pour la première fois, la voilà plus que jamais au sommet du sprint français, en compagnie, dira-t-on, de Myriam Soumaré, qui s’autorise un break en 2015.
Skotnik sur la bonne voie
Auparavant, comme l’an passé, Mélanie Skotnik a dû laisser le titre auquel elle était abonnée au préalable à la Catalane Nawal Meniker. Sauf que l’argent de 2015 a une toute autre saveur que le bronze de 2014.
L’an passé, la licenciée du S2A, au plus fort de sa traversée du désert, avait totalement subi les événements. Hier, elle a tenu avec cran un des deux rôles principaux du concours.
Jusqu’à 1,83m, elle a, tout comme Meniker, franchi les barres au premier essai. À 1,85m, Meniker a enchaîné, tandis que Skotnik échouait. Une situation qui, voici quelques mois encore, aurait déstabilisé la sextuple championne de France en salle. Hier, elle a répondu au second essai, ajoutant deux centimètres par rapport à ses sorties précédentes.
Les deux athlètes en sont restées là. La Strasbourgeoise, un rien déçue de rater le titre, préférait positiver. « J’aurais évidemment aimé les deux, mais pour moi, la performance importe plus. J’ai gagné deux centimètres, ça va vers le haut et c’est ça le plus important. »
Au passage, elle loue le travail de Jacques Danail. « Cela ne fait pas longtemps, mais je sens déjà de réelles améliorations. » Malgré le trajet la nuit dernière, elle tentera de progresser encore, ce dimanche à l’occasion des championnats d’Allemagne à Karlsruhe.
Sur 800m, le cap des séries s’est avéré insurmontable pour Anna-Isabel Schlagowski (S2A) et plus encore Élise Pollini (UB). La Strasbourgeoise a pris une belle 6e place en 2’11”79, guère loin de ses meilleures courses.
Délicats baptêmes du feu
La Brumathoise a fermé la marche dans sa série en 2’18”95, un chrono bien loin de ses possibilités. Parfaitement dans le coup après 500m, elle a « laissé filer » selon les propos de son entraîneur, Jacky Loos, amer. « À l’allure des deux séries, elle devait passer. »
Pour sa première à ce niveau lui aussi, Benjamin Rubio (S2A) a bouclé le 3000 m en 11e position avec le 12e temps d’engagement, soit à sa place, même s’il espérait un peu mieux que ses 8’39”42.
Enfin, Alice Hansmann (S2A/IBAL) a hélas raté son baptême du feu en élite, échouant par trois reprises (3,80m) à la première barre.
Ce dimanche, Brigitte Ntiamoah (EGMA/FCM) tentera d’apporter de nouvelles satisfactions à la délégation alsacienne.
Rémy SAUER
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