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Poule de montée... le S2A rate le coche
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25 Mai 2015 - ibal
Source DNA du 25/05/2015
Nationale 1C - Poule de montée à Angers
Le S2A rate le coche
Confronté à une grosse concurrence, mais aussi pénalisé par deux abandons sur blessure, le Strasbourg Agglomération Athlétisme échoue à la plus mauvaise place, la 4e. La montée passe sous le nez des Strasbourgeois pour 27,5 points. Si près, si loin.
Les interclubs sont tout sauf un long fleuve tranquille. Entre les deux tours, vous vous laissez aller au jeu des projections, vous jaugez votre total potentiel de points par rapport à ceux des adversaires et échafaudez ce qui pourrait vous attendre.
C’est ainsi que, dans le secret des dieux, derrière Marseille et Annecy, jugés inaccessibles, les Strasbourgeois se voyaient à la lutte avec Angers et Poitiers pour la 3e et dernière place dans l’ascenseur pour la N1B.
Et patatras, rien ne se passe jamais comme imaginé. Certes, Ste-Marguerite Marseille a survolé les débats avec ses 810 (!) points. Mais les Phocéens seront accompagnés par Poitiers (641) et l’inattendu Stade Brestois (639,5).
Deux coups du sort
Derrière, tout s’est joué en un mouchoir de poche entre le S2A (612), Angers (611,5) et Annecy, la déception (609,5). Voilà pour la froide réalité mathématique. Mais celle-ci cache des histoires de femmes et d’hommes, de joie et de tristesse. Et en la matière, le scénario fut à mille lieux de ce qui avait pu être espéré.
Sans avoir rien à reprocher à qui que ce soit, Doris Spira ne cachait pas son désappointement hier soir. Blessés, Laurence Fix, sur 3 000 m, puis Driss El Himer dans la foulée, sur 5 000 m, ont dû renoncer.
« À la place, cela fait des points en moins, mais aussi des points en plus pour les autres, soupirait la présidente du S2A. Sur le coup, nous nous étions fait une raison, pensant échouer à la 5e ou la 6e place. Mais finalement, la 4e , c’est la plus mauvaise. » Doris Spira tenait au passage à mettre en avant le niveau relevé de la compétition.
Côté strasbourgeois, les ténors, exacts au rendez-vous, ne pouvaient compenser certaines disciplines dans lesquelles l’entente est trop loin du compte.
Compaoré en souffrance
Céline Distel-Bonnet s’est placée sur 100m (11”42) en vue de la Coupe d’Europe par équipes avant de mener le relais 4X100m à la victoire. Laurie-Anne Yelbi y a contribué elle aussi après son succès sur 200m (24”43). Un chrono amélioré par rapport au premier tour, tout comme Benjamin Georg (21”58) et Ana-Isabelle Schlagowski sur 800m (2’10”90).
Lors d’un magnifique 1500m, Mohamed-Amine El Bouajaji et Benjamin Rubio se sont relayés de bout en bout pour boucler l’affaire dans d’excellents 3’47”16 et 3’47”52.
Comme au premier tour, Benjamin Compaoré a souffert mais assuré l’essentiel au triple saut (16,00m). À la hauteur, Mélanie Skotnik monte en régime en franchissant 1,85m avant de susciter de réelles promesses à 1,90m.
Le Soudanais Younes Idris a tout autant rempli son contrat à 2,20m, avant de s’attaquer à son record, sans succès, à 2,30m. Autant de victoires individuelles qui, associées aux belles 2e place à la perche de Maéva et Yanis Alvès, n’auront hélas pas suffi. Le S2A remettra ça l’an prochain. Il n’est plus loin du compte.
Nationale 1C - Poule de montée à Angers
Le S2A rate le coche
Confronté à une grosse concurrence, mais aussi pénalisé par deux abandons sur blessure, le Strasbourg Agglomération Athlétisme échoue à la plus mauvaise place, la 4e. La montée passe sous le nez des Strasbourgeois pour 27,5 points. Si près, si loin.
Les interclubs sont tout sauf un long fleuve tranquille. Entre les deux tours, vous vous laissez aller au jeu des projections, vous jaugez votre total potentiel de points par rapport à ceux des adversaires et échafaudez ce qui pourrait vous attendre.
C’est ainsi que, dans le secret des dieux, derrière Marseille et Annecy, jugés inaccessibles, les Strasbourgeois se voyaient à la lutte avec Angers et Poitiers pour la 3e et dernière place dans l’ascenseur pour la N1B.
Et patatras, rien ne se passe jamais comme imaginé. Certes, Ste-Marguerite Marseille a survolé les débats avec ses 810 (!) points. Mais les Phocéens seront accompagnés par Poitiers (641) et l’inattendu Stade Brestois (639,5).
Deux coups du sort
Derrière, tout s’est joué en un mouchoir de poche entre le S2A (612), Angers (611,5) et Annecy, la déception (609,5). Voilà pour la froide réalité mathématique. Mais celle-ci cache des histoires de femmes et d’hommes, de joie et de tristesse. Et en la matière, le scénario fut à mille lieux de ce qui avait pu être espéré.
Sans avoir rien à reprocher à qui que ce soit, Doris Spira ne cachait pas son désappointement hier soir. Blessés, Laurence Fix, sur 3 000 m, puis Driss El Himer dans la foulée, sur 5 000 m, ont dû renoncer.
« À la place, cela fait des points en moins, mais aussi des points en plus pour les autres, soupirait la présidente du S2A. Sur le coup, nous nous étions fait une raison, pensant échouer à la 5e ou la 6e place. Mais finalement, la 4e , c’est la plus mauvaise. » Doris Spira tenait au passage à mettre en avant le niveau relevé de la compétition.
Côté strasbourgeois, les ténors, exacts au rendez-vous, ne pouvaient compenser certaines disciplines dans lesquelles l’entente est trop loin du compte.
Compaoré en souffrance
Céline Distel-Bonnet s’est placée sur 100m (11”42) en vue de la Coupe d’Europe par équipes avant de mener le relais 4X100m à la victoire. Laurie-Anne Yelbi y a contribué elle aussi après son succès sur 200m (24”43). Un chrono amélioré par rapport au premier tour, tout comme Benjamin Georg (21”58) et Ana-Isabelle Schlagowski sur 800m (2’10”90).
Lors d’un magnifique 1500m, Mohamed-Amine El Bouajaji et Benjamin Rubio se sont relayés de bout en bout pour boucler l’affaire dans d’excellents 3’47”16 et 3’47”52.
Comme au premier tour, Benjamin Compaoré a souffert mais assuré l’essentiel au triple saut (16,00m). À la hauteur, Mélanie Skotnik monte en régime en franchissant 1,85m avant de susciter de réelles promesses à 1,90m.
Le Soudanais Younes Idris a tout autant rempli son contrat à 2,20m, avant de s’attaquer à son record, sans succès, à 2,30m. Autant de victoires individuelles qui, associées aux belles 2e place à la perche de Maéva et Yanis Alvès, n’auront hélas pas suffi. Le S2A remettra ça l’an prochain. Il n’est plus loin du compte.
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