L'ouvrage richement illustré, qui retrace l’Histoire de la Fédération Française d'Athlétisme.
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Paris – Ribeauvillé à la marche...
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3 Juin 2015 - ibal
Source DNA du 02/03/2015
Paris – Ribeauvillé à la marche, à partir de demain
Maison repart à l’assaut
Pour la troisième année consécutive, Sylvie Maison (41 ans) s’élancera, demain, sur la plus mythique des épreuves de marche en France. Les 309,5 kilomètres à engloutir n’effraient pas la valeureuse habitante de Lipsheim.
Depuis quelques jours, elle ne sait plus où donner de la tête. Sylvie Maison en convient : « Le stress monte », à l’approche du premier Paris – Ribeauvillé à la marche (*) , mais « ce n’est pas lié à la course ».
« Il y a tellement de choses à faire avant le départ… Et cela concerne surtout la vie professionnelle et familiale. »
Fin de trimestre oblige, l’enseignante en SVT vient tout juste de boucler le marathon des « conseils de classe », au collège de Villé. « C’est beaucoup de travail », soupire-t-elle.
« En janvier, je ne pouvais plus me servir de mon bras gauche… »
Les journées ont beau ne durer que 24 heures, l’habitante de Lipsheim concilie à merveille ses obligations de prof, de mère de famille… et de marcheuse. La préparation du Paris – Ribeauvillé, qui débute demain à Neuilly-sur-Marne, n’a pas été de tout repos. Elle a même été parsemée d’obstacles.
« En janvier, j’ai subi une rupture partielle d’un tendon de l’épaule après un accident de luge avec ma fille, raconte la Bas-Rhinoise (41 ans). Ça m’a un peu retardée. Je ne pouvais plus me servir de mon bras gauche… »
Cinq mois plus tard, la mésaventure est totalement oubliée. Sylvie Maison se sent même encore « plus en forme que l’an dernier », lorsqu’elle avait terminé la plus mythique des épreuves de marche à la quatrième place.
Le 24 mai, à Angers, la vétérane disputait le 2e tour des interclubs sous le maillot du Strasbourg Agglomération Athlétisme. « J’ai réussi à finir mon 3 000 m en 17’59”25. En 2014, mon temps était de 18’10. »
Il n’en faut pas plus pour convaincre Sylvie Maison, optimiste par nature, que cette année 2015 est peut-être la bonne. L’Alsacienne ne nourrit aucune appréhension, au moment de se coltiner les 309,5 kilomètres du Paris – Ribeauvillé.
Secrètement, elle « rêve » même de grimper « sur le podium » et de jouer ainsi les trouble-fête, face aux favorites russes Olga Borisova (tenante du titre), Tatiana Maslova et Irina Poutinseva. Cette dernière n’est, paraît-il, pas aussi affûtée que d’habitude. « Elle a de l’expérience, mais elle est à ma portée », veut croire Sylvie Maison, qui garde aussi un œil méfiant sur l’Anglaise Karen Lawrie et sur la Guadeloupéenne Maggy Labylle (deuxième en 2014).
« Je dors avec, je mange avec, je vis avec »
Sur le papier, la concurrence a rarement été aussi élevée chez les féminines. Et la compétition est, par essence, trop aléatoire pour que l’une d’entre elles puisse prétendre à une victoire assurée.
Sylvie Maison le sait mieux que quiconque : sur plusieurs centaines de bornes, une simple ampoule peut vous faire vivre un enfer…
L’habitante de Lipsheim estime que la gestion de la portion la plus longue, entre Vitry-en-Perthois et Épinal (215,9 km), sera déterminante. La nuit blanche, de jeudi à vendredi, pèsera forcément sur les organismes.
« Moi, ça me plaît bien, sourit la régionale de l’étape. Je ne suis pas très rapide, mais par contre, j’ai toujours eu une certaine capacité de résistance. Ce qui m’inquiète davantage, c’est la pause d’une heure obligatoire à Neufchâteau, au début des Vosges. Les muscles refroidissent et ensuite, on repart tout de suite sur une côte. Mais bon, au moins, je sais ce qui m’attend… »
Ce qui l’attend ? Une extraordinaire « aventure humaine ». Tout au long de l’année, les pensées de Sylvie Maison sont tournées vers ce long périple d’Ouest en Est sans lequel elle ne serait pas la même femme. « Je dors avec, je mange avec, je vis avec », résume-t-elle.
Demain, sur la ligne de départ, son état d’esprit ne variera pas d’un iota. La valeureuse mère de famille voudra « aller au bout ». Pour ses deux enfants, Mathias et Zoé, et pour son mari. Pour que « tous les sacrifices » consentis n’aient pas « servi à rien »…
Paris – Ribeauvillé à la marche, à partir de demain
Maison repart à l’assaut
Pour la troisième année consécutive, Sylvie Maison (41 ans) s’élancera, demain, sur la plus mythique des épreuves de marche en France. Les 309,5 kilomètres à engloutir n’effraient pas la valeureuse habitante de Lipsheim.
Depuis quelques jours, elle ne sait plus où donner de la tête. Sylvie Maison en convient : « Le stress monte », à l’approche du premier Paris – Ribeauvillé à la marche (*) , mais « ce n’est pas lié à la course ».
« Il y a tellement de choses à faire avant le départ… Et cela concerne surtout la vie professionnelle et familiale. »
Fin de trimestre oblige, l’enseignante en SVT vient tout juste de boucler le marathon des « conseils de classe », au collège de Villé. « C’est beaucoup de travail », soupire-t-elle.
« En janvier, je ne pouvais plus me servir de mon bras gauche… »
Les journées ont beau ne durer que 24 heures, l’habitante de Lipsheim concilie à merveille ses obligations de prof, de mère de famille… et de marcheuse. La préparation du Paris – Ribeauvillé, qui débute demain à Neuilly-sur-Marne, n’a pas été de tout repos. Elle a même été parsemée d’obstacles.
« En janvier, j’ai subi une rupture partielle d’un tendon de l’épaule après un accident de luge avec ma fille, raconte la Bas-Rhinoise (41 ans). Ça m’a un peu retardée. Je ne pouvais plus me servir de mon bras gauche… »
Cinq mois plus tard, la mésaventure est totalement oubliée. Sylvie Maison se sent même encore « plus en forme que l’an dernier », lorsqu’elle avait terminé la plus mythique des épreuves de marche à la quatrième place.
Le 24 mai, à Angers, la vétérane disputait le 2e tour des interclubs sous le maillot du Strasbourg Agglomération Athlétisme. « J’ai réussi à finir mon 3 000 m en 17’59”25. En 2014, mon temps était de 18’10. »
Il n’en faut pas plus pour convaincre Sylvie Maison, optimiste par nature, que cette année 2015 est peut-être la bonne. L’Alsacienne ne nourrit aucune appréhension, au moment de se coltiner les 309,5 kilomètres du Paris – Ribeauvillé.
Secrètement, elle « rêve » même de grimper « sur le podium » et de jouer ainsi les trouble-fête, face aux favorites russes Olga Borisova (tenante du titre), Tatiana Maslova et Irina Poutinseva. Cette dernière n’est, paraît-il, pas aussi affûtée que d’habitude. « Elle a de l’expérience, mais elle est à ma portée », veut croire Sylvie Maison, qui garde aussi un œil méfiant sur l’Anglaise Karen Lawrie et sur la Guadeloupéenne Maggy Labylle (deuxième en 2014).
« Je dors avec, je mange avec, je vis avec »
Sur le papier, la concurrence a rarement été aussi élevée chez les féminines. Et la compétition est, par essence, trop aléatoire pour que l’une d’entre elles puisse prétendre à une victoire assurée.
Sylvie Maison le sait mieux que quiconque : sur plusieurs centaines de bornes, une simple ampoule peut vous faire vivre un enfer…
L’habitante de Lipsheim estime que la gestion de la portion la plus longue, entre Vitry-en-Perthois et Épinal (215,9 km), sera déterminante. La nuit blanche, de jeudi à vendredi, pèsera forcément sur les organismes.
« Moi, ça me plaît bien, sourit la régionale de l’étape. Je ne suis pas très rapide, mais par contre, j’ai toujours eu une certaine capacité de résistance. Ce qui m’inquiète davantage, c’est la pause d’une heure obligatoire à Neufchâteau, au début des Vosges. Les muscles refroidissent et ensuite, on repart tout de suite sur une côte. Mais bon, au moins, je sais ce qui m’attend… »
Ce qui l’attend ? Une extraordinaire « aventure humaine ». Tout au long de l’année, les pensées de Sylvie Maison sont tournées vers ce long périple d’Ouest en Est sans lequel elle ne serait pas la même femme. « Je dors avec, je mange avec, je vis avec », résume-t-elle.
Demain, sur la ligne de départ, son état d’esprit ne variera pas d’un iota. La valeureuse mère de famille voudra « aller au bout ». Pour ses deux enfants, Mathias et Zoé, et pour son mari. Pour que « tous les sacrifices » consentis n’aient pas « servi à rien »…
(*) Auparavant, l’arrivée avait lieu à Colmar.
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