L'ouvrage richement illustré, qui retrace l’Histoire de la Fédération Française d'Athlétisme.
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Benjamin Compaoré... prêt à sauter loin
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25 Août 2015 - ibal
Source DNA du 25/08/205
Qualifications du triple saut avec Compaoré.
« Je suis prêt à sauter loin »
Retardé dans sa préparation par une nouvelle tuile cet hiver, Benjamin Compaoré a posé ses valises en Chine sans véritables références, mais plutôt rassuré sur ses sensations. Demain matin, l’Alsacien espère bien faire voler en éclats le “mètre” qui le sépare encore des meilleurs mondiaux.
Une fois de plus, Benjamin Compaoré a cassé l’hiver dernier. « Un 2 février », il s’en souvient bien… Verdict : 12 semaines d’arrêt pour une déchirure de 18 cm à l’ischio gauche contractée lors d’une séance d’entraînement.
Il a cassé, mais il n’a pas plié sur ses objectifs estivaux, fidèle à son tempérament, et persuadé que ses sept tentatives infructueuses dans la quête des minima mondiaux (17,05m) ne sont qu’autant de malheureux contretemps préparant le terrain à de bien plus grands desseins (*). Entretien.
Benjamin, comment s’est passée votre acclimatation ?
Plutôt bien. On s’habitue à tout ( rires ). Depuis qu’ils ont arrêté les usines, on sent nettement la différence au niveau de la pollution (en plus de la mise en place de la circulation alternée, les autorités chinoises ont fermé, le temps des Mondiaux, les usines les plus polluantes). Le plus dur à gérer aujourd’hui, c’est l’attente…
Vous souvenez-vous de votre dernière saison sans pépins physiques ?
Je pense que c’était en 2004…
On a un peu l’impression que vous êtes en permanence en train de compenser le temps que vous font perdre vos blessures…
Oui, c’est un peu ça. Mais cela fait partie de la préparation d’un sportif. C’est sûr que les choses auraient été plus faciles s’il y en avait eu un peu moins.
Mais tous les pépins que j’ai connus, plus ou moins graves, m’ont aussi apporté de l’expérience. Je commence à savoir ce qu’il faut faire. Ou pas.
Comment avez-vous vécu cette période de quête des minima ?
Je n’ai jamais vraiment connu de stress. Mes soucis physiques ont simplement fait que je repoussais les compétitions.
Aux Championnats de France, je n’ai pas voulu prendre de risques. En fait, ma seule interrogation reste Monaco, où j’avais les jambes pour aller loin (finalement 16,97m). Et là, je ne parle pas de minima. Tu ne fais pas une “Ligue de diamant” pour viser 17,05m.
En fait, le seul moment un peu chaud a été le meeting de Castres le 29 juillet. À ce moment, j’étais dans les critères de sélections mais deux athlètes avaient encore la possibilité de me passer devant dans les bilans (Harold Correa et Jean-Marc Pontvianne).
Votre blessure explique-t-elle vos difficultés ?
Cette saison, j’ai aussi connu beaucoup de fatigue. J’avais un peu la tête ailleurs (ses traits se figent).
Pour quelles raisons ?
Mon père est tombé malade au mois de mars. Il y a eu aussi la mort d’Alexis (Vastine) , qui était pour moi un vrai ami. Et enfin la blessure de Teddy (Tamgho). Émotionnellement, ça faisait beaucoup de choses. Aujourd’hui, ça va beaucoup mieux, je me sens beaucoup plus disponible.
Comment vous situez-vous par rapport à l’année dernière ?
Je me sens beaucoup plus fort cette année qu’à Zurich. Si j’arrivais enfin à sauter, le résultat n’aurait rien à voir en termes de performance (il avait réalisé 17,46m en Suisse).
Ce qui me manquait, c’était l’engagement sur la planche. Mais désormais, je suis prêt à sauter loin.
(*) Même s’il n’est pas parvenu à améliorer ses 17,01m de Birmingham, le Strasbourgeois, classé dans le Top 16 des bilans mondiaux, a néanmoins été rajouté à la liste des sélectionnés pour Pékin.
Qualifications du triple saut avec Compaoré.
« Je suis prêt à sauter loin »
Retardé dans sa préparation par une nouvelle tuile cet hiver, Benjamin Compaoré a posé ses valises en Chine sans véritables références, mais plutôt rassuré sur ses sensations. Demain matin, l’Alsacien espère bien faire voler en éclats le “mètre” qui le sépare encore des meilleurs mondiaux.
Une fois de plus, Benjamin Compaoré a cassé l’hiver dernier. « Un 2 février », il s’en souvient bien… Verdict : 12 semaines d’arrêt pour une déchirure de 18 cm à l’ischio gauche contractée lors d’une séance d’entraînement.
Il a cassé, mais il n’a pas plié sur ses objectifs estivaux, fidèle à son tempérament, et persuadé que ses sept tentatives infructueuses dans la quête des minima mondiaux (17,05m) ne sont qu’autant de malheureux contretemps préparant le terrain à de bien plus grands desseins (*). Entretien.
Benjamin, comment s’est passée votre acclimatation ?
Plutôt bien. On s’habitue à tout ( rires ). Depuis qu’ils ont arrêté les usines, on sent nettement la différence au niveau de la pollution (en plus de la mise en place de la circulation alternée, les autorités chinoises ont fermé, le temps des Mondiaux, les usines les plus polluantes). Le plus dur à gérer aujourd’hui, c’est l’attente…
Vous souvenez-vous de votre dernière saison sans pépins physiques ?
Je pense que c’était en 2004…
On a un peu l’impression que vous êtes en permanence en train de compenser le temps que vous font perdre vos blessures…
Oui, c’est un peu ça. Mais cela fait partie de la préparation d’un sportif. C’est sûr que les choses auraient été plus faciles s’il y en avait eu un peu moins.
Mais tous les pépins que j’ai connus, plus ou moins graves, m’ont aussi apporté de l’expérience. Je commence à savoir ce qu’il faut faire. Ou pas.
Comment avez-vous vécu cette période de quête des minima ?
Je n’ai jamais vraiment connu de stress. Mes soucis physiques ont simplement fait que je repoussais les compétitions.
Aux Championnats de France, je n’ai pas voulu prendre de risques. En fait, ma seule interrogation reste Monaco, où j’avais les jambes pour aller loin (finalement 16,97m). Et là, je ne parle pas de minima. Tu ne fais pas une “Ligue de diamant” pour viser 17,05m.
En fait, le seul moment un peu chaud a été le meeting de Castres le 29 juillet. À ce moment, j’étais dans les critères de sélections mais deux athlètes avaient encore la possibilité de me passer devant dans les bilans (Harold Correa et Jean-Marc Pontvianne).
Votre blessure explique-t-elle vos difficultés ?
Cette saison, j’ai aussi connu beaucoup de fatigue. J’avais un peu la tête ailleurs (ses traits se figent).
Pour quelles raisons ?
Mon père est tombé malade au mois de mars. Il y a eu aussi la mort d’Alexis (Vastine) , qui était pour moi un vrai ami. Et enfin la blessure de Teddy (Tamgho). Émotionnellement, ça faisait beaucoup de choses. Aujourd’hui, ça va beaucoup mieux, je me sens beaucoup plus disponible.
Comment vous situez-vous par rapport à l’année dernière ?
Je me sens beaucoup plus fort cette année qu’à Zurich. Si j’arrivais enfin à sauter, le résultat n’aurait rien à voir en termes de performance (il avait réalisé 17,46m en Suisse).
Ce qui me manquait, c’était l’engagement sur la planche. Mais désormais, je suis prêt à sauter loin.
(*) Même s’il n’est pas parvenu à améliorer ses 17,01m de Birmingham, le Strasbourgeois, classé dans le Top 16 des bilans mondiaux, a néanmoins été rajouté à la liste des sélectionnés pour Pékin.
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