Athlétisme Magazine n°605, retour sur les jeux olympiques de Paris 2024, vient de paraître
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Actualités
Sylvie MAISON 3ème du Paris-Ribeauvillé
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5 Juin 2016 - ibal
Source DNA du 05/06/2016
Maison, droit au but
Pour la première fois en six participations, la marcheuse alsacienne Sylvie Maison (42 ans) a bouclé le Paris – Ribeauvillé sur le podium. Le Russe Dmitriy Osipov a, lui, coiffé sa sixième couronne.
Dmitriy Osipov peut exulter : le Russe est sacré pour la sixième fois sur la plus mythique épreuve de marche française.
Son exploit aurait mérité d’être salué par une foule plus dense. Mais la pluie, comme l’an dernier, s’en est mêlée. Il est 18h20, hier à Ribeauvillé, lorsque Sylvie Maison en termine avec 311 kilomètres d’effort, sous les applaudissements de quelques dizaines de badauds. La Lipsheimoise a atteint l’objectif qu’elle s’était fixé.
Elle se hisse, pour la première fois en six participations, sur le podium de la plus mythique épreuve de marche de l’Hexagone. Mais sa superbe troisième place (45h03’06’’), derrière les intouchables Russes Irina Poutinseva (42h57’06’’) et Olga Borisova (43h20’19’’), ne lui arrache pas pour autant des cris d’allégresse. « Je ne suis pas très expressive, sourit-elle quelques minutes plus tard. Je suis vraiment très heureuse, mais ma joie est intérieure. »
« Je doute rarement »
La sociétaire du Strasbourg Agglomération Athlétisme est imperturbable et c’est encore ce qui a fait sa force, au cours d’une longue traversée où il n’est pas spécialement recommandé de se laisser submerger par ses émotions.
« Je doute rarement, assure-t-elle, sans fanfaronner. Je regarde toujours droit devant, sans me poser de questions. »
L’Alsacienne a souffert – c’est l’essence même de cette compétition – mais « moins que d’habitude »... Contrairement à l’an passé, la chaleur n’a pas été excessive et les « ampoules au pied », hantise de Sylvie Maison, n’ont pas été suffisamment nombreuses pour constituer un frein. « Le vendredi soir, avant d’arriver à Épinal, ça semble toujours très long, reconnaît toutefois la mère de famille. Dans l’obscurité, on a du mal à évaluer les distances et on a l’impression de ne pas avancer. »
La nuit blanche de la veille, incluse dans la deuxième étape du parcours (225,2 km), pèse alors dans les jambes. « C’est un défi contre soi-même, résume Sylvie Maison. On va au-delà de ses limites. On passe dans les villages et pendant que les gens sont en train de dormir, nous, on marche... »
Arrivée « trempée en haut du col du Bonhomme », hier, la marcheuse n’a pas laissé transparaître le moindre signe de faiblesse.
« À la base, je ne suis pas compétitrice, mais je me suis prise au jeu »
Tout juste avoue-t-elle, une fois la traversée engloutie, être un peu « usée par la pression » qu’elle s’inflige elle-même, en s’assignant un objectif de classement. « Je ne suis pas compétitrice à la base, mais je me suis prise au jeu », confie-t-elle, tout en s’interrogeant sur la suite : « Parfois, je me dis que j’aimerais bien refaire cette course en me baladant, juste pour le plaisir. »
Maison, droit au but
Pour la première fois en six participations, la marcheuse alsacienne Sylvie Maison (42 ans) a bouclé le Paris – Ribeauvillé sur le podium. Le Russe Dmitriy Osipov a, lui, coiffé sa sixième couronne.
Dmitriy Osipov peut exulter : le Russe est sacré pour la sixième fois sur la plus mythique épreuve de marche française.
Son exploit aurait mérité d’être salué par une foule plus dense. Mais la pluie, comme l’an dernier, s’en est mêlée. Il est 18h20, hier à Ribeauvillé, lorsque Sylvie Maison en termine avec 311 kilomètres d’effort, sous les applaudissements de quelques dizaines de badauds. La Lipsheimoise a atteint l’objectif qu’elle s’était fixé.
Elle se hisse, pour la première fois en six participations, sur le podium de la plus mythique épreuve de marche de l’Hexagone. Mais sa superbe troisième place (45h03’06’’), derrière les intouchables Russes Irina Poutinseva (42h57’06’’) et Olga Borisova (43h20’19’’), ne lui arrache pas pour autant des cris d’allégresse. « Je ne suis pas très expressive, sourit-elle quelques minutes plus tard. Je suis vraiment très heureuse, mais ma joie est intérieure. »
« Je doute rarement »
La sociétaire du Strasbourg Agglomération Athlétisme est imperturbable et c’est encore ce qui a fait sa force, au cours d’une longue traversée où il n’est pas spécialement recommandé de se laisser submerger par ses émotions.
« Je doute rarement, assure-t-elle, sans fanfaronner. Je regarde toujours droit devant, sans me poser de questions. »
L’Alsacienne a souffert – c’est l’essence même de cette compétition – mais « moins que d’habitude »... Contrairement à l’an passé, la chaleur n’a pas été excessive et les « ampoules au pied », hantise de Sylvie Maison, n’ont pas été suffisamment nombreuses pour constituer un frein. « Le vendredi soir, avant d’arriver à Épinal, ça semble toujours très long, reconnaît toutefois la mère de famille. Dans l’obscurité, on a du mal à évaluer les distances et on a l’impression de ne pas avancer. »
La nuit blanche de la veille, incluse dans la deuxième étape du parcours (225,2 km), pèse alors dans les jambes. « C’est un défi contre soi-même, résume Sylvie Maison. On va au-delà de ses limites. On passe dans les villages et pendant que les gens sont en train de dormir, nous, on marche... »
Arrivée « trempée en haut du col du Bonhomme », hier, la marcheuse n’a pas laissé transparaître le moindre signe de faiblesse.
« À la base, je ne suis pas compétitrice, mais je me suis prise au jeu »
Tout juste avoue-t-elle, une fois la traversée engloutie, être un peu « usée par la pression » qu’elle s’inflige elle-même, en s’assignant un objectif de classement. « Je ne suis pas compétitrice à la base, mais je me suis prise au jeu », confie-t-elle, tout en s’interrogeant sur la suite : « Parfois, je me dis que j’aimerais bien refaire cette course en me baladant, juste pour le plaisir. »
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