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Championnats de France, demain à Saint-Galmier
Dans la cour des grands
Alors que les frères Mischler ne se voient pas au top, Mohamed-Amine El Bouajaji et son équipe de cross court du S2A, tout comme les cadets de l’entente strasbourgeoise, rêvent en grand. À suivre aussi, Élodie Mené et les filles de Cheminots.
Depuis le temps qu’ils font vibrer l’athlétisme alsacien au fil de leur s catégories d’âge, les voici chez les grands, les seniors, sur cross court. Mohamed-Amine El Bouajaji (S2A/ASPTTS) et Baptiste Mischler (UB), espoirs 1re année n’abordent toutefois pas ces championnats avec les mêmes dispositions.
Aux interrégionaux de Châteauvillain, le premier n’était même pas annoncé. Au pied levé, il s’est surpris lui-même en décrochant l’argent derrière le Belge Moukrine, hors championnat, Félix Bour, et devant le Brumathois. Cette fois, Mohamed-Amine El Bouajaji est attendu. Et il assume, malgré la concurrence exacerbée avec notamment, outre Félix Bour, Jimmy Gressier, autre compère champion d’Europe par équipe.
«Je dois retenir les chevaux»
«Plus le combat est dur, plus la victoire est belle. J’aime bien quand il y a du beau monde, car si on réussit, c’est plus marquant.»
Le Strasbourgeois compte sur sa nouvelle façon de courir pour parvenir à ses fins. «Je ne suis pas senior, ce n’est pas à moi de faire le travail. Je dois retenir les chevaux, faire une course prudente, même s’il faudra rester au contact en étant vigilant. Je suis confiant, y compris pour l’équipe.»
Comme lui, celle-ci veut croire en la possibilité d’un podium. Au cœur du sujet, l’entraîneur Jean-Marc Ducret se veut optimiste. « L’équipe a fière allure. » Benjamin Rubio s’éclate en s’entraînant désormais avec Mohamed-Amine. Avec Florian Filippi, appliqué, le Breton Benoît Barré, Mohamed Henni, Romain Remetter, petit-fils de l’illustre gardien du Racing au milieu du siècle dernier, le groupe a de la gueule.
Les Mischler sans pression
Baptiste Mischler, comme dit, ne s’estime pas dans la même dynamique. «Je suis déjà content d’être là. La saison a été assez compliquée physiologiquement et psychiquement.»
Le Brumathois a tout de même pris un joli coup derrière la cafetière en ratant la qualification pour les championnats d’Europe en décembre. Puis il a enchaîné avec quelques pépins physiques. «Rien de grave, mais des gênes qui ressortaient lors de stages, des gros entraînements.» Il ressent encore le contrecoup de la dose de travail qu’il s’est imposé en janvier en vue de la saison estivale, évidemment prioritaire.
«Je ne me focalise pas sur ces championnats. De plus, ce ne sont que les premiers chez les grands. Je courrais avant tout pour moi.» Il avait évoqué un top-15. Il n’en fait pas une fixation. «Surtout avec le monde au départ. Ce cross court est d’une densité rare.»
Chez les juniors, flanqué du Strasbourgeois Mohamed-Amine Kodad (ASS), son frère Timothée se trouve dans la même expectative. Potentiellement médaille mais… En première année de médecine, le voilà à nouveau accaparé par les révisions, après avoir mis le paquet à l’entraînement mi-janvier.
«Là, j’en suis à trois à quatre séances par semaine, révèle le vice-champion de France cadet en titre. Je me sens plutôt en forme. Néanmoins, je ne m’attends pas à grand chose avec des gars comme Alexis Phelut (Clermont) au départ. En gagnant les interrégionaux, j’ai réussi ma saison. Je courrais pour le plaisir, et pour l’équipe.»
Avec les frères, Basile Hocquard et consort, celle-ci peut effectivement avoir son mot à dire. Plus que les cadettes, encore qu’avec l’Unitas, on ne peut jurer de rien, autour d’Olivia Manatschal et Lena Burg, dans une course que la Suissesse du PCA, Sybille Haring, au-dessus du lot aux interrégionaux, pourrait bien animer.
Elle comme plusieurs autres avancent sans garantie mais avec la conviction de pouvoir exister et le droit d’y croire.
Le jour d’Élodie Mené ?
Ce sera le cas d’Élodie Mené (ANA/FCH) sur la course élite femme, dont ce sera l’occasion ou jamais de briller. «On a la chance d’y aller en équipe cette année. C’est top pour les filles du club qui ne sont pas forcément des spécialistes du cross long et qui ont vraiment bien bossé pour qualifier l’équipe.»
C’est top pour elle aussi. Cela lui donnera enfin l’opportunité de s’élancer en premières lignes et de jouer sa carte à fond. «Ce départ, il faudra bien le gérer, ne pas se faire enfermer. Ensuite, presque neuf bornes, c’est plutôt long, mais si le terrain est sec, ça devrait bien se passer. J’espère faire un top 20.» On ne peut s’empêcher de penser que la Haguenovienne peut viser un peu plus haut.
Dans la même course, on peut faire confiance aux éternelles vétéranes, les sœurs Kuster (PCA/CSLNB) et surtout, au sein d’une belle équipe du S2A, une Blandine Ducret-Bitzner qui, selon son Jean-Marc de mari et coach, «a une de ces patates»!
Dynamiques de groupe
Sur le cross court féminin, outre Vanessa Ouar (PCA), Caroline El Himer et une surprenante Chloé Gundermann (S2A), les demoiselles des Cheminots, autour d’Ana-Isabelle Schlagowski et des sœurs Jellimann, tenteront d’exploiter jusqu’au bout leur rafraîchissante dynamique de groupe.
Celle-ci œuvrera aussi pour les cadets du S2A au sein desquels le triathlète Dorian Muller ne connaît pas ses limites, ce qui offre bien des perspectives. Enfin, chez les juniors filles, les yeux se tourneront vers l’ex-Brumathoise Julie Lejarraga, entraîné par Jean-Marc Ducret, toujours lui, mais encore licenciée à Franconville.
L’un dans l’autre, la délégation alsacienne – une petite centaine – ne peut pas écarter un zéro pointé tout comme elle peut multiplier les bonnes surprises.
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