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Source DNA du 05/06/2017
Premier abandon de Sylvie Maison sur le Paris-Ribeauvillé
Un goût d’inachevé
Contrainte de renoncer samedi matin, Sylvie Maison a dû rendre les armes pour la première fois sur le Paris-Ribeauvillé. Malgré une déception légitime, l’Alsacienne n’a pas pour autant broyé du noir. Elle se dit d’attaque pour la prochaine édition.
Comme d’habitude, elle a remonté la Grand’Rue de Ribeauvillé. Comme d’habitude, ses enfants, Mathias et Zoé, l’accompagnaient pour les derniers mètres du Paris-Ribeauvillé. Mais pour la première fois, elle se situait du mauvais côté de la barrière.
Samedi, Sylvie Maison a vécu la dernière étape de la mythique épreuve de marche, entre Plainfaing et la cité des Ménétriers, en tant que spectatrice. Le matin, un médecin lui avait déconseillé de reprendre la route pour ne pas aggraver sa tendinite au niveau du releveur des orteils du pied gauche et surtout ne pas risquer la rupture. Ce qu’elle redoutait déjà la veille.
« On s’aperçoit de la difficulté de l’épreuve. On se dit qu’elles ont vraiment du mérite »
« L’arrivée à Épinal (vendredi soir) a été difficile. Dans les descentes, c’était vraiment dur, confie la licenciée au S2A. Durant l’effort, on sent moins la douleur. Mais je me doutais que ça allait être compliqué. Ce matin (samedi) , je ne pouvais plus bouger le pied. »
Si le prologue s’était bien passé, la troisième étape au départ jeudi après-midi de Vitry-le-François a été plus compliquée. La chaleur, une petite enflure au niveau du coup de pied et un manque d’énergie ont accompagné les pas de l’Alsacienne sur les routes de la Marne.
Pourquoi cette première défaillance alors qu’elle en était à sa septième participation ? La réponse est peut-être à chercher dans sa préparation. À la mi-mai, Sylvie Maison a pris part à la « Nuit de la Marche et de l’Endurance », organisée par la SG Wantzenau, durant laquelle elle a avalé 87,71 km, soit 220 tours de piste, en 12 heures. Un effort sans doute trop violent et trop rapproché lorsque l’on connaît les exigences d’un Paris-Ribeauvillé (320 km).
Après avoir pris « un petit coup sur la tête » lorsqu’elle a compris qu’elle ne pourrait pas boucler les 50 derniers kilomètres, alors qu’elle n’était pas loin de rééditer sa performance de 2016 (3e ), Maggy Labille n’étant distante que de quelques minutes, Sylvie Maison est allée encourager sur le parcours les dernières “survivantes”. Non sans émotion.
« Je vais le digérer (ce premier abandon). C’était important d’aller quand même au bout, pour moi et mes accompagnateurs, relève la marcheuse de 43 ans qui a donc pu regarder d’un œil extérieur la dernière étape. On s’aperçoit d’autant mieux de la difficulté de l’épreuve. On se dit qu’elles ont vraiment du mérite. »
« Ne pas rester sur un échec »
Sa mésaventure cette année ne lui a pas fait renoncer au goût de l’effort, bien au contraire. Si Sylvie Maison va commencer par se reposer trois semaines à un mois – « comme d’habitude après quatre jours très intenses » – pour soigner sa tendinite, son avenir s’inscrit encore et toujours sur l’épreuve qui la pousse à aller au bout d’elle-même.
« Abandonner, ça donne envie de revenir l’an prochain pour ne pas rester sur un échec, avoue-t-elle. J’étais à peu près au même niveau de performance que l’an dernier. Après, devant, il y a deux Russes (Tatiana Maslova et Irina Poutinseva) qui restent inaccessibles. Il faudrait que j’améliore ma vitesse pour pouvoir les concurrencer. »
Il reste encore du chemin à parcourir pour figurer parmi les favorites du Paris-Ribeauvillé. Ça tombe bien, Sylvie Maison adore marcher…
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