Coupe de France... samedi et dimanche
Source DNA du 12/10/2018
Coupe de France à Obernai: athlètes, profitez-en !
Les athlètes alsaciens ont la chance de disputer à domicile, à Obernai, une compétition qui leur réussit souvent bien. C’est pourquoi ils sont nombreux à s’être piqués au jeu. À eux d’en profiter jusqu’au bout pour truster les podiums.
Les SR Obernai perpétuent leur tradition de grand organisateur. Après les Pointes d’Or ayant réuni les meilleurs minimes français en 2011 et les championnats de France masters 2015, la Coupe de France 2018 des relais, spécialités et marche, fédère à nouveau toutes les énergies, autour de l’actuelle présidente Laurie Schaeffer Liess. « On tient le bon bout », assure cette dernière.
L’avantage du terrain – surtout les centaines de kilomètres en moins que cela implique – et l’instauration de nouvelles épreuves – concours mixtes, relais diversifiés – ont étoffé une délégation alsacienne forte de 43 équipes !
« On a des envies de podium »
Avec un tel contingent, le bilan devrait plus approcher la moisson de 2016 à Niort (huit podiums, deux titres) que les deux faméliques médailles d’argent à Salon-de-Provence l’an passé. Sachant que, sur la durée, la moyenne se situe entre les deux.
Sur le papier, huit équipes entament virtuellement le week-end sur le podium, la moitié étant en droit de viser la plus haute marche. Plusieurs autres, six ou sept, peuvent espérer créer la surprise. Mais le tout est à prendre avec des pincettes, les performances qualificatives ne reflétant pas la forme du moment, et la composition des équipes, en relais surtout, pouvant sensiblement varier.
Dès à présent, le clan alsacien rêve d’une clôture en apothéose, dimanche peu avant 16h, lorsque l’Unitas Brumath se lancera en grande favorite sur le 4x800m. Les frères Mischler, Julian Ranc et Basile Hocquard possèdent une bonne marge sur Aix-les-Bains et Sotteville. Et encore, « nous avons réussi à élever notre niveau lors des entraînements », estime Baptiste Mischler, tout en prévenant : « Beaucoup de choses peuvent se passer pendant la course».
Les relais du S2A
Samedi après-midi, les juniors filles du S2A seront dans les mêmes dispositions, avec Versailles aux trousses. Argentées en cadettes voici un an, Delphine Pouillot, Manon Rémy et Emma Wasser sont rejointes par Noa Andres. Juste avant, leur coéquipière d’alors, Elisa Thomas, emmènera avec Jade Buridon, 2e minime française sur la distance, un 4x1000m cadettes capable de faire aussi bien que son devancier.
À moins que le 4x200m de l’EGMA, avec Théo Schaub et Max Sirguey comme locomotives, sorte le grand jeu, les relais pourraient d’ailleurs constituer la chasse gardée du S2A. Le 4x200m mixte de Mehdi Tano et Jacques Ehrmann sera dans le coup. Les quatre relais medleys peuvent créer autant de surprises, avec des atouts de poids en versions longues, Nadine Batot et Blandine Ducret-Bitzner d’une part, Hugo Moroni et Mohamed-Amine El Bouajaji de l’autre.
Les lancers du PCA
À chacun ses spécificités. Au PCA, ce sont les lancers. En lice pour le titre, les filles du marteau (Élise Takosi, les cadettes Lisa Metzger et Aisata Peters, la Suissesse Nicole Zihlmann) livreront un duel serré avec Salon-de-Provence tout en se méfiant de Lille.
L’entente colmarienne a réussi la performance de qualifier ses huit équipes, faisant la fierté de Thierry Lichtlé, un œil sur le classement général de tous les lancers. « On a des envies de podium. Cette fois, on ne veut pas la place du c… On a bossé pour ça. Certains se sont entraînés comme des malades, sacrifiant leurs grandes vacances. » Pour favoriser ce dessein collectif, les lanceuses de poids et de javelot devraient décrocher leur médaille au préalable.
Court en termes d’effectif, l’ANA a de son côté misé sur la mixité, s’assurant les meilleures chances au marteau où les frères Spagnulo devront faire oublier l’absence de Marie Westenhoeffer, mobilisée par le challenge national équip’athlé minimes. Une hérésie dans le calendrier.
Pour sa part, le référent national des lancers et spécialiste du javelot, Jacques Danail, met volontiers une pièce sur les gars de l’EHA, emmenés par Rémi Conroy et Ludovic Damm. « Ils pourraient gagner. »
Aux côtés du PCA de Tanguy Schwartz, renforcé par l’Espagnol Jordi Sanchez, transfuge de l’ANA, ils tenteront de relever le défi face aux Carolomacériens de Lukas Moutarde. Si dès samedi, ils parvenaient à briller, de même que les lanceuses de marteau du PCA et les jeunes relayeuses du S2A, le week-end serait parfaitement lancé.
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