À l'issue d'un comité directeur tenu dans un contexte particulier, la FFA a annoncé vendredi soir dans un communiqué des mesures "d'urgence" destinées à renforcer ses actions pour la lutte antidopage.
Sommée par le ministère des Sports de prendre des mesures efficaces après les diverses affaires qui ont secoué l'athlétisme français cette année, la FFA, par son comité directeur, réuni vendredi à Paris, a pris une série de mesures pour muscler son jeu en matière de lutte antidopage.
Parmi elles, la volonté de rendre la localisation obligatoire pour tous les stages personnels des athlètes, sous peine de non-sélection. Tous les stages devront être validés en amont par le président André Giraud, le directeur technique national Patrice Gergès et la directrice générale Souad Rochdi. La FFA souhaite aussi rendre le programme éducatif européen « I RUN CLEAN » obligatoire à tous les athlètes de l'équipe de France. Enfin, la Fédération débutera en janvier 2020, et jusqu'en 2022, un protocole d'accord avec l'Agence pour le Développement de l'athlétisme en Europe pour la mise en place d'un programme de prévention à l'attention de l'entourage des athlètes.
" La grande famille de l'athlétisme se serre les coudes "
Le plan d'action de l'encadrement de l'équipe de France pour les JO de Tokyo, mené par le trio Laurence Bily, Mehdi Baala et Romain Barras, a été validé.
Enfin, la Commission médicale, présidée par Frédéric Depiesse a été dissolue. Une nouvelle composition sera présentée lors de la prochaine réunion du comité directeur, en janvier 2020. Toutes les résolutions ont été prises à 34 voix contre 1, y compris le vote de confiance demandé par le président de la FFA lui-même.
« La grande famille de l'athlétisme se serre les coudes en cette période certes difficile. C'est un gage de sérénité pour l'avenir, forcément précieux compte tenu des grandes échéances qui nous attendent en 2020 », a commenté André Giraud.