L'ouvrage richement illustré, qui retrace l’Histoire de la Fédération Française d'Athlétisme.
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Cross de l'IBAL... plus forts que le froid
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19 Décembre 2022 - ibal
Source DNA du 19/12/2022
Plus forts que le froid au challenge Charles Klein et Gérard Schenck
Anas Lagtiy-Chaoudar (S2A/ASPTT Strasbourg), bien seul, et Élise Neppel (S2A/Feg Athlé) entraînant Blandine Vienot (PCA/ESRCAC) dans son sillage, ont remporté le challenge Charles Klein et Gérard Schenck, dimanche à Lingolsheim, dans des conditions particulières.
Ils ont tout de même été 150 à braver les cinq degrés de température négative et le terrain totalement enneigé autour de l’étang Zimmer. De là-haut, assis côte à côte pour apprécier cette tradition perpétuée du cross de l’IBAL, une semaine avant Noël, Charles Klein et Gérard Schenck ont dû raviver leurs souvenirs pour se remémorer une édition aux conditions aussi extrêmes.
« J’aurai voulu me battre un peu avec lui »
Anas Lagtiy-Chaoudar savait dès le départ qu’il s’élancerait pour un cavalier seul de près de 8km. D’autant plus que celui en mesure de le titiller partiellement, Kader Bellahcene, l’a raté, ce départ, avancé de quelques minutes.
« C’est dommage. Je n’aurai pas gagné, mais j’aurai voulu me battre un peu avec lui. J’aurais tenu deux ou trois tours. » Comme pour le prouver, dès la fin du premier des cinq tours, le Robertsauvien de 34 ans était déjà remonté à la 2e place, Ludovic Abeille (S2A/ASPTTS), 3e en 27’21”, Florian Beyreuther (ANA/LAC) et Arnaud Bazin (ANA/RAS), dans cet ordre, se disputant les places d’honneur dans un mano a mano permanent.
Kader Bellahcene (26’46”) fera contre mauvaise fortune bon cœur, se projetant sur la suite de l’hiver naissant. « J’ai envie de faire tous les championnats. J’aime trop les cross. C’est mieux de passer par la galère pour ensuite voler sur la piste. J’aimerais y descendre sous les 15 minutes sur 5000m ( en 15’04”, il n’en est pas loin, NDLR ). »
Anas Lagtiy-Chaoudar (25’13”), lui, était venu répéter ses gammes. « J’ai mis des accélérations dans les montées, j’ai relancé dans les descentes et j’ai essayé de mettre du rythme sur les plats. »
Au lendemain des fêtes, l’Espagnol s’envolera sur les terres de ses origines, le Maroc, pour trois semaines de stage agrémentées d’un cross national et des championnats nationaux. « J’espère y faire un podium en junior. » Avec la volonté de bien figurer aux championnats de France aussi, en mars, dans sa catégorie.
« J’ai l’impression d’avoir passé un cap »
Si ce fut plus serré, le suspense ne s’est pas invité non plus chez les féminines, où Blandine Vienot a talonné Élise Neppel sans jamais l’inquiéter, la Haguenovienne Sarah Bor complétant le podium, une minute plus loin.
La junior fegersheimoise accumule les résultats de choix, sur route comme en cross « pour le plaisir et en guise de préparation pour les championnats ». « J’aime bien le cross, où on se surpasse sans penser au chrono. J’espère me qualifier le plus loin possible. Après sa 84e place en cadette cette année, pourquoi ne pas se hisser au même niveau à Carhaix à la mi-mars, chez les juniors ? « Depuis septembre, j’ai l’impression d’avoir passé un cap. »
La Colmarienne Blandine Vienot, 42 ans, l’a remerciée de l’avoir bien emmenée. « Je suis venue... car je n’aime pas le cross. Il y a toujours devant moi des filles largement moins bonnes que moi sur route. Ça m’agace et je me dis, peut-être qu’un jour… Là, le rythme était pas mal. Je suis assez satisfaite et… j’ai aimé. »
Vers un nouveau destin, la prof de math à Sélestat ? Pas sûr. En mars, elle pourrait privilégier les championnats de France master en salle.
Anas Lagtiy-Chaoudar (S2A/ASPTT Strasbourg), bien seul, et Élise Neppel (S2A/Feg Athlé) entraînant Blandine Vienot (PCA/ESRCAC) dans son sillage, ont remporté le challenge Charles Klein et Gérard Schenck, dimanche à Lingolsheim, dans des conditions particulières.
Ils ont tout de même été 150 à braver les cinq degrés de température négative et le terrain totalement enneigé autour de l’étang Zimmer. De là-haut, assis côte à côte pour apprécier cette tradition perpétuée du cross de l’IBAL, une semaine avant Noël, Charles Klein et Gérard Schenck ont dû raviver leurs souvenirs pour se remémorer une édition aux conditions aussi extrêmes.
« J’aurai voulu me battre un peu avec lui »
Anas Lagtiy-Chaoudar savait dès le départ qu’il s’élancerait pour un cavalier seul de près de 8km. D’autant plus que celui en mesure de le titiller partiellement, Kader Bellahcene, l’a raté, ce départ, avancé de quelques minutes.
« C’est dommage. Je n’aurai pas gagné, mais j’aurai voulu me battre un peu avec lui. J’aurais tenu deux ou trois tours. » Comme pour le prouver, dès la fin du premier des cinq tours, le Robertsauvien de 34 ans était déjà remonté à la 2e place, Ludovic Abeille (S2A/ASPTTS), 3e en 27’21”, Florian Beyreuther (ANA/LAC) et Arnaud Bazin (ANA/RAS), dans cet ordre, se disputant les places d’honneur dans un mano a mano permanent.
Kader Bellahcene (26’46”) fera contre mauvaise fortune bon cœur, se projetant sur la suite de l’hiver naissant. « J’ai envie de faire tous les championnats. J’aime trop les cross. C’est mieux de passer par la galère pour ensuite voler sur la piste. J’aimerais y descendre sous les 15 minutes sur 5000m ( en 15’04”, il n’en est pas loin, NDLR ). »
Anas Lagtiy-Chaoudar (25’13”), lui, était venu répéter ses gammes. « J’ai mis des accélérations dans les montées, j’ai relancé dans les descentes et j’ai essayé de mettre du rythme sur les plats. »
Au lendemain des fêtes, l’Espagnol s’envolera sur les terres de ses origines, le Maroc, pour trois semaines de stage agrémentées d’un cross national et des championnats nationaux. « J’espère y faire un podium en junior. » Avec la volonté de bien figurer aux championnats de France aussi, en mars, dans sa catégorie.
« J’ai l’impression d’avoir passé un cap »
Si ce fut plus serré, le suspense ne s’est pas invité non plus chez les féminines, où Blandine Vienot a talonné Élise Neppel sans jamais l’inquiéter, la Haguenovienne Sarah Bor complétant le podium, une minute plus loin.
La junior fegersheimoise accumule les résultats de choix, sur route comme en cross « pour le plaisir et en guise de préparation pour les championnats ». « J’aime bien le cross, où on se surpasse sans penser au chrono. J’espère me qualifier le plus loin possible. Après sa 84e place en cadette cette année, pourquoi ne pas se hisser au même niveau à Carhaix à la mi-mars, chez les juniors ? « Depuis septembre, j’ai l’impression d’avoir passé un cap. »
La Colmarienne Blandine Vienot, 42 ans, l’a remerciée de l’avoir bien emmenée. « Je suis venue... car je n’aime pas le cross. Il y a toujours devant moi des filles largement moins bonnes que moi sur route. Ça m’agace et je me dis, peut-être qu’un jour… Là, le rythme était pas mal. Je suis assez satisfaite et… j’ai aimé. »
Vers un nouveau destin, la prof de math à Sélestat ? Pas sûr. En mars, elle pourrait privilégier les championnats de France master en salle.
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