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24h de marche de Lipsheim : le pari gagné de Sylvie Maison
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16 Octobre 2023 - ibal
Source DNA du 16/10/2023
24h de marche à Lipsheim : le pari gagné de Sylvie Maison
Florian Letourneau a remporté dimanche les premiers 24h de Lipsheim à la marche. Mais la grande gagnante du week-end est bien Sylvie Maison qui, chez elle, a entraîné tout son monde dans son sillage et réussi son pari, recueillant les louanges de toute part, à commencer par l’illustre Marcel Jaunasse.
Non sans mal, Florian Letourneau vient d’ouvrir le palmarès des 24h de Lipsheim. À l’espace sportif et culturel, sous le toit duquel sont passés tous les marcheurs à chaque tour, Sylvie Maison, les traits tirés, les yeux dans le vague et très émue, attend l’athlète de Château-Thierry.
« Ça me fait bizarre que tout ça se soit passé ici, à Lipsheim. » La marche alsacienne, dont tous les piliers ont rappliqué pour apporter leur pierre à l’édifice, ne le doit qu’à elle, la quadruple tenante de Paris – Alsace. De l’autre côté de la barrière pour une fois, elle a aussi réalisé son tour du cadran, et bien plus. Car bien sûr, toute la nuit durant, la Lipsheimoise a veillé pour que tout roule.
« Un des 24h les plus difficiles que j’ai fait »
Elle a ainsi vécu l’abandon de la Niçoise Morgane Ausello, la championne de France, blessée. Elle a aussi noté les deux arrêts pour des microsiestes, de Florian Letourneau, pas au mieux de sa forme. « Il m’a avoué qu’il irait au bout uniquement car c’était ici, chez moi. »
« Un des 24h les plus difficiles que j’ai fait, reconnaîtra le champion de France. Très rapidement, j’ai eu mal aux jambes, mal au ventre. » D’où ses 183,031km, lui qui culmine à plus de 200km. Sans comparaison avec les 21h que mettait Marcel Jaunasse pour couvrir ces 200km. Une autre époque…
La marcheuse de l’IBAL, la section lingolsheimoise du S2A a encore suivi cet improbable attelage intergénérationnel, justement, entre Florian Letourneau et Marcel Jaunasse, 72 ans, quatre éditions à son actif d’un Paris – Colmar encore à son apogée, dans les années 80.
« Je me devais d’être là »
Le Haguenovien a interrompu ses vacances du côté de Fos-sur-Mer, pour honorer l’épreuve, et surtout Sylvie Maison, de sa présence. « Je me devais d’être là. J’ai pris mon camping-car et je suis remonté. »
Non sans payer de sa personne, les fourmis dans les jambes, à voir les marcheurs tourner sur le circuit de 2km. « Au p’tit matin, j’ai demandé à Florian s’il voulait que je marche avec lui. » Les deux hommes se sont ainsi découverts, l’espace de plusieurs tours, l’aîné s’avouant surpris que le champion d’aujourd’hui le connaisse. « Il a vu des films sur moi. Je lui ai dit, si tu as besoin de moi, tu peux m’appeler, je viendrai pour t’aider. »
Plus tard, Marcel Jaunasse a pu refaire le monde avec nombre d’anciens, Jean Cécillon en particulier, le patron de « Marche Mythique Organisation », bien décidé à faire perdurer Paris-Alsace. Son association a tenu compte de la consultation menée par Florian Letourneau auprès de 70 marcheurs pour proposer des formules pouvant plaire à tout le monde et rebuter personne.
Sylvie Maison en sera bien sûr, après s’être qualifiée lors des 24h de Bourges, fin février, et/ou de Château-Thierry, un mois plus tard. La Lipsheimoise aura plus encore réussi son coup lorsque d’autres athlètes qui se sont illustrés ce week-end, se seront lancés. Pourquoi pas Kaure De Bontin, la marcheuse de Cergy-Pontoise, impressionnante sur les 6h (57,518km).
D’ici au 1er janvier, 20 marcheurs au moins auront dû se mettre sur les rangs.
Florian Letourneau a remporté dimanche les premiers 24h de Lipsheim à la marche. Mais la grande gagnante du week-end est bien Sylvie Maison qui, chez elle, a entraîné tout son monde dans son sillage et réussi son pari, recueillant les louanges de toute part, à commencer par l’illustre Marcel Jaunasse.
Non sans mal, Florian Letourneau vient d’ouvrir le palmarès des 24h de Lipsheim. À l’espace sportif et culturel, sous le toit duquel sont passés tous les marcheurs à chaque tour, Sylvie Maison, les traits tirés, les yeux dans le vague et très émue, attend l’athlète de Château-Thierry.
« Ça me fait bizarre que tout ça se soit passé ici, à Lipsheim. » La marche alsacienne, dont tous les piliers ont rappliqué pour apporter leur pierre à l’édifice, ne le doit qu’à elle, la quadruple tenante de Paris – Alsace. De l’autre côté de la barrière pour une fois, elle a aussi réalisé son tour du cadran, et bien plus. Car bien sûr, toute la nuit durant, la Lipsheimoise a veillé pour que tout roule.
« Un des 24h les plus difficiles que j’ai fait »
Elle a ainsi vécu l’abandon de la Niçoise Morgane Ausello, la championne de France, blessée. Elle a aussi noté les deux arrêts pour des microsiestes, de Florian Letourneau, pas au mieux de sa forme. « Il m’a avoué qu’il irait au bout uniquement car c’était ici, chez moi. »
« Un des 24h les plus difficiles que j’ai fait, reconnaîtra le champion de France. Très rapidement, j’ai eu mal aux jambes, mal au ventre. » D’où ses 183,031km, lui qui culmine à plus de 200km. Sans comparaison avec les 21h que mettait Marcel Jaunasse pour couvrir ces 200km. Une autre époque…
La marcheuse de l’IBAL, la section lingolsheimoise du S2A a encore suivi cet improbable attelage intergénérationnel, justement, entre Florian Letourneau et Marcel Jaunasse, 72 ans, quatre éditions à son actif d’un Paris – Colmar encore à son apogée, dans les années 80.
« Je me devais d’être là »
Le Haguenovien a interrompu ses vacances du côté de Fos-sur-Mer, pour honorer l’épreuve, et surtout Sylvie Maison, de sa présence. « Je me devais d’être là. J’ai pris mon camping-car et je suis remonté. »
Non sans payer de sa personne, les fourmis dans les jambes, à voir les marcheurs tourner sur le circuit de 2km. « Au p’tit matin, j’ai demandé à Florian s’il voulait que je marche avec lui. » Les deux hommes se sont ainsi découverts, l’espace de plusieurs tours, l’aîné s’avouant surpris que le champion d’aujourd’hui le connaisse. « Il a vu des films sur moi. Je lui ai dit, si tu as besoin de moi, tu peux m’appeler, je viendrai pour t’aider. »
Plus tard, Marcel Jaunasse a pu refaire le monde avec nombre d’anciens, Jean Cécillon en particulier, le patron de « Marche Mythique Organisation », bien décidé à faire perdurer Paris-Alsace. Son association a tenu compte de la consultation menée par Florian Letourneau auprès de 70 marcheurs pour proposer des formules pouvant plaire à tout le monde et rebuter personne.
Sylvie Maison en sera bien sûr, après s’être qualifiée lors des 24h de Bourges, fin février, et/ou de Château-Thierry, un mois plus tard. La Lipsheimoise aura plus encore réussi son coup lorsque d’autres athlètes qui se sont illustrés ce week-end, se seront lancés. Pourquoi pas Kaure De Bontin, la marcheuse de Cergy-Pontoise, impressionnante sur les 6h (57,518km).
D’ici au 1er janvier, 20 marcheurs au moins auront dû se mettre sur les rangs.
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