Il s’agit de la plus grosse tête d’affiche depuis la renaissance du meeting de Strasbourg en 2019. Samedi, Benjamin Robert, le meilleur coureur français sur 800 m, se produira au stade de Hautepierre.
La concomitance des championnats d’Europe à Rome ne constitue donc pas un handicap. Après une longue saison en salle et avant les Jeux olympiques de Paris, Benjamin Robert avait choisi de retarder sa rentrée estivale, ce qui lui a coûté sa place en Italie, à son grand dam. Le Toulousain a sonné les trois coups dimanche passé à Stockholm, signant d’emblée, en 1’44”73, le 3e chrono français de l’année.
Anicet Kozar veut profiter de la locomotive
Comme un symbole, en Suède, Djamel Sedjati s’est imposé, en 1’43”23, meilleure performance mondiale de l’année… celle-là même qu’il avait établi sur la piste de Hautepierre en 2022, en 1’43”69.
L’Algérien avait ainsi contribué à l’excellente réputation qui colle au tartan strasbourgeois, considéré comme l’un des plus rapides d’Europe. C’est en partie pour cela que le vice-champion d'Europe en salle a répondu favorablement à l’invitation de Jean-Marc Ducret.
« Et il m’en remercie, s’exclame le coach de demi-fond de l’ASPTT Strasbourg. C’est nous qui le remercions. Il vient à l’œil et prend même ses frais en charge ! Je ne cours pas pour l’argent, dit-il. »
Tout à l’honneur de Benjamin Robert, l’humilité chevillée au corps. Mais s’il vient, c’est bien pour exploiter cette fameuse piste, sur laquelle il chassera justement le chrono de Djamel Sedjati. Celui de 2022… voire celui de dimanche à Stockholm.
Chez lui, Anicet Kozar tentera de profiter de la locomotive pour réussir les minima olympique (1’44”70).
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