Relais S2A... 2 médailles d'or supplémentaires
Source DNA du 21/10/2024
Coupe de France : un carré d’or alsacien à Blois
À l’or du medley mixte samedi, le Strasbourg Agglomération Athlétisme a ajouté dimanche, ceux des juniors filles du 4X1000 m et du 4X200 m mixte. Titré aussi, les lanceurs de javelot de l’Entente Haute Alsace. L’Alsace quitte la Coupe de France à Blois avec six médailles dont quatre en or.
Où il est question de continuité. Les lanceurs de javelot de l’EHA et les relayeurs du 4X200 m mixte du S2A s’étaient respectivement imposés les trois et deux années précédentes. Les deux collectifs ont récidivé, et ce n’était pas gagné. On peut y adjoindre le 4X1 000 m junior du S2A, trois de ses quatre filles ayant été couronnées chez les cadettes il y a un an.
Le javelot de l’EHA fidèle au poste
Par ordre d’apparition, dimanche en bord de Loire, le mérite est immense pour les gars de l’EHA, privés de Teura’itera’i Tupaia qui se remet de l’opération de son coude, au lendemain des JO.
« Je leur dis chapeau, s’est exclamé Jacques Danail, le coach de trois d’entre eux au Pôle espoir de Strasbourg. Ils perpétuent la tradition du javelot alsacien. On savait que ce serait compliqué. La consigne était pour chacun d’être à son meilleur niveau du moment. L’EHA garde son bien et ce n’est pas rien. »
Dylan Marquilie (51,56 m), qui s’entraîne, lui, à Cernay, et Ludovic Damm (51,13 m), l’ingénieur, en retrait mais toujours là quand on a besoin de lui, ont fait le boulot en milieu de matinée. L’EHA comptait tout de même cinq et quatre mètres de retard sur Clermont et Lille.
À la mi-journée, le junior thannois Baptiste Duthilleul sortait son 2e jet de l’année (60,53m). Loin de ses standards, au cœur de l’automne, guère propice aux performances, Rémi Conroy assurait l’essentiel : 65,04m puis 66,29m. Suffisant pour s’imposer… de moins de deux mètres.
Le S2A puissance trois
Pour le 4X1 000 m juniors filles de S2A, en revanche, il ne devait pas y avoir de suspense. Il n’y en a pas eu, Saran et la Haute Bretagne étant repoussés à 15 et 30 secondes.
Enfin si. Celui de savoir si record de France il y aurait. Ce sera pour la prochaine fois, Léa Eid et Anaïse Meier, les plus rapides du lot, étant encore cadettes, Élizabeth Andrand et Victoria Ramirez, encore juniors 1re année.
En 11’59”71, elles sont toutefois les deuxièmes de l’histoire à descendre sous les 12 minutes en France, améliorant en guise de référence le chrono des fameuses demoiselles de l’Unitas Brumath, à la fin des années 70. À la barre, Jean-Marc Ducret a succédé à l’illustre et si regretté Hubert Steinmetz. Deux cadors du demi-fond. Pour son quatuor, rendez-vous dans un an…
Le bouquet final a été tiré par le S2A encore, plus précisément son relais 4X200m mixte, avec la même tactique que la veille pour le medley mixte. Trois athlètes mis au repos en série sont entrés en piste pour la finale. Et cette fois encore, la fraîcheur a fait la différence.
Amélie Kanté, Lena Mehal, Jacques Ehrmann et Lucas Chanel, 2es de leur série, n’avaient pas tremblé. Le 8e temps imposait néanmoins une course en aveugle, au couloir 8.
L’entente strasbourgeoise a aussi fait le choix de lancer ses deux filles d’abord. « Jeynael (Grangenois) a quasiment passé le témoin en même temps que certains garçons, s’extasie Jacques Ehrmann. Camille (Bruckmann) a limité l’écart. » Après Augustin Deloge, Jacques Ehrmann, à la poursuite de Lena Virlogeux (St-Quentin-en-Yvelines), a fini le travail. « En battant notre record de France de trois centièmes », note ce dernier. La cerise sur le gâteau.
Avec six médailles dont quatre d’or, le bilan est à peine inférieur au précédent. Le vide sidéral en saut, et l’absence de salle n’y est pas étranger, empêche d’espérer beaucoup mieux.
* * *