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Le meeting national de Strasbourg passe son tour
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23 Avril 2025 - ibal
Source DNA du 23/04/2025
Le meeting national de Strasbourg passe son tour
Sommet de l’année athlétique en Alsace, le meeting national de Strasbourg, lequel s’est notamment fait un nom grâce à la densité de ses performances en demi-fond, n’aura pas lieu cette année. Promis, le partenaire principal, et donc le meeting, seront de retour en 2026.
Tous les amateurs d’athlétisme avaient coché la date du samedi 7 juin et en salivaient d’avance.
Depuis sa renaissance en 2019, parenthèses Covid exceptées, le meeting Athéo de Strasbourg avait pris l’habitude d’en mettre plein les yeux, avec d’une part un plateau national et international fourni, de l’autre la possibilité de voir à l’œuvre le gratin régional, sublimé par le contexte.
Depuis que l’Algérien Djamel Sedjati, vice-champion du monde quelques semaines plus tard, a établi ce qui constituait alors la deuxième performance mondiale de l’année 2022 sur 800 m, la rapidité de la piste de Hautepierre a fait le tour de la planète.. Chaque année, les demi-fondeurs se bousculaient au portillon pour venir y abaisser leurs records.
Un casse-tête pour Jean-Marc Ducret, l’expert local en la matière, qui ne pouvait accueillir tout le monde. Cette année, hélas, il ne fera que des malheureux, sans y être pour quoi que ce soit. Idem pour François Ehrmann du côté des sprinteurs. Sans oublier sauteurs et lanceurs.
Tous les amateurs d’athlétisme avaient coché la date du samedi 7 juin et en salivaient d’avance.
Depuis sa renaissance en 2019, parenthèses Covid exceptées, le meeting Athéo de Strasbourg avait pris l’habitude d’en mettre plein les yeux, avec d’une part un plateau national et international fourni, de l’autre la possibilité de voir à l’œuvre le gratin régional, sublimé par le contexte.
Depuis que l’Algérien Djamel Sedjati, vice-champion du monde quelques semaines plus tard, a établi ce qui constituait alors la deuxième performance mondiale de l’année 2022 sur 800 m, la rapidité de la piste de Hautepierre a fait le tour de la planète.. Chaque année, les demi-fondeurs se bousculaient au portillon pour venir y abaisser leurs records.
Un casse-tête pour Jean-Marc Ducret, l’expert local en la matière, qui ne pouvait accueillir tout le monde. Cette année, hélas, il ne fera que des malheureux, sans y être pour quoi que ce soit. Idem pour François Ehrmann du côté des sprinteurs. Sans oublier sauteurs et lanceurs.
« Un équilibre délicat entre soutien public et partenariats privés »
La mort dans l’âme, Corentin Schmidtenknecht, directeur du meeting en sa qualité de président du Strasbourg Agglomération Athlétisme, a officialisé l’information qui bruissait depuis plusieurs semaines.
« Cette décision, difficile mais nécessaire, résulte de circonstances indépendantes de notre volonté. Notre principal partenaire privé, en raison de restructurations internes majeures, n’a pas été en mesure de confirmer son soutien financier dans les délais nécessaires à l’organisation sereine de l’événement. »
Tels sont ses termes dans le communiqué officiel, lequel poursuit de la sorte : « Le meeting Athéo, rendez-vous sportif majeur rassemblant chaque année des athlètes de haut niveau, repose sur un équilibre délicat entre soutien public et partenariats privés. Faute de garanties suffisantes, nous ne pouvions engager les dépenses indispensables à la qualité et à la sécurité de l’événement. »
Concrètement, dans le budget du meeting, Athéo, partenaire titre, pèse 27 000 euros. Les avoir ou pas change évidemment la donne. Ce n’est pas le cas pour 2025, ce le sera pour 2026.
Le S2A et le comité du Bas-Rhin tiennent à maintenir leur confiance en leur fidèle partenaire privé, si précieux depuis des années pour l’athlétisme alsacien, et se refusent d’aller voir ailleurs. L’accord tacite avec Dorian Nicoletti, patron d’Athéo, est passé.
Parallèlement, le S2A compte développer un club affaires qui doit favoriser le fameux équilibre.
En attendant, les instances internationales World Athletics et European Athletics sont prévenues. Le meeting strasbourgeois ne risquerait pas d’être dévalorisé. Classé “challenger E” dans le jargon, il pourrait toujours briguer le niveau supérieur, “challenger D”, comme espéré.
Les partenaires institutionnels, essentiellement les collectivités, et les fournisseurs ont également été mis dans la boucle afin, là non plus, de ne pas rompre la confiance établie depuis 2019.
La mort dans l’âme, Corentin Schmidtenknecht, directeur du meeting en sa qualité de président du Strasbourg Agglomération Athlétisme, a officialisé l’information qui bruissait depuis plusieurs semaines.
« Cette décision, difficile mais nécessaire, résulte de circonstances indépendantes de notre volonté. Notre principal partenaire privé, en raison de restructurations internes majeures, n’a pas été en mesure de confirmer son soutien financier dans les délais nécessaires à l’organisation sereine de l’événement. »
Tels sont ses termes dans le communiqué officiel, lequel poursuit de la sorte : « Le meeting Athéo, rendez-vous sportif majeur rassemblant chaque année des athlètes de haut niveau, repose sur un équilibre délicat entre soutien public et partenariats privés. Faute de garanties suffisantes, nous ne pouvions engager les dépenses indispensables à la qualité et à la sécurité de l’événement. »
Concrètement, dans le budget du meeting, Athéo, partenaire titre, pèse 27 000 euros. Les avoir ou pas change évidemment la donne. Ce n’est pas le cas pour 2025, ce le sera pour 2026.
Le S2A et le comité du Bas-Rhin tiennent à maintenir leur confiance en leur fidèle partenaire privé, si précieux depuis des années pour l’athlétisme alsacien, et se refusent d’aller voir ailleurs. L’accord tacite avec Dorian Nicoletti, patron d’Athéo, est passé.
Parallèlement, le S2A compte développer un club affaires qui doit favoriser le fameux équilibre.
En attendant, les instances internationales World Athletics et European Athletics sont prévenues. Le meeting strasbourgeois ne risquerait pas d’être dévalorisé. Classé “challenger E” dans le jargon, il pourrait toujours briguer le niveau supérieur, “challenger D”, comme espéré.
Les partenaires institutionnels, essentiellement les collectivités, et les fournisseurs ont également été mis dans la boucle afin, là non plus, de ne pas rompre la confiance établie depuis 2019.
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