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Si sur un plan purement comptable la saison 2004 qui vient de s'achever n'a peut-être pas été la toute meilleure qu'ait jamais connu l'IBAL depuis sa création, l'analyse fine des chiffres 2004, riches d'enseignements, confirme néanmoins la tendance observée depuis quelques années déjà et dégage autant de signes d'encouragements pour poursuivre dans la voie que nous nous sommes fixés il y a quelques années de cela.
Ainsi, et bien qu'on observe un léger recul du nombre de licenciés (169 contre 175 en 2003 soit une baisse de 6 unités ou encore -3%), le nombre d'athlètes classés, c'est à dire ayant réalisé deux performances classées au cours de la saison à l'occasion de réunions sur piste ou de courses hors-stade dites "classantes", progresse de manière spectaculaire de +8 unités (71 athlètes classés en 2004 pour seulement 63 unités en 2003).
Toutefois aussi spectaculaire qu'elle puisse parraître (+13%), cette réelle progression mérite d'être quelque peu relativisée puisqu'elle reflète avant tout le fruit de notre politique de fidélisation des plus jeunes (+6u chez les poussins/poussines) et qu'elle cache donc en fait une véritable stabilité pour l'ensemble des autres catégories d'âges (+2u).
Prolongement naturel de cette embellie du nombre d'athlètes classés, le nombre de points FFA engrangés par l'IBAL en 2004 redresse également la tête en dépassant à nouveau la barre des 300pts avec 306pts contre 282pts en 2003, soit +24pts ou encore +9%; sans pour autant atteindre les chiffres relevés aux termes des saisons 2001 (338pts) et 2002 (317pts).
A cet égard, l'IBAL peut justement nourrir quelques regrets, puisque près d'une dizaine d'athlètes ayant réalisé leur première performance classée n'ont pu pour diverses raisons dont la principale reste le fait d'une saison 2004 écourtée et donc quelque peu tronquée, confirmer leur 1ère perf. et par là-même valider leur classement. C'est près d'une cinquantaine de points FFA qui échapperont de la sorte à l'IBAL.
Gageons que pareille mésaventure ne se reproduira plus en 2005: un suivi plus rigoureux du calendrier d'épreuves et des performances des athlètes devrait à l'avenir nous éviter de nous retrouver acculés en fin de saison avec des athlètes à potentiel, non classés.
Autres éléments extraits de ces bilans qui peuvent être considérés, à la date d'aujourd'hui, comme de simples éléments statistiques parmi tant d'autres mais qui pourraient bien d'ici peu revêtir une importance capitale au titre de l'évaluation de la labellisation des clubs: je pense plus particulièrement aux ratios Pts FFA/Athlètes licenciés et Athlètes classés/Athlètes licenciés qui ont tous deux été évoqués le 25 septembre dernier à l'occasion du 1er forum des clubs labellisés comme susceptibles d'être retenus comme critères d'évaluation.
Avec des ratios Pts FFA/Athlète licencié de l'ordre de 1,81 (1,61 en 2003) et Athlète classé/Athlète licencié de 0,42 (0,36 en 2003), le bilan 2004 de l'IBAL est bien plus qu'honorable et situe désormais notre club au niveau des tous meilleurs (ANA, ASPTTS,PCA,...). Ces deux chiffres reflètent avant tout l'efficacité des structures en place pour amener le plus grand nombre d'athlètes à réussir les minimas de classement.
Toutefois, aux fins d'anticiper les orientations qui pourront être prises par la FFA et pour ne pas être pris au dépourvu lorsqu'il s'agira d'établir le dossier justificatif pour la reconduction de la labellisation (actuellement N+4), le comité engagera prochainement des réflexions pour respecter au mieux ces nouveaux "critères de convergence".
Enfin, dernier critère d'appréciation, mais non des moindres: le ratio Pts FFA/Athlète classé qui reflète plutôt l'excellence d'ensemble d'un club: avec un rapport de l'ordre de 4,31 Pts FFA par athlète classé le bilan 2004 de l'IBAL se situe certes en léger retrait par rapport à l'année passée (4,48), mais ce phénomène peut aisément s'expliquer par l'augmentation, évoquée ci-avant, du nombre de poussins classés, limités à 1 point FFA pour trois apparitions en compétition, quel que soit leur niveau de performance.
Ce rapport de 4,31 pts FFA/athlète classé peut être considéré comme riche d'enseignements et de satisfactions puisqu'il place l'IBAL, certes loin derrière l'ASPTTS (6,05) qui fait course en tête dans ce domaine, juste derrière les "Grands" que sont l'ANA (4,80) et le PCA (4,47), et devant d'autres clubs considérés (à tort ou à raison?) comme plus huppés: EHA (4,16) et SRO (4,05).
Là également, il y aurait lieu de saluer la qualité du travail accompli par l'ensemble de nos techniciens, qui à défaut d'un effectif pléthorique, ont néanmoins su en tirer le meilleur.
Loin de moi l'idée de vouloir vous assommer de chiffres et de statistiques qui ne méritent aucun intérêt sortis ou déconnectés de leur contexte, j'ai modestement essayé de vous montrer l'intérêt soudain qu'ils peuvent revêtir dès lors qu'une analyse fine en est faite. Ainsi les statistiques représentent un outil permettant, à partir du recueil et de l'analyse de données réelles, l'élaboration de modèles probabilistes autorisant les prévisions. A nous tous, donc, de tirer les enseignements de ces bilans et de proposer les orientations nécessaires pour faire en sorte que la saison 2005 se situe encore sous de meilleurs auspices que 2004.
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